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Ecologie vraie et réelle..
15 novembre 2018

Les taxes sur le pétrole..et le pétrole..

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Les taxes sur le pétrole..et le pétrole..

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La colère de l’ensemble des Françaises et des Français amplement justifiée !..

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Les taxes sur les carburants et cette augmentation des carburants rapportent, à peu de choses près à l’Etat ce qui correspond à cette perte du fait de la baisse progressive et/ou suppression de la taxe d’habitation !!!

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Copie de COQ 62810887

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Photo ci-dessus – dessin avec Sarkozy représentant l’emblème national.

Les gilets jaunes, un mouvement « citoyen ».

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Les "gilets jaunes" n'ont pas attendu les responsables politiques pour s'organiser afin de manifester, samedi 17 novembre, contre la hausse des prix des carburants. Mais ces derniers ne peuvent plus rester silencieux devant l'ampleur de la mobilisation qui s'annonce. Entre volontés de s'associer au mouvement, soutiens discrets et craintes d'une récupération de l'extrême droite, les différents partis politiques hésitent sur la position à tenir face à ce rassemblement populaire. 

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Les "gilets jaunes" ont lancé une mobilisation pour bloquer les routes de France, le 17 novembre. "Ce mouvement embarrasse tout le monde"

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La position des différents partis politiques..

Mélenchon, Marine le Pen, Wauquiez, qu’elle est leur position sur le samedi 17 novembre ?

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La France insoumise souhaite leur "succès"

Le RN approuve ces manifestations

Debout La France encourage le mouvement

Les Républicains participeront à la mobilisation

Le PS soutient les "gilets jaunes"

Les écologistes font preuve de compréhension

(mais ne souhaite pas participer..selon Yannick Jadot..)

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Il dit qu’il ne soutient pas ceux qui manifestent « pour » les voitures « diesel » !

Il n’a rien compris du tout, ou fait semblant, car la réalité est que les gens se révoltent à causes des nombreuses taxes et de la fiscalité..

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Le prix des carburants et l’évolution des taxes..

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Matraquage fiscal autour des carburants

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TIPP ET TICPE

TIPP

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Contrairement à ce que l'on croit et que tout le monde croit:

C'est le "Superle plus polluant et donc le plus taxé !..

Savoir de quoi on parle..

TICPE

La TIPP est remplacée par la TICPE

François Hollande, nouvellement élu Président de la République devrait instaurer le système de la Taxe flottante en fonction des prix des carburants, c'est une mesure qui vise à favoriser les populations les plus démunies face aux réalités des phénomènes pendulaires. Le principe est que lorsque le prix du baril augmente, ce prix n'affecte pas le prix à la pompe. L'Etat, absorbe la différence en encaissant moins de recettes.

Le terme TIPP (taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers) est remplacé par la TICPE, (taxe intérieur de consommation sur les produits énergétiques) à partir de la loi de finances 2006. C'est la principale taxe perçue en France sur certains produits énergétiques, notamment ceux d'origine pétrolière. C'est un droit d'accise.

Depuis 2005, la France a obtenu une dérogation de la part de l'Union européenne et opère une taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers régionalisée sur les supercarburants sans plomb (95 et 98) et gazole. Le changement de nom nous indique depuis 2011 la volonté de l'Etat de ne plus reposer la taxe uniquement sur les produits pétroliers mais aussi à des sources d'énergie qui ne sont pas d'origine pétrolière.

Assiette : Seuls sont taxés les usages prévus à l'article 265 du code des douanes : carburants à moteur ou combustibles de chauffage et donc aussi tous les bio carburants ou hydrocarbures à l'exception du gaz naturel, du charbon, de la tourbe ou le lignite ; ce qui fausse la concurrence entre les sources énergétiques et pousse les consommateurs vers les énergies supportant l'exception.

Actuellement la taxe est perçue sur les volumes et non le prix de vente du produit. A chaque unité (un baril de brent par exemple) un montant fixe est perçue au profit de l'Etat. Ce montant est fixé en fonction de la nature du produit énergétique : essence ou gazole par exemple. C'est le "Super" le plus polluant et donc le plus taxé. Lorsque le pétrole était bon marché, la part totale des taxes (TIPP et TVA) a représenté jusqu'à 80% du prix du "super". Cette part a baissé en 2007 compte tenu de la hausse du pétrole (2007 : 60% pour le super sans plomb, 52% pour le gazole, 23% pour le Fuel de chaffage domestique). La hausse du prix du carburant sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy augmente le prix de la TVA (ce qui est normal, toute augmentation de la matière première génère une hausse du prix de vente et la TVA est calculée sur cette base, néanmoins cette théorie ne vaut qu'à consommation constante car il peut arriver que la consommation chute plus vite que le prix à la hausse du baril et alors la TVA diminue proportionnellement) mais dans tous les cas, cette hausse du prix d'achat du baril n'augmente pas la TICPE

Chaque année, cette TICPE rapportait 25 milliards au contribuable. La TVA rapporte 142 milliards en moyenne, la CSG, 72 milliards, l'IR, 53 milliards, l'IS 44 milliards*. La TIPP équivalait en volume de recettes, selon les années, plus ou moins à la TP devenue CFE

* On remarquer, de suite, que la taxe sur l'IS est celle qui rapporte le moins !

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Depuis la LF 2006*, les régions perçoivent une part importance de TICPE, environ 6 milliards sur les 25 (soit 24%) avec la faculté d'en moduler le taux représentant environ une hausse du prix à la pompe jusqu'à 1%. 

* LF 2006 ou Loi de Finance 2006.

2007-2009, les fraction des tarifs régionales ont augmenté avec les nouveaux transferts de compétences.

Avec François Hollande, l'une des mesures phares est d'instaurer une TIPP flottante. L'idée est de réduire en période de hausse, comme cela a été le cas entre le 1er octobre 2000 et le 21 juillet 2002, la part de la TIPP et de l'augmenter en période de baisse des prix pour organiser un phénomène de lissage des prix. Le risque de cette mesure est une perte permanente pour le budget si les prix ne reviennent à ne jamais baisser mais c'est surtout un effort de solidarité pour les familles péri-urbaines et rurales confrontées aux enjeux des phénomènes pendulaires : le budget trajet aller/retour au travail, devenant très élévé à chaque hausse du prix à la pompe et ce, d'autant que les petits budgets ont souvent des véhicules très consommateurs de carburant

Alors, il faut bien savoir de quoi on parle, non ?..

Régionalisation de la TICPE

1ère tranche

Depuis 2007, il est prévu une régionalisation d’une fraction de la TICPE applicable aux supercarburants et au gazole dans le cadre du transfert aux régions de financements jusqu’alors assurés par l’Etat. Les conseils régionaux et l’Assemblée de Corse peuvent ainsi décider d’une fraction de TICPE à appliquer dans leur ressort territorial dans la limite de 1,77 €/hl pour les supercarburants et de 1,15 €/hl pour le gazole (article 265 du code des douanes). Seules les régions de Corse et de Poitou Charentes n’ont pas voté cette première tranche pour 2012.

2ème tranche

Depuis 2011, les conseils régionaux et l’Assemblée de Corse peuvent majorer d’une deuxième tranche la TICPE applicable aux carburants vendus sur leur territoire dans la limite de 0, 73 €/hl pour les supercarburants et de 1, 35 €/hl pour le gazole. Les recettes fiscales issues de cette taxe sont affectées au financement de grands projets d’infrastructure de transport (ferroviaire ou fluvial) prévus par la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement (article 265 A bis du code des douanes). Seules les régions de Corse, Poitou Charentes et Rhône Alpes n’ont pas voté cette deuxième tranche pour 2012.

Les délibérations des conseils régionaux et de l’assemblée de Corse ne peuvent intervenir qu’une fois par an et au plus tard le 30 novembre de l’année qui précède l’entrée en vigueur du nouveau tarif, applicable à compter du 1er janvier de l’année suivante.

CONTRE LA HAUSSE

Sans surprise, la majorité Les Républicains au Sénat a annoncé qu'elle voterait en faveur d'une mesure supprimant la hausse décidée par le gouvernement sur le carburant.

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Républicains Sénat

✔@lesRep_Senat

La #TransitionEnergetique a bon dos ! Il ne s’agit là que d’un moyen de camoufler la hausse fiscale imposée par le gouvernement sur les classes moyennes et les français de la ruralité.

Nous voulons redonner du pouvoir d’achat aux familles et aux retraités ! #ConfBudget2019 #PLF

44

12:45 PM - Nov 14, 2018

47 people are talking about this

Macron, le roi du..mentir vrai..

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"Sentiment d’injustice"

Corinne Lepage, ministre de l’Environnement en 1995 dans le gouvernement d’Alain Juppé, estime que "les gens ont un très grand sentiment d’injustice". 

L’ancienne ministre indique ainsi que, selon elle, "cet argent n’est pas utilisé pour leur [aux Français] permettre de réduire massivement leur consommation" mais au contraire pour "combler des trous qui résultent de décision fiscale".

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Un premier ministre sous pression et aux ordres de ..Macron..

"MOI J'ASSUME"

Interrogé par le "désamour" des Français envers le Président, Edouard Philippe a fustigé : "Ce pays crève de ne pas avoir été réformé."

(il parle tout seul pour lui..) 

"Des formations politiques vous disent qu’il faut une taxe carbone, et quand ça devient difficile ils reculent. Vous pensez que les Français prennent ces gens pour des gens crédibles ?"

Le Premier ministre a également réagi à sa cote de popularité supérieure à elle d'Emmanuel Macron avec un cinglant : "Tous les hommes politiques qui se sont dit qu'il fallait gouverner en étant populaire ont lamentablement échoué." 

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"COHÉRENT ET DÉTERMINÉ"

Edouard Philippe a assuré que "non", la taxe carbone ne serait pas annulée.

"Non, on ne va pas annuler la taxe carbone, on s’est engagé pendant la campagne présidentielle, comme tous les autres candidats qui semblent l’oublier aujourd'hui."

"C’est un des moyens de lutter contre le réchauffement climatique. Nous n’allons pas changer de pied et renoncer".

Le gouvernement justifie un "matraquage fiscal" par l'écologie

L’arnaque de la taxe carbone..

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Photo ci-dessus des principaux acteurs de ce gouvernement dans l’hémicycle.

L’arnaque écologique du prix des carburants

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Une véritable frénésie fiscale s’est emparée du gouvernement et  nous avons tous subis en ce début d’année, spécialement si vous êtes utilisateur d’un véhicule diesel, une forte augmentation du prix du carburant concomitamment, pour ceux qui sont retraités, à une forte diminution de leurs revenus (CSG en hausse de 26% en passant de 6.6% à 8.3%).

.Au départ, les intentions exprimées étaient d’aboutir à une convergence des prix de l’essence et du diesel par le biais d’une diminution des taxes sur l’essence en contrepartie de l’augmentation de la fiscalité sur le gazole.

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Malheureusement, les impératifs budgétaires ont fait que les promesses sont restées lettre morte et, finalement, le prix des deux carburants a augmenté !

Les prétextes invoqués pour justifier cette augmentation sont essentiellement écologiques (loi sur la transition énergétique) et c’est sans mal que l’Etat a pu faire passer ces dispositions, eu égard à l’hystérie actuellement en vigueur à l’encontre du diesel à la suite du scandale des moteurs dits truqués du groupe Volkswagen-Audi (alors que tout le monde savait que les consommations annoncées par tous les constructeurs étaient loin de la réalité).

L’intention est clairement de tuer à terme le moteur diesel et cette attitude tranche avec celle passée car, pendant longtemps, l’Etat a favorisé le diesel parce que c’était une manière d’avantager Peugeot qui fabriquait des voitures à moteur diesel !

La justification écologique :

L’argument écologique est faux car :

l’essentiel de la pollution est due au chauffage domestique pas aux voitures ! Par ailleurs, on n’évoque ni les avions qui brûlent du kérosène un carburant proche du gazole, ni les poids lourds, ni les cargos et paquebots de croisière qui brûlent des produits pétroliers (fuel lourd) extrêmement polluants relevant de la catégorie des déchets, ni les engins agricoles qui utilisent du fioul domestique; ce qui fait que l’on s’attaque au moindre des responsables et qu’il paie pour les autres !

– les moteurs diesel récents ne polluent pas plus que les voitures à essence ; avec cette réserve toutefois que leur dépollution est devenue très compliquée et rend ces moteurs à la fois très onéreux à fabriquer et relativement fragiles ! Par ailleurs, de par leur technologie ils sont toujours moins consommateurs de carburant qu’un moteur essence et de ce fait moins émetteurs de CO2.

si l’on veut stopper la pollution automobile, la seule solution est d’empêcher toutes les voitures (y compris électriques) de rouler car toutes polluent !

– l’honnêteté intellectuellement devrait obliger à dire que nous ne sommes pas en présence d’un réchauffement climatique mais de variations climatiques ; ce qui est tout à fait différent. Le climat a toujours varié (en l’an Mil il faisait plus chaud qu’aujourd’hui) mais évidemment le citoyen est moins malléable s’il n’est pas culpabilisé et l’honnêteté en matière politique est un oxymore !

En fait, la vérité est que l’automobile et les carburants ont toujours été la vache à lait de l’Etat et vous allez voir que la voiture subit, sous le prétexte écologique, un véritable matraquage fiscal car dans « taxe écologique » vous ne devez retenir qu’un seul mot : TAXE !

En 2014, la TICPE (taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques anciennement TIPP qui incorpore aussi une taxe carbone) a rapporté 24,4 mds d’€ et 28.8 mds € en 2016 et, bien évidemment, ce sera beaucoup plus en 2018 !

Comment est calculé le prix du carburant :

Dans le prix d’un litre de carburant, vous payez : le carburant lui-même, la marge de raffinage, les frais de transport jusqu’à la pompe, la marge du distributeur, la taxe forfaitaire sur les produits pétroliers (TICPE) et enfin la TVA sur le tout.

Vous remarquerez qu’on applique une taxe sur une taxe puisqu’on applique la TVA sur la TICPEcaractéristique bien française de la fiscalité !

Voici un récapitulatif de l’évolution de la TICPE (origine : Douanes) :

 

 

Corse

Ile-de-France

Autres régions (1)

2018

Gazole

59,40

62,64

60,75

SP95-E5 et SP98

67,29

70,04

69,02

SP95-E10

66,29

68,04

67,02

 

 

 

 

 

2017

Gazole

53,07

56,31

54,42

SP95-E5 et SP98

64,07

66,82

65,80

SP95-E10

63,07

64,82

63,80

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Second semestre 2016

Gazole

48,66

51,16

51,16

 

SP95-E5 et SP98

61,35

64,85

64,85

 

SP95-E10

60,35

62,85

62,85

 

 

 

 

 

 

 

1er semestre
2016

Gazole

48,66

48,66

51,16

 

SP95-E5 et SP98

61,35

62,35

64,85

 

SP95-E10

60,35

60,35

62,85

 

 

 

 

 

 

 

2015

Gazole

45,67

45,67

48,17

 

SP95 et SP98

59,64

60,64

63,14

 

E10

60,64

60,64

63,14

 

 

 

 

 

 

 

2014

Gazole

41,69

41,69

44,19

 

SP95 et SP98

57,92

58,92

61,42

 

E10

58,92

58,92

61,42

 

 

 

 

 

 

 

2013

Gazole

41,69

41,69

44,19

 

SP95 et SP98

57,92

58,92

61,42

 

E10

58,92

58,92

61,42

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les habitants de la région parisienne ont ainsi le plaisir d’apprendre qu’après avoir bénéficié d’un niveau de taxation plus faible, ils paient désormais plus de taxes sur leur carburant que les autres (taxe supplémentaire de la part de la région).

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L’exploitation brute de ces données permet de faire les constatations suivantes :

– Au 1er janvier, la TICPE a augmenté sur le gazole de 7.6cts TTC par litre (6.33 cts par litre + la TVA) et sur l’essence de 3.84 cts (3.21 cts + la TVA).

– Pour un litre de gazole à 1.35 € nous avons 0.8325 € de taxes (dont TVA 0.2250 € et TICPE 0.6075 cts) soit 61.67% du prix final, ou, vu autrement, un litre de gazole à la pompe à 0.5175 € subit 120% de taxes.

– Pour un litre d’essence à 1.48 € nous avons 0.9369 € de taxes (dont TVA 0.2467 € et TICPE 0.6902 €) soit 63.30% de taxes, ou, vu autrement, un litre d’essence à 0.5431 € subit lui aussi plus de 116% de taxes.

En fait, le prix d’un litre de carburant est essentiellement composé de taxes et, en mars 2015, le coût du pétrole brut constituait en moyenne 23,7% du prix de l’essence SP95 à la pompe et 27,3% du prix du gazole.

A contrario, 75% du prix d’un litre de carburantn’est donc pas du carburant !

En mars 2015, les coûts de transport et distribution constituaient environ 7,2% du prix à la pompe de l’essence SP95 et 7,4% de celui du gazole tandis que le coût du raffinage constituait 7,2% du prix à la pompe de l’essence SP95 et 9,1% de celui du gazole.

J’ai aussi remarqué que les distributeurs (supermarchés) ont tous, dans le cadre d’un mouvement général curieusement coordonné, augmenté leurs prix du gazole de 10 à 11 cts par litre en passant de 1.25 à 1.35 € voire 1.38 € en invoquant une hausse du prix du brut.

Le litre d’essence sans plomb 95 (SP95) s’affichait à 1,47 euro en moyenne, soit 6,03 centimes de plus que la semaine précédente. Celui du SP95-E10 a pris 6,40 centimes à 1,45 euro et le SP 98 a progressé de 6,29 centimes à 1,54 euro.

De là à penser qu’ils ont décidé de faire passer une augmentation de leurs marges sur le dos de l’augmentation de la fiscalité …il n’y a qu’un pas que j’ai franchi allègement !

Malheureusement, les « réjouissances » ne s’arrêtent pas là car il y a d’autres taxes !

Le bonus/malus :

 Le bonus/malus est devenu, pour la plupart des voitures, un Malus/Malus car dès 120 g/km de Co2 rejeté vous avez droit à un malus systématique qui monte très rapidement à rapidement à 2.000 € pour 148 g/km et qui s’applique sur le « prix » de la carte grise !

Sauf à acheter une voiture urbaine (type C1, Smart) inapte au transport d’une famille avec bagages sur une distance de 500 km, seules les voitures totalement électriques restent subventionnées par le bonus/malus. Or ces voitures sont beaucoup plus chères que les voitures thermiques pour un usage très inférieur (la Renault Zoé donnée pour 400 km n’en parcourt que 230 !).

La « logique » d’un tel système est que le français « moyen » avec des revenus de 1.700 € par mois, et qui a bien du mal à acheter une Dacia Duster 1.2 tce essence à 13.000 €, va subventionner avec son malus écologique (830 €) le bobo du 16° et ses 10.000 € de revenus mensuels pour qu’il puisse s’acheter une Tesla totalement électrique de 90.000 € subventionnée au hauteur de 10.000 €.

La taxe sur les véhicules d’occasion

 Il existe désormais une taxe spéciale qui s’applique sur les véhicules d’occasion mis en service depuis 2004 et ayant une puissance fiscale supérieur à 9 cv… s’il vous prend l’envie d’acheter un véhicule d’occasion avec l’intention d’échapper à la taxe carbone !

Puissance fiscale

Tarif

Inférieure ou égale à 9 chevaux-vapeur

0 €

Supérieure à 9 et inférieure ou égale à 11 chevaux-vapeur

100 €

Supérieure à 11 et inférieure ou égale à 14 chevaux-vapeur

300 €

Supérieure à 14 chevaux-vapeur

1 000 €

La taxe sur les véhicules polluants

 Enfin, cerise sur le « gâteau fiscal », il y aussi une taxe annuelle sur les véhicules neufs et d’occasion, très polluants et vise clairement les grosses berlines et voitures de sport !

Année de la 1ère immatriculation

CO₂ (en g/km)

2009

250

2010

245

2011

245

2012 ou après

190

Le montant de la taxe est pour l’instant de 160 € et est payable chaque année !

Le nouveau contrôle technique auto

A compter du mois de mai va se mettre en place le « nouveau contrôle technique » automobile ; beaucoup plus sévère, beaucoup plus cher. Il va fatalement entraîner une explosion du taux des contre visites, sans compter que nombre de véhicules anciens ne pourront plus obtenir la petite vignette et seront juste bons pour la casse ; ce qui est une manière déguisée de forcer au renouvellement du parc auto et d’encaisser de nouvelles recettes fiscales sur les ventes de voitures !

Un bon conseil : si vous devez passer un contrôle en juin ou juillet, anticipez au mois d’avril.

Les nouvelles limitations de vitesse

Le prochain passage à 80 km/h sur routes à deux voies va très probablement entraîner une explosion des PV pour excès de vitesse alors que l’expérimentation effectuée pendant deux ans dans le centre de la France n’a eu aucun effet probant puisque l’administration n’a pas communiqué à ce propos (ce qui aurait été nécessairement le cas si les résultats avaient été significatifs). En fait, d’après les riverains et des services de secours, cela provoque plus de bouchons, des trajets plus longs, une explosion des PV mais pas de diminution du nombre des accidents.

Conclusion : aujourd’hui à 90 km/h vous êtes conforme mais dans quelques semaines, à la même vitesse, vous serez un dangereux délinquant routier !

L’explosion du prix des parkings

On ne peut pas terminer cet inventaire sans mentionner l’explosion (par 5) du prix des parkings urbains à la diligence des communes.

Conclusion :

 S’il y a une chose dont on peut être sûr c’est que ces taxes vont continuer à augmenter en s’appuyant sur une escroquerie intellectuelle visant à vous faire croire qu’en payant très cher l’énergie vous allez contribuer à diminuer le RCA (réchauffement climatique) et les fatidiques et mortifères 2°C d’augmentation de la température terrestre dans 30 ans !

De plus, le carburant auto est issu, pour l’essentiel, du pétrole brut payable en US$ ; ce qui fait que la hausse de l’€ nous a protégé, dans une certaine mesure, ces dernières années, des variations du prix du brut.

L’arrivée des pétroles de schiste américains a aussi provoqué un effondrement du prix du pétrole puisque, bien qu’interdits d’exportation, ces pétroles ont provoqué une autosuffisance américaine en la matière et une réduction significative de la demande globale mondiale.

Pour l’instant, le prix du pétrole brut est encore relativement raisonnable à 60US$ le baril (après être descendu jusqu’à 35 US$) mais il remonte et … s’il remonte à 150 US$ le baril nous aurons un gazole à largement plus de 1.80 € le litre.

Ce faisant, vous observerez qu’en Europe, et spécialement en France, nous avons fait le choix de l’énergie chère.

Seulement, ce choix masque en fait une volonté de récupérer un maximum de rentrées fiscales et explique aussi pourquoi, depuis la baisse du prix du pétrole brut, l’essentiel de la baisse a été confisquée par l’Etat par le biais de l’augmentation constante des taxes ; laquelle s’apparente ces derniers temps à un véritable matraquage fiscal auquel, sauf à n’avoir aucun véhicule à moteur thermique, vous ne pourrez pas échapper.

En tout état de cause, un avenir avec un litre de gazole à plus de 1.50 € est proche et, évidemment, lorsqu’on vous explique qu’il n’y a pas d’inflation ni d’augmentation de la fiscalité, vous avez un peu de mal à y croire !

Entre l’euthanasie de l’épargnant à travers l’écrasement des taux d’intérêts vers zéro, la réduction programmée des retraites, l’augmentation du prix du gaz et des taxes sur le fuel de chauffage, les perspectives d’avenir apparaissent fort réjouissantes, n’est-ce pas ?

Halte à la finance et à la productivité générée par l’humain !!!

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C’est la finance et le système productif qui devraient être au service de l’humain !!!

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« Instrumentaliser la fiscalité écologique c’est irresponsable !!! »

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Après l’affaire embarrassante dite..  « affaire Benalla », à présent, il faut..coûte que coûte, se débarrasser de ce problème des « gilets jaunes », et surtout mouvement de blocage annoncé pour le samedi 17 novembre 2018.

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Le pétrole, le prix du carburant..

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Infos à chaud, du lundi 12 novembre, en parlant du pétrole, de la production et du prix..

Le cours du baril de pétrole brut ou « Brent » en constante fluctuation..

Pétrole Brent

BRN - MP0000000BRN

70.18 -0.67 %

COURS MA LISTE

ACHAT VENTE

 

PÉTROLE BRENT : LE COURS DU PÉTROLE REBONDIT, UNE BAISSE DE LA PRODUCTION EST À L'ÉTUDE..

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Photo ci-dessus de puits de captage - Vers une réduction de la production mondiale de pétrole (©AFP)

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Le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh (centre) entouré de ses homologues émirati, Souheil al-Mazrouei (gauche) et russe, Alexander Novak (droite), lors d'une réunion à Abou Dhabi, la capitale émiratie, le 11 novembre 2018.Photo KARIM SAHIB. AFP.

Pas plus tard qu’avant-hier, lundi 12 novembre, il y a également eu une intervention, en Arabie Saoudite, au sujet de la production de pétrole..

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L e ministre Saoudien de l’énergie, Khaled al-Faleh, a déclaré que la production mondiale de pétrole devait diminuer d’un million de barils par jour afin d’équilibrer le marché. ( !)

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Le ministre saoudien de l’Energie a déclaré, ce lundi, qu’il était nécessaire de réduire la production mondiale de pétrole d’un million de barils par jour, afin d’équilibrer le marché. Khaled al-Faleh a cité les conclusions d’une analyse technique lors d’une conférence sur l’énergie à Abu Dhabi.

La veille, Khaled al-Faleh avait annoncé lors d’une réunion entre pays membres de l’Opep et non membres du cartel, que le royaume saoudien allait réduire sa propre production. Cette baisse entraînera en décembre une diminution des exportations de 500.000 barils par jour par rapport à novembre. « L’analyse technique que nous avons passée en revue hier révèle que nous avons besoin d’une réduction approchant un million de barils par jour pour équilibrer le marché », a dit le ministre ce lundi.

Chute de 20 % des cours du pétrole

Il a par ailleurs noté qu’il y avait eu une accumulation des stocks et que « les 25 (pays) producteurs ne permettront pas que cela se poursuive ». « Les signaux que nous vous avons envoyés hier » veulent dire que « nous ferons (….) ce qu’il faudra pour équilibrer le marché », a ajouté Khaled al-Faleh. Dimanche, les grands producteurs de pétrole ont affirmé que l’offre mondiale de brut l’année prochaine surpasserait la demande, appelant à l’adoption de « nouvelles stratégies » basées sur des ajustements de la production.

Pris en étau entre un bond de la production chez quelques grands pays producteurs et la crainte d’une baisse de la demandeles cours du pétrole ont chuté de près de 20 % en un mois, après avoir pourtant culminé début octobre à leur plus haut niveau depuis quatre ans.

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Photo ci-dessus Le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh , avec son homologue Emirati Souheil al-Mazrouei (ici à gauche).

Prix fluctuants

L'Arabie saoudite, qui a récemment lancé une série de projets pour sortir de son hyperdépendance au pétrole, a grandement souffert financièrement ces dernières années à la suite de l'effondrement des cours en 2014.

En réaction aux dernières déclarations de Ryad, le baril new-yorkais WTI et le baril de Brent, référence européenne, étaient tous deux en hausse lundi de plus d'un dollar. Pris en étau entre un bond de la production chez quelques grands pays producteurs et la crainte d'une baisse de la demande, les cours du pétrole ont chuté de près de 20% en un mois, après avoir pourtant culminé début octobre à leur plus haut niveau depuis quatre ans.

Vendredi dernier, le prix du baril de Brent était passé sous la barre des 70 dollars pour la première fois depuis avril, et celui du baril new-yorkais sous les 60 dollars, à son plus bas depuis neuf mois.

Malgré des signes de ralentissement de la demande, l'Arabie saoudite, la Russie, le Koweït et l'Irak ont récemment augmenté leur production de brut, et les Etats-Unis celle de pétrole de schiste.

Toute décision officielle concernant une baisse de la production mondiale sera prise lors d'une réunion plénière prévue le 5 décembre à Vienne entre les pays non-Opep et les 14 membres de l'organisation, a encore indiqué le ministre saoudien. Les membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) représentent à eux seuls le tiers de la production mondiale de brut.

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Photo ci-dessus de Mr. Macron, avec le nouveau prince héritier d’Arabie Saoudite, lorsque celui-ci avait été invité à Paris et reçu à l’Elysée, peu avant ces frappes conjointes Américano-Françaises en Syrie.

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Photo ci-dessus de son altesse, Mohammad-bin-salman-bin-abdulaziz, nouveau prince héritier d’Arabie Saoudite.

La baisse de la croissance (qui n’est pas, et n’est plus..au rendez-vous..) tout comme la fluctuation des marchés, dont du pétrole, comme cours du pétrole, amènent..tout doucement vers une forme d’inflation..

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Il y a plus de 252 taxes en France qui « asphyxient » , chaque jour, un peu plus, nos citoyens, et une grande partie des  Françaises et des Français..une honte !!!

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Le pétrole et la fiscalité..

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La progression de la fiscalité pesant sur les carburants en France est actuellement critiquée par de nombreux automobilistes français, suite à la remontée des cours du pétrole brut. État des lieux.

Les raisons de la hausse des prix des carburants

En octobre 2018les prix moyens des carburants dans les stations-service françaises ont atteint 1,52 €/l (dont 56,7% de taxes) pour le gazole et 1,56 €/l (dont 61% de taxes) pour le SP95(1). En un an, le prix du gazole a augmenté de 22,7% et celui du SP95 de 15% selon les données du ministère en charge de l’énergie(2).

La hausse de prix durant cette période est d’une part due à l’augmentation annuelle de la fiscalité pesant sur ces carburants au 1er janvier 2018 (hausse moyenne de 7,6 centimes d’euro par litre pour le gazole et de 3,84 c€/l pour l’essence), mais surtout à la remontée des cours du pétrole brut durant les derniers mois qui est, dans le cas du gazole, responsable des « trois quarts » de la hausse, a rappelé Emmanuel Macron.

Entre juin 2017 et septembre 2018, les cours mondiaux du pétrole sont remontés de près de 70%(3), la légère revalorisation de l’euro face au dollar ayant « marginalement amorti le choc », indiquent Christian de Perthuis et Anouk Faure dans une note de la Chaire Économie du Climat publiée le 5 novembre(4).

Si le renchérissement du gazole et des essences au cours des derniers mois est principalement imputable à la remontée des cours du pétrole, le coût de ce dernier dans les prix des carburants reste minoritaire, de l’ordre de 30% à 35% du total à la pompe (raffinage compris). C’est ainsi la lourde fiscalité pesant sur les carburants qui est aujourd’hui pointée du doigt par les automobilistes français, une partie d’entre eux appelant à une journée de blocage des routes le 17 novembre prochain.

Les principales évolutions des taxes

Depuis avril 2014, les taxes intérieures de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) intègrentune contribution climat-énergie, taxe carbone dont le niveau est rehaussé chaque année (44,6 €/t de CO2 en 2018 et 55 €/t de CO2 en 2019, avec une cible de 86,2 €/t de CO2 en 2022)(5). La chute des cours du pétrole entamée mi-2014 a longtemps « rendu indolore la tarification du carbone dont l’introduction a été faite en catimini, sans la moindre pédagogie à l’égard des électeurs rendu indolore la tarification du carbone dont l’introduction a été faite en catimini, sans la moindre pédagogie à l’égard des électeurs », rappellent Christian de Perthuis et Anouk Faure.

L’autre grande évolution en matière de fiscalité est la suppression progressive de l’avantage historique du gazole, engagée en 2014 et confirmée en 2017 par Nicolas Hulot(6), au nom de la lutte contre la pollution atmosphérique. La TICPE pesant sur le diesel, actuellement plus faible que celle appliquée sur les essences, est ainsi plus fortement augmentée chaque année en vue d’un alignement des fiscalités entre ces carburants en 2021.

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L’écart de prix entre le gazole et le SP95 se réduit, principalement en raison de l’alignement progressif des fiscalités de ces carburants. (©Connaissance des Énergies)

En 2019, « la fiscalité du diesel augmentera de 6,5 c€/l et celle de l’essence de 2,9 c€/l », avait indiqué le ministère de la Transition écologique et solidaire lors de la présentation du projet de loi de finances en septembre 2018.

Les questions qui se posent aujourd’hui

L’histoire récente montre que les évolutions des cours du pétrole sont extrêmement difficiles à anticiper (le cours du Brent est remonté de près de 17% entre le 3 octobre et le 6 novembre). Les prévisions actuelles sont particulièrement incertaines alors que les sanctions américaines contre les exportations iraniennes de pétrole sont entrées en vigueur le 5 novembre, « la pression pouvant s’accentuer à court terme dans l’hypothèse d’une nouvelle contrainte sur l’offre ou s’atténuer à terme en particulier si l’offre américaine (ndlr : huile de schiste) se renforce », indique IFP Énergies nouvelles.

En ce qui concerne la forte fiscalité pesant sur les carburants en France, Emmanuel Macron et le gouvernement ont affirmé à plusieurs reprises ne pas vouloir faire marche arrière, tant sur la montée en puissance de la composante carbone que sur la hausse de la fiscalité affectant plus spécifiquement le gazole. Dans le contexte de hausse des cours du pétrole, « la tentation est grande de ralentir, voire d’interrompre la montée en charge de la fiscalité énergétique », reconnaissent Christian de Perthuis et Anouk Faure. Ceux-ci rappellent toutefois que cette mesure, « peut-être populaire […] consisterait à tourner le dos à nos responsabilités climatiques et environnementales », quelques semaines seulement après les rappels à l’ordre du GIEC.

Des mesures compensatoires sont envisagées et pourraient faire l’objet d’une annonce d’ici au 17 novembre. Emmanuel Macron a notamment cité en exemple « l’aide au transport » mise en place dans les Hauts-de-France qu’il souhaite défiscaliser : les salariés habitant à plus de 30 kilomètres de leur lieu de travail n’ayant pas d’autre choix que d'utiliser leur véhicule peuvent bénéficier d'une aide régionale au transport de 20 euros par mois.

L’opposition a entre autres également suggéré la mise en place d’un chèque carburant destiné aux Français n’ayant pas accès aux transports en commun, sur le modèle du chèque énergie qui aide les ménages modestes à payer leurs factures de chauffage ou des travaux de rénovation dans leurs logements. Le gouvernement souhaite par ailleurs doubler, à partir de 2019, la prime à la conversion versée pour le remplacement de vieux véhicules, principalement à motorisation diesel(7)à l'aide d'une contribution des constructeurs automobiles.

L’affectation des recettes de la fiscalité écologique fait par ailleurs l’objet de nombreuses critiques de l’opposition qui met en cause la faible part directement « fléchée » vers la transition écologique (de l’ordre de 20% des 37,7 milliards de recettes attendues de la TICPE en 2019(8)).

Précisons que l’impact de la taxe carbone entre 2014 et 2018, aujourd’hui dénoncé par les automobilistes français, a été « plus marqué sur les prix du gaz naturel et du fioul domestique que sur les carburants qui sont fortement taxés par ailleurs » selon Christian de Perthuis et Anouk Faure.

Pétrole: La production mondiale doit être réduite d'un million de barils par jour ..

ENERGIE FOSSILE Le ministre de l’Energie saoudien a préconisé une baisse de la production pour « équilibrer le marché »…

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Une raffinerie de pétrole à Marl, en Allemagne (image d'illustration). — PATRIK STOLLARZ / AFP

Le ministre saoudien de l’Energie a déclaré, ce lundi, qu’il était nécessaire de réduire la production mondiale de pétrole d’un million de barils par jour, afin d’équilibrer le marché. Khaled al-Faleh a cité les conclusions d’une analyse technique lors d’une conférence sur l’énergie à Abu Dhabi.

La veille, Khaled al-Faleh avait annoncé lors d’une réunion entre pays membres de l’Opep et non membres du cartel, que le royaume saoudien allait réduire sa propre production. Cette baisse entraînera en décembre une diminution des exportations de 500.000 barils par jour par rapport à novembre. « L’analyse technique que nous avons passée en revue hier révèle que nous avons besoin d’une réduction approchant un million de barils par jour pour équilibrer le marché », a dit le ministre ce lundi.

Chute de 20 % des cours du pétrole

Il a par ailleurs noté qu’il y avait eu une accumulation des stocks et que « les 25 (pays) producteurs ne permettront pas que cela se poursuive ». « Les signaux que nous vous avons envoyés hier » veulent dire que « nous ferons (….) ce qu’il faudra pour équilibrer le marché », a ajouté Khaled al-Faleh. Dimanche, les grands producteurs de pétrole ont affirmé que l’offre mondiale de brut l’année prochaine surpasserait la demande, appelant à l’adoption de « nouvelles stratégies » basées sur des ajustements de la production.

Pris en étau entre un bond de la production chez quelques grands pays producteurs et la crainte d’une baisse de la demande, les cours du pétrole ont chuté de près de 20 % en un mois, après avoir pourtant culminé début octobre à leur plus haut niveau depuis quatre ans.

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Comprendre le dessous des cartes..

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Les vrais dessous de cette affaire sur les taxes, en augmentation, comme du pétrole et de la production de pétrole..

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Pétrole: Trump espère que l’Opep ne réduira pas sa production et fait chuter les cours

l’Opinion 

13 novembre 2018 à 07h31

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Le président américain, Donald Trump.© Ron Sachs/NEWSCOM/SIPA

Les prix fluctuent, la demande grimpe, et le président américain vient ajouter son grain de sel. Le pétrole a terminé en repli lundi 12 novembre sur le marché new-yorkais Nymex, étant repassé dans le rouge après les propos de Donald Trump. Le chef de l’Etat américain a dit qu’il espérait qu’il n’y aurait pas de baisse de la production malgré les propos de Riyad affirmant le contraire. « On peut espérer que l’Arabie saoudite et l’Opep ne réduiront pas leur production de pétrole. Les prix du pétrole devraient être nettement plus bas si on se base sur (le niveau de) l’offre », a écrit Donald Trump sur son compte Twitter.

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Trump demande à l'Opep de faire baisser le prix du pétrole - Infos Reuters

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Donald J. Trump

✔@realDonaldTrump

Hopefully, Saudi Arabia and OPEC will not be cutting oil production. Oil prices should be much lower based on supply!

72,6 k

19:21 - 12 nov. 2018

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31,4 k personnes parlent à ce sujet

Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 26 cents, soit 0,43 %, passant sous la barre de 60 dollars le baril, à 59,93 dollars. Le Brent a cédé de son côté six cents (- 0,09 %) à 70,12 dollars. Les cours du pétrole alignent une 11e séance de baisse d’affilée, après être brièvement remontés en séance en réaction aux propos du ministre saoudien de l’Energie.

Réunion début décembre. Khalid al Falih a déclaré que l’Opep et ses alliés s’entendaient sur la nécessité de réduire l’offre mondiale d’environ un million de barils par jour l’an prochain par rapport à son niveau d’octobre. Le ministre a annoncé que l’Arabie saoudite allait diminuer son offre de 500 000 barils par jour en décembre.

Les cours du pétrole sont retombés d’environ 20 % au cours du mois qui vient de s’écouler, alourdis par une augmentation de l’offre mondiale et la menace de ralentissement de la demande, notamment de pays dont la devise s’est dépréciée face au dollar, entraînant une érosion de leur pouvoir d’achat.

Pour autant, au troisième trimestre, la consommation a atteint un record absolu à 100 millions de barils/jour. Le marché reste dans l’expectative, attendant la réunion plénière de l’OPEP et des grands producteurs non-OPEP le 5 décembre prochain à Vienne.

(Avec Reuters)

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Plus que jamais, c'est aux Etats-Unis que bat le cœur du pétrole

Ces derniers temps, les cours du brut sont largement influencés par les Etats-Unis. Son président va multiplier les dérogations pour permettre à l'Iran d'exporter son pétrole.

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"Je ne veux pas faire monter les prix à 100 ou 150 dollars", a affirmé le président américain, Donald Trump en conférence de presse au lendemain des élections de mi-mandat. L’enjeu est bien trop important. Ne voulant pas faire bondir le marché pétrolier, avec un embargo total sur les exportations iraniennes de pétrole, imposées le 5 novembre, le président américain a préféré accorder des dérogations pour six mois, autorisant huit pays, dont la Chine et l’Inde, à importer du pétrole iranien. Les analystes estiment que ces sanctions réduiront les exportations de l’Iran d’un million de barils par jour (bpj), soit un impact comparable aux sanctions appliquées par le président Obama.

Production à plein régime

Dans le même temps, l’industrie pétrolière américaine tourne à plein régime, avec un nouveau record de 11,6 millions de barils d'or noir chaque jour. Face à cette augmentation de la production, plus rapide que prévue, "le départementde l'Energie prévoit désormais[…]

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Pétrole : une guerre des nerfs et stratégie pour le pétrole entre les U.S.A. et l’Arabie Saoudite..

lun 12 nov 2018

THERMIQUE , BRÈVE

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Le 11 novembre 2018 n’aura pas été que le temps d’une commémoration de la Grande Guerre à Paris. Parallèlement, les pays de l’OPEP et les producteurs de pétrole non membres du cartel se sont retrouvés à Abu Dhabi. Alors que tous les analystes prédisaient une hausse des cours, c’est la crainte d’un crack qui occupe aujourd’hui tous les esprits. Aussi, l’Arabie Saoudite prévoit de baisser sa production de pétrole de 500.000 barils/jour dès décembre 2018.

Une baisse des cours non anticipée

Pas d’accord, mais une même vision. C’est ainsi que s’est conclue la réunion des producteurs de pétrole. En effet, le 11 novembre 2018, les membres de l’OPEP avaient rendez-vous avec de grands producteurs comme la Russie. La réunion d’Abu Dhabi (Emirats arabes unis) s’est donc tenue pour trouver une stratégie face à l’effondrement des cours du pétrole. En un mois, l’or noir a baissé de 20 %. Une évolution qui contraste avec les prévisions des analystes et le du prix du carburant à la pompe pour les consommateurs français.

Le décalage ressentit par les ménages s’explique par un report de deux à trois mois entre les cours du pétrole sur les marchés et leur répercussion à la pompe (le temps que les stocks soient écoulés). Ainsi, la forte baisse du mois d’octobre devrait être visible en janvier 2019.

De son côté, le ministre saoudien de l’Energie Khaled al-Faleh a reconnu que cela avait « surpris » dans un contexte qui était dominé par la crainte d’une pénurie de pétrole. Les nouvelles sanctions contre l’Iran devaient effectivement faire monter les cours mondiaux, mais plusieurs pays dont la Russie, ont tellement augmenté leur production que l’absence du pétrole iranien sur le marché a été effacée. Vendredi, le baril de Brent est passé sous la barre des 70 dollarsune première depuis avril tandis que le WTI (West Texas Intermediate) poursuit sa chute sous les 60 dollars.

L’Arabie Saoudite met le pied sur le frein

Le spectre d’un effondrement identique à celui de 2014 est désormais dans tous les esprits. D’autant plus que la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis reste élevée et que la croissance chinoise ralentit fortement. Le premier moteur de l’économie mondiale se grippe et les besoins en pétrole baissent. Afin de répondre à cette problématique, l’Arabie Saoudite a fait savoir qu’elle baisserait de 500 000 barils son niveau de production dès le mois de décembre. Le nombre de barils produits chaque jour passera de 10,7 millions à 9,9 millions en mai prochain. Les pays producteurs se disent prêts à des ajustements, mais aucune action concertée n’a pour le moment été arrêtée.

La réunion de l’OPEP prévue à Vienne en décembre prochain sera d’une importance cruciale sur les cours du pétrole dans les prochains mois. L’Arabie Saoudite semble avoir été entendue en ces premières heures du lundi 12 novembre 2018 puisque les cours du pétrole ont augmenté de près de 2 % à l’ouverture des marchés. Va-t-on assister à un nouveau changement de direction avec cette stratégie qui vise à « équilibrer » le marché ? Si tel était le cas, une question demeure : à quel niveau sera la colère des Français le 17 novembre 2018 ?

Entre temps, la hausse de la fiscalité et la hausse des cours du pétrole alimentent la grogne. Acceptée avec l’accord de Paris, la taxe carbone, devenue symbole de l’écologie punitive, est de moins en moins populaire. Interrogée sur France Inter le 9 novembre 2018, la députée Bénédicte Peyrol explique cependant que seul ce « signal prix » permettra de changer les comportements. Reste à convaincre les manifestants que « l’isofiscalité » marche…

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[Pétrole] Alors que Total fore toujours plus en Angola, l’Arabie Saoudite va réduire sa production

TOTAL , L'USINE MATIÈRES PREMIÈRES , PÉTROLE , ANGOLA , ARABIE SAOUDITE 

PUBLIÉ LE 12/11/2018 À 07H34

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Face à la dégringolade du prix du brut de pétrole, l’Arabie Saoudite a décidé de réduire sa production. Les pays membres de l’Opep pourraient faire de même. Au même moment, Total annonce pourtant forer de nouveaux puits en Angola.

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Photo ci-dessus installation de raffinage.

Face à la dégringolade du prix du brut de pétrole, l’Arabie Saoudite a décidé de réduire sa production.

Les annonces dans le pétrole se suivent mais ne ressemblent pas. Samedi 10 novembre, le groupe Total a fait savoir qu'il prévoyait de forer dans treize nouveaux puits du bloc 17 de l'offshore angolais, afin de maintenir sa production de pétrole à 400 000 barils par jour dans ce pays jusqu'en 2023. Ces puits permettront de relier des champs annexes à des plates-formes existantes, explique le groupe pétrolier français. La production est attendue en 2020 pour le projet baptisé Clov 2 et en 2021 pour Dalia 3, précise-t-il dans un communiqué.

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0,5 million de barils par jour en moins pour l'Arabie Saoudite

Pourtant après avoir progressé début octobre 2018 à leur plus haut niveau en quatre ans, les cours du pétrole ont perdu un cinquième de leur valeur en un mois. Une chute liée aux craintes d'une demande en berne et à une hausse de la production. C’est pourquoi l’Arabie Saoudite a pris les devants. Craignant une surabondance de l'offre, le ministre de l’Energie du premier exportateur mondial de pétrole a annoncé le 10 novembre une baisse de production de 0,5 million de barils par jour en décembre.

Le lendemain, lors d’une réunion à Abou Dhabi de pays membres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et non membres du cartel, les grands producteurs de pétrole ont reconnu que l'offre mondiale de brut surpasserait l’an prochain la demande, appelant à l'adoption de "nouvelles stratégies" basées sur des ajustements de la production.

Les Etats membres de l'Opep et les pays exportateurs associés à l'organisation sont majoritairement favorables à une réduction de l'offre mondiale de brut, a expliqué le ministre omanais du Pétrole. "Beaucoup d’entre nous partagent ce point de vue", a déclaré Mohammed ben Hamad al Roumhi, qui a toutefois refusé d'avancer des chiffres: "nous avons besoin d'un consensus". La Russie s'est ainsi engagée à s'aligner sur tout nouvel accord permettant de limiter la production.

(Avec Reuters)

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Total consolide sa position sur le champ pétrolier géant d'Abu Dhabi

Evolution du cours du « Brent » de 2007 à 2015..

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Le prix du baril de pétrole brut coté à New York a plongé mardi à la clôture, affichant un record historique de douze séances de baisse de suite, en raison d'inquiétudes sur un excès d'offre sur le marché mondial. 

Sur le
New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de décembre a cédé 4,24 dollars, à 55,69 dollars, sa plus forte baisse en une séance depuis septembre 2015. Il clôture à l'occasion à son plus bas niveau depuis novembre 2017

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
Opep) s'est inquiétée mardi d'une offre excédentaire de brut sur le marché, avec une demande plus faible que prévu. 

La croissance de la demande mondiale cette année est ainsi désormais
attendue à 1,50 million de barils par jour (mbj) par rapport à 2017, une révision à la baisse de 40.000 barils par jour par rapport au mois dernier

"Ces éléments de l'
Opep ont représenté la cerise sur le gâteau pour les investisseurs" déjà inquiets, a observé John Kilduff d'Again Capital

Le marché a en effet cumulé douze séances d'affilée de baisse, du jamais vu depuis la création du contrat à terme sur le
WTI en 1983

"
On glisse progressivement vers un excès en terme d'offre", a admis le spécialiste. 

L'
Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis ont en effet augmenté leur production en octobre, sous la pression des Etats-Unis, pour faire face à un retour des sanctions américaines contre l'Iran début novembre. Et les producteurs américains continuent parallèlement à pomper de plus en plus d'or noir, la production atteignant dans le pays un niveau record. 

Or
Téhéran a bénéficié depuis de dérogations temporaires pour continuer à exporter son pétrole vers huit pays, augmentant de fait le brut en circulation. 

Du côté de la demande, la
Chine, affectée par un ralentissement économique, et les pays du Moyen-Orient, ont vu leurs besoins ralentir d'après les chiffres de l'Opep

Le plongeon des cours du brut survient alors que l'
Arabie saoudite a estimé lundi indispensable de réduire la production mondiale de pétrole d'un million de barils par jour afin d'équilibrer le marché. L'initiative a toutefois été critiquée par le président américain Donald Trump

Malgré tous ces éléments, "
le marché chute au-delà du raisonnable", a commenté Phil Flynn de Price Futures Group

"
Mais il semble difficile d'interrompre la fuite en avant." 

afp/rp 

Macron veut « endormir » qui, avec ses propos ?..


Emmanuel Macron

✔@EmmanuelMacron

Nous avons décidé, le President Trump et moi-même, de travailler ensemble à la stabilité du Moyen-Orient, ce qui aura des conséquences positives sur le prix du pétrole.

5,217

3:52 PM - Nov 10, 2018

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L’économie Mondiale, en chiffres, année 2015..

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Ryad engagé dans une guerre des prix contre le pétrole "de schiste" américain

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Les prix de l’or noir n’ont jamais été aussi bas depuis 5 ans, réaction à la décision du cartel de maintenir sa production actuelle malgré une offre surabondante. En cause : les pays du Golfe, l’Arabie saoudite en tête
Les producteurs et les compagnies pétrolières font face à une lente reprise économique, à une baisse de la demande età l’augmentation de la production de pétrole de schiste américain.
Alors question : l’
OPEP peut-elle obtenir ce qu’elle veut de cette politique de maintien de prix bas ?

C’est sans doute une nouvelle ère qui débute avec la décision de l’OPEP de reconduire son plafond de production.
A Vienne, les ministres du pétrole du cartel ont
décidé jeudi dernier de maintenir le pompage actuel à 30 millions de barils par jour, et ce malgré la faiblesse économique, en particulier en Europe et en Chine. Comme prévu, les prix du brut s’effondrent à leur plus bas en 5 ans.

Il n’y avait pourtant pas unanimité.
D’un côté les pays en faveur d’une réduction de la production comme le Venezuela, la Libye et l’Iran – qui souffrent de prix bas.
De l’autre, les producteurs en faveur du statu quo: Arabie saoudite, Émirats arabes unis ou encore Koweït.

Ryad s’est opposé à toute baisse. Raison invoquée : l’OPEP coure le risque de perdre des parts de marché de façon permanente face aux producteurs américains de pétrole de schiste. Seule façon selon le pays de se battre est de maintenir des prix bas. Objectif : saper la rentabilité des producteurs américains alors le pétrole de schiste coûte plus cher à extraire.

Daleen Hassan, euronews
Jusqu’où pourrait aller la baisse des prix du pétrole ?

Nour Aldeen Al Hammoury, spécialiste en stratégie des marchés chez ADS securites

“La clôture la semaine dernière en dessous de 65 dollars pour le brut léger américain et à moins de 70 dollars pour le Brent me semble très négatif à court et moyen termes. Sans intervention des producteurs et avec le ralentissement de l‘économie mondiale, les prix sont susceptibles de diminuer encore au cours des prochaines semaines. On pourrait voir le brut WTI à $ 60 et le Brent à 65 $.

euronews

Quels sont les scénarios possibles aujourd’hui pour le marché du pétrole ?

Nour Al Aldeen Hammoury:

Sa dépendance sur les données, la poursuite de la faiblesse économique en Asie, notamment au Japon et en Chine, ainsi que celle de l’Europe. Il est probable que tous ces facteurs maintiennent une pression continue sur les prix.

euronews

Les pays du Golfe semblent détendus, malgré l’effondrement des prix. 
Comment ont-ils prévu de faire face à une baisse des revenus, qui pourrait durer longtemps ?

Nour Aldeen Al Hammoury

“Pour l’instant la région du Golfe, en particulier a des réserves conséquentes, donc la baisse des prix du pétrole ne sera pas un gros problème à court terme. 
Cependant sur le long terme, les gouvernements pourraient être contraints de réduire les dépenses et d’augmenter les impôts. Toutefois, ils sont en train d’augmenter les prix à l’exportation vers l’Asie, ce qui est une autre solution à court terme au milieu des tensions géopolitiques actuelles dans la région.”

euronews

Il y a aussi des aspects politiques en jeu ici, quels sont-ils ?

Nour Eldeen Al Hammoury

“Vous ne pouvez pas déconnecter la politique du prix du pétrole. Il y a beaucoup de discussions en ce moment, le monde est en train de peser sur la Russie par le biais des prix du pétrole. La chute des prix pourrait forcer les Russes à revoir leurs politiques en ce qui concerne la Crimée et l’Ukraine. Il pourrait y avoir un impact sur les exportateurs en Russie.

Mais la principale raison de la baisse des prix du pétrole est le ralentissement économique mondial, notamment en Chine, au Japon et en Europe “.

Pour finir sur une forme, non pas, en guise de queue de poisson, mais, en info complémentaire..

Il n’y a pas que le P.S.G. , en parlant du Qatar..

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Et avec tout ça notre président « jupitérien » trouve encore le moyen de rire, et sinon..d’en rire..

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Photo ci-dessus, à l’époque, durant la campagne électorale de Mr. Macron, à côté de Mr. Philippe de Villiers, au Puy du Fou.

Retraite blousons noirs

La vraie situation tragique de bon nombre de familles en France aujourd’hui..

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Et ou il est question de remettre à nouveau au goût du jour le carburant vert dit économique, alors que celui-ci ne l’est pas du tout, et, de plus, très polluant, alors ?

Guère mieux pour la voiture électrique.

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Là-dessus, on voudrait que tout le monde se mette à la voiture électrique..

Qu’en est-il ?..réellement..

 [Véhicule électrique] Quand Renault 
appelle à l’aide les géants de l’énergie

 

AURÉLIE BARBAUX L'USINE AUTO , CONSTRUCTEURS , EDF , RENAULT , TOTAL 

PUBLIÉ LE 11/10/2018 À 16H00

Renault vient d’annoncer des partenariats avec EDF, Total et Enel dans la mobilité électrique. Ils devraient l’aider à développer un écosystème intelligent qui rende ses voitures électriques compétitives.

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Renault a passé des partenariats avec EDF, Total et Enel© Arnaud TAQUET/PRODIGIOUS.

Les alliances vont être la clé pour imposer les véhicules électriques aux particuliers. Et pas de place aux partenariats exclusifs. Pour construire un écosystème intelligent de véhicules et bornes de charge qui permettent aux voitures électriques de devenir compétitives comparées aux véhicules thermiques, les constructeurs doivent faire feu de tout bois.

Ils ne peuvent pas avancer seuls ni faire la fine bouche, et accepter la compétition. Comme dans le plan E-mobilité européen d’EDF, présenté le 11 octobre, l’électricien français annonçait d’emblée des partenariats avec RenaultPSANissan et Valeo, aujourd'hui, c'est Renault qui annonce des partenariats avec trois énergéticiens en compétition sur la fourniture d’énergie : EDF, Total et l’italien Enel.

Impossible de travailler seul " On ne peut travailler tout seul pour rendre le véhicule électrique abordable. On a besoin de coopérer avec de nombreux acteurs dont EDF" de , explique Eric Feunteun, directeur de programmes véhicules électriques et nouveaux business de Renault. Mais à chaque énergéticien ses atouts.

L’accord signé avec EDF portera sur trois points. D’abord l’adaptation de l’autoconsommation autour des offres "Mon soleil et moi" d'EDF avec du stockage pour proposer un smart charging à valeur ajoutée pour le client final. Ensuite, l’extension du concept des îles intelligentes (smart islands), testé par Renault à Madère, en outremer et en Corse, en commençant par la Réunion. Le troisième axe du partenariat porte sur la mise en place d’offres d’électricité verte pour la charge des batteries.

Des accords ciblés

Avec Total et la start-up Jedlix, Renault va lancer une application smartphone de recharge intelligente des véhicules électriques en France, Z.E Smart Charge, au premier semestre 2019. Là, pas d’autoconsommation comme avec EDF, mais l’offre commune comprendra aussi l’accès à une électricité verte à bas prix, donc concurrente des offres d’EDF

Quant au partenariat avec Enel X, filiale de l’électricité italien Enel, il portera aussi sur la recharge intelligente et surtout sur les infrastructures de charge en Italie avec le soutien de projets européens comme EVA+, un réseau de charge rapide qui couvre l’Autriche et l’Italie.

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Macron n’interdit pas les « gilets jaunes », ni ce mouvement de blocage prévu le samedi 17 novembre 2018, mais, Edouard Philippe, quand à lui, prévient de suite..

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Le Premier ministre Edouard Philippe a mis en garde mercredi les "gilets jaunes", qui lancent une opération de blocages des routes à travers la France samedi, leur rappelant que "la loi s'applique" et que "l'entrave à la circulation, c'est sanctionné". 

"Je le dis aux Français :
vous avez le droit de manifester, bien sûr, mais il faut prendre ses responsabilités et respecter la loi", a averti Edouard Philippe sur RTL

Tout en se disant "
attentif aux inquiétudes, à l'angoisse, parfois la colère" des Français, il a rappelé que "la liberté de manifester passe par des déclarations (en préfecture, NDLR), par la prise de responsabilité de chacun". "On prend un risque si on ne respecte pas la loi", a insisté le Premier ministre. 

"Si certains axes venaient à être bloqués et qu'on en a besoin pour faire passer les pompiers, les ambulances, ça mettrait en péril la sécurité des Français et bien entendu, on prendra les mesures qui s'imposent", a-t-il affirmé. 

La veille, le ministre de l'Intérieur
Christophe Castaner avait déjà indiqué que le gouvernement n'accepterait "aucun blocage total" le 17 novembre. "Partout où il y aura un blocage, et donc un risque pour les interventions de sécurité et aussi la libre-circulation, nous interviendrons", a-t-il prévenu. 

Des
collectifs de citoyens, baptisés "gilets jaunes", ont appelé à une journée de blocage des routes et de points stratégiques samedi pour protester notamment contre la hausse du prix des carburants. 

Plusieurs centaines d'actions sont répertoriées sur les réseaux sociaux qui catalysent le mouvement. 

Cette mobilisation, qui se veut apolitique, a reçu le soutien de plusieurs partis d'opposition, du
Rassemblement national de Marine Le Pen à la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon en passant par Les Républicains de Laurent Wauquiez qui participera lui-même à une manifestation samedi dans son département de Haute-Loire

Pour terminer

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Il faut que la solidarité se créée et se  fasse et soit à la hauteur des attentes de toutes les Françaises et de tous les Français pour ce mouvement de blocage du samedi 17 novembre 2018 !

Si la solidarité ne se fait pas, alors, nous pourrons dire : « comme depuis, maintenant 36 ans, et surtout à présent, nous poursuivrons, pire que sous Hollande, et avec Macron comme un Hollande bis, mais..bien pire !!! »…

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Photo ci-dessus – quitter le nucléaire pour se tourner vers le charbon.

Elle est où  « l’énergie renouvelable », dans tout ça, et dans le cadre de la transition énergétique ?...

En guise de conclusion

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Il faudrait qu’il puisse exister une réelle participation à de nombreux citoyens, dans le cadre d’un groupe collectif, pour prendre part, à l’Assemblée Nationale, comme au Sénat, sur des sujets qui concernent l’ensemble de la population, et non pas, que ce soit l’Etat seul et le gouvernement seul qui décident, sans réelle concertation..

 

 

 

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Commentaires
Z
Les Gilets jaunes ne cherchent pas les subtilités des taxes et les causes partagées de leur augmentation. Tout ce qu'ils voient, comme je l'ai un peu exprimé dans mon article, c'est que plus et moins et plus égal au total plus de prélèvement en moins d'argent pour vivre... Leur spontanéité vient de là ! Et ils ont raison !<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne journée à toi
Répondre
J
Bonsoir Guyenne.<br /> <br /> Si tu vas, sans te critiquer, ni pour le..ça défile.., mais vers le milieu et bas de l'article mis, mardi, mercredi, comme aujourd'hui, alors tu trouveras la "solution", au fait évoqué du prix du carburant..<br /> <br /> Mais, le plus sournois, et pernicieux, reste, tout de même la T.I.P.P. (avant..), et, depuis, la fameuse T.I.C.P.E.<br /> <br /> Sans oublier que, tout en tenant compte de cette taxe, appelée "T.I.C.P.E.", il faut savoir que l'Etat rajoute encore une louche, en mettant une T.V.A. sur..la T.V.A., un comble; et, je ne mens pas !<br /> <br /> Au bas mot, le prix d'un litre de carburant "gazoil", pour voiture "diesel", nous coûterait, à peine..75 cents d'Euros !!!<br /> <br /> La vraie "arnaque", en fait, c'est tout cela..<br /> <br /> L'augmentation exagérée des carburants à la pompe, depuis, le 1er janvier de cette année 2018, tout en avançant, mois après mois, mais surtout, celle, plus récente, à partir de septembre, et surtout..début octobre, a fait que cela a fait déborder le vase (et pas de Soissons..). L'Etat s'est, tout simplement servi, là-dessus, et sur le dos de l'ensemble des Françaises et des Français (dont plus démunis..), pour..tout simplement..rééquilibrer leurs budgets, et surtout en dépenses, en parlant du budget de fonctionnement de l'Etat. Car, l'Etat, enfin, disons plutôt Macron, ne veut absolument pas baisser le train de vie de l'Etat et du gouvernement. Ils ont profité par ce biais, pour rééquilibrer leurs comptes, sachant que le budget 2018, pas encore bouclé ni ficelé, n'a pas été entièrement "validé"(Cour des comptes..), sans compter le nouveau "projet" et P.L.F. 19 ou Plan de Finance 2019 qui n'est toujours pas "accepté" et..validé, en aval, pour accord...<br /> <br /> Relis bien.. 75% du prix d’un litre de carburant … n’est donc pas du carburant !<br /> <br /> Bonne soirée et sinon fin de soirée..Denis.<br /> <br /> <br /> <br /> P.S.: sans rancune, pour la longueur de mon article, mais, il fallait bien que je développe pour la "compréhension", et..pour ceux qui lisent, pour essayer de comprendre.
Répondre
G
Salut Denis<br /> <br /> Encore une fois, tu développes en veux-tu en voilà, des pages et des pages que mon petit ADSL peine à charger et que, par sincérité, j'avoue me contenter de survoler. Toi qui est si habile à définir les tenants et les aboutissants d'une affaire ou économie, j'aimerais que tu résume la situation comme je l'avais fait avec le blog Orange. En me basant sur un article d'auto-plus je m'étais amusé à effectuer le calcul réel des taxes sur le carburant. Un lecteur du blog m'avait laissé un commentaire laconique en précisant que ce n'était pas ainsi qu'il fallait calculer. Pourtant, je n'avais fait qu'imiter le journaliste d'Auto Plus. Connaissant, en cette année du début du 21ème siècle, le prix de revient du carburant aux pompes part du pompiste incluse, j'avais fait la soustraction sur le prix payé par le consommateur, la différence ainsi trouvée constituant le montant des taxes diverses. Au lieu des 80 % dont nos médias parlaient en général et comme me l'avait signalé mon lecteur le taux était de 280 %.<br /> <br /> L'intervenant, contrairement à moi, avait dû connaître les "maths" modernes et ma solution a dû lui paraître trop simpliste donc erronée. Je m'en remets donc à toi pour une éventuelle démonstration (sourire).<br /> <br /> Je constate simplement que le prix du baril augmentant ou diminuant n'a aucune influence sur le prix du carburant à la pompe ni même son prix de revient au moment du remplissage des cuves...<br /> <br /> Bons calculs et à plus !
Répondre
Ecologie vraie et réelle..
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