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Ecologie vraie et réelle..
7 janvier 2019

Honte à la France..Honte à Macron..Honte à Banjamin Grivaux..

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Honte à la France..Honte à Macron..Honte à Banjamin Grivaux..

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Ce que dénoncent les Gilets jaunes, c'est tout simplement la paupérisation « A l'heure où la France pauvre et modeste des Gilets jaunes fait savoir ses ...

Le message clair des Gilets jaunes à BHL (M. Onfray) — Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie..

Publié le novembre 19, 2018 par FNACAB

Ce que dénoncent les Gilets jaunes, c’est tout simplement la paupérisation « A l’heure où la France pauvre et modeste des Gilets jaunes fait savoir ses difficultés à se nourrir, à se loger, à se vêtir et son impossibilité d’offrir des sorties, des loisirs ou des vacances à ses enfants, Carlos Ghosn, grand patron français (mais aussi brésilien […]…

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Comment jeter de l’huile sur le feu..

La veille de l’Acte VIII, le vendredi 4, et donc juste avant le samedi 5 janvier 2018..

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Le porte-parole du gouvernement, en la personne d’un certain Benjamin Grivaux, faisait une déclaration fracassante et pour le moins provocatrice !..

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« Les gilets jaunes..des agitateurs.. »

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Griveaux : “les “gilets jaunesveulent renverser le gouvernement

Par 

Auteur

valeursactuelles.com

/ Vendredi 4 janvier 2019 à 15:46

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Benjamin Griveaux. Photo © Jacques Witt/SIPA

Rentrée politique. En direct depuis le palais de l’Elysée, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a fait sa rentrée politique, en tançant les “gilets jaunes” perturbateurs, mais aussi en faisant le mea culpa du gouvernement. 

Benjamin Griveaux commence fort l’année. Depuis le palais de l’Elysée, le porte-parole du gouvernement a voulu dresser une sorte de bilan du mouvement des « gilets jaunes », relayé par BFMTV

Griveaux condamne les « agitateurs qui veulent l’insurrection »

Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre a commencé par faire la leçon aux « gilets jaunes ». Pour lui, depuis les annonces du gouvernement,« le mouvement dit des ‘gilets jaunes’, pour ceux qui restent encore mobilisés, est devenu le fait d’agitateurs qui veulent l’insurrection, et au fond renverser le gouvernement ». Deux jours après l’arrestation d’un des leaders du mouvement, Eric Drouet, relâché par la suite, Benjamin Griveaux juge que le mouvement est désormais « engagé » dans un « combat politique pour contester la légitimité du gouvernement et du président de la République »

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BFMTV

✔@BFMTV

Benjamin Griveaux: "Le mouvement des gilets jaunes est devenu le fait d'agitateurs qui veulent renverser le gouvernement"

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13:41 - 4 janv. 2019

275 personnes parlent à ce sujet

Un mea culpa en trois temps 

Mais le porte-parole du gouvernement a quand même tenu à mettre le doigt sur trois reproches qu’adressent « nos concitoyens » au gouvernement. Il reconnaît d’abord que les « changements [n’ont pas été] suffisamment substantiels et concrets dans leur vie de tous les jours », avant de certifier qu’il est « indispensable de redonner du sens dans un monde où tout semble interchangeable, où les valeurs se brouillent, où il faut chaque jour lutter pour ne pas céder à l’immédiateté du moment, afin de retrouver une vraie vitalité politique ». Enfin, il appelle le gouvernement à aller « encore plus loin dans le changement », et à être « encore plus radicaux dans nos méthodes, dans nos manières de faire, dans notre style ».

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BFMTV

✔@BFMTV

Benjamin Griveaux: "Nous devons aller plus loin dans le changement, être plus radicaux dans nos méthodes"

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13:34 - 4 janv. 2019

866 personnes parlent à ce sujet

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"Plus..radicaux.."..

Si l’on avait souhaité mettre de l’huile sur le feu, on ne s’y serait pas pris autrement…

Acte VIII : des rassemblements dans toute la France

Des déclarations qui n’empêcheront pas l’Acte VIII du mouvement des « gilets jaunes » de se dérouler sur tout le territoire. A Paris, un rassemblement déclaré devrait avoir lieu place de l’Hôtel de Ville avec une allocution « en réponse aux vœux du président », d’après Le Parisien. Allocution dont le texte a déjà été publié sur Twitter, par Priscillia Ludosky, autre figure du mouvement.

Allocution qui sera lue samedi 05.01 à 14h Paris Hôtel de ville en réponse aux vœux du Président #GiletsJaunes #Acte8 #LaFranceEnColere #Page1

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Une marche devrait ensuite permettre aux manifestants de rejoindre l’Assemblée nationale. Sur Facebook, une dizaine d’autres évènements visent la capitale, dont un sur les Champs-Elysées, ou un autre pour « continuer de faire le siège des médias ». D’autres manifestations sont évidemment prévues en province, notamment à Rouen, Toulouse, ou encore Bordeaux

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Mobilisation en hausse, Griveaux évacué : que retenir de l'acte 8 des Gilets jaunes ?

Devant l’hôtel de ville..

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Après l'acte VIII des gilets jaunes, Macron condamne "l'extrême violence venue attaquer la République"..

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Quelle République ???..

À Paris, les locaux du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux ont été pris pour cible.

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GILETS JAUNES - "Une extrême violence est venue attaquer la République." A l'unisson, Emmanuel Macron et les membres du gouvernement ont condamné les faits de violences qui ont émaillé l'acte VIII de la mobilisation des gilets jaunes ce samedi 5 janvier.

Plusieurs incidents ont été répertoriés en province, où des milliers de manifestants se sont réunis dans plusieurs grandes villes. La manifestation parisienne a elle été marquée par des violences contre des gendarmes sur la passerelle Sédar-Senghor, ainsi que par l'intrusion de plusieurs individus -dont certains portant un gilet jaune- dans la cour du ministère du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, qui a dénoncé une "attaque inadmissible contre la République".

Prenant la parole sur Twitter, le président de la République a dénoncé une "extrême violence" contre la République, "ses gardiens, ses représentants, ses symboles." "Justice sera faite. Chacun doit se ressaisir pour faire advenir le débat et le dialogue", a-t-il affirmé, faisant référence au grand débat national prévu par le gouvernement.

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C’est avec un engin de chantier comme celui-ci-dessus, petit « Manitou » ou « Fenwick » que certains ont défoncé la porte principale d’accès du Ministère chargé des relations avec le Parlement.

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Seule réponse (en tweet..) apportée par le président « couard » et enfermé bien au chaud à l’Elysée :

Emmanuel Macron

✔@EmmanuelMacron

Une fois encore, une extrême violence est venue attaquer la République - ses gardiens, ses représentants, ses symboles. Ceux qui commettent ces actes oublient le cœur de notre pacte civique. Justice sera faite. Chacun doit se ressaisir pour faire advenir le débat et le dialogue.

26,7 k

20:52 - 5 janv. 2019

Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité

14,9 k personnes parlent à ce sujet

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Quelle démocratie ???..

L'intrusion violente de "gilets jaunes" dans le ministère du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, samedi, a outré Bruno Le Maire, qui a réagi dans "Le Grand Rendez-vous" d'Europe 1, dimanche.

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Photo ci-dessus, un gilet jaune a même été accroché sur la façade du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire.

"Ce n'est pas moi qui ai été attaqué, c'est la République" : Benjamin Griveaux réagit à l'intrusion violente dans la cour de son ministère

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Et toujours..ces médias..

Pour « désinformer et sinon..fausser.. »..

Cela s’appelle de la..Manipulation !..

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Une échauffourée sur le pont Léonard Sengor..

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L'Etat veut "museler" le mouvement des "Gilets jaunes" et "durcir" son attitude face à toute invective ou attitude..

Il y a 23h

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Et à la demande de ceux qui tirent les ficelles de la marionnette en chef !

Et avec l’aide de sa police politique en action ;

Pendant que Benlala voyage avec des passeports diplomatiques et communique avec Macron ; On arrête Éric Drouet du Mouvement des Gilets Jaunes

+ VIDÉO grâce au Groupe public Fly Rider Info blocage sur FB

Concernant l’affaire Benlala, rappelons cette vidéo à Macron et tout son orchestre ;

Affaire Alexandre Benalla : l’archive de « Quotidien » qui tombe très mal pour Macron

Quand le président promettait de sanctionner au plus haut niveau les violences policières ►https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/21/affaire-alexandre-benalla-larchive-de-quotidien-qui-tombe-tres-mal-pour-macron_a_23486785/

Preuves supplémentaires qu’il n’y a pas de solutions au sein de ce système, qu’il n’y en a jamais eu, et qu’il ne peut y en avoir. C’est d’ailleurs pourquoi, depuis le début, nous appelons à NE PAS NÉGOCIER avec ce pouvoir / oppresseur et répresseur !

Et vous voudriez veauter pour la mise en œuvre d’un RIC avec les règles du Système et surtout sous l’égide de ces acteurs « républicains » ? Ou pire, participer à la mascarade de l’illusion démocratique, en constituant une liste Gilets Jaunes pour les élections européennes ???

NON ; Surement pas…

La/les solutions ? Début de réponse ▼

ICI ;
Poème de Martin Niemöller ► Écrit en 1942

« Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas communiste.

Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas social-démocrate.

Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas syndicaliste.

Lorsqu’ils sont venus chercher les juifs,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas juif.

Lorsqu’ils sont venus me chercher,
il ne restait plus personne
pour protester. »

Et il est bien là le problème, car aujourd’hui 3 janvier 2019 on peut remplacer communiste, social-démocrate, syndicaliste, juif par Gilets-Jaunes/opposants ou dissidents politiques/simple citoyen, surtout s’il porte un Gilet Jaune…

ET LÀ ;

Gilets Jaunes : Les rond-points de la sociale

Ce texte fait toucher du doigt là où réside le processus qui fait trembler l’oligarchie et les institutions la préservant : la résolution des antagonismes par le lâcher-prise et la co-existence complémentaire. On a toutes et tous besoin de l’autre, partout, c’est inéluctable. Nous sommes tous dans le même bateau destination bonheur terrestre, pour tous, sans exception, y œuvrant ensemble. Seule la société marchande capitaliste fait se dresser les individus les uns contre les autres de manière durable au nom d’un égoïsme contre-nature, façonné dans la fange marchande, pour le seul profit du petit nombre.
Ce qui se vit sur les rond-points, dans la diversité est organique, vrai et sans fioritures, cela constitue le ciment de la société des sociétés qui se met en marche. Les graines de notre humanité finissent toujours par germer par delà les antagonismes factices et les divisions créées pour nous maintenir en esclavage.
L’heure vient pour la Commune des communes, elle prendra une forme différente de celle duChiapas ou celle du Rojava ou celles de Zomia chez nous, mais elle répond au même désir universel de la nature humaine : vivre en groupe, égalitairement et en paix. Tout le reste n’est que mesure artificielle et donc, contre-nature et Nuage Fou ci-dessous touche du doigt la nature profonde de notre existence sociale qu’il suffit de canaliser pour lui faire reprendre le dessus sur la fiction criminelle qui nous asservit depuis bien trop longtemps. Sous ce texte, quelques textes complémentaires pour éclairer le chemin.
Qu’on se le dise !…

~ Résistance 71 ~

De mon rond-point de Seine et Marne

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Nuage Fou | 1er janvier 2019 | Source ► https://www.monde-libertaire.fr/?article=De_mon_rond-point_de_Seine-et-Marne

J’ai beaucoup/un peu lu et entendu parler de « La sociale », ben là, c’est couillon, mais j’ai l’impression d’avoir le nez dedans… aussi de voir ce que peut bien contenir ce slogan :ZAD Partout!

Faut voir comment ça se passe sur les ronds-points ; pas de théories, pas de surplomb, un peu d’analyse bien sûr, mais surtout des gens qui voient bien qu’ils se font enfumer depuis des décennies; et ils veulent que ça s’arrête, ils en ont marre et pour le coup qu’ils s’y sont mis, ils veulent pas trop lâcher l’affaire. Smicards, artisans, petits entrepreneurs, chauffeurs de cars, profs, fonctionnaires, chômeurs, retraités.

C’est pas des zanarchistes, ils trouvent juste que c’est trop dur, et que pour leurs enfants ça va être vraiment merdique. Au passage histoire de changer la donne, ils découvrent qu’on pourrait oser la « vraie démocratie ». Y’a la chaleur aussi et l’amitié qui se crée d’être ensemble pendant des heures à bricoler, discutailler, faire la nique gentiment aux flics du coin qui font les rondes et grands signes aux klaxons qui soutiennent bien au chaud.

Bon on est pas tous d’accord, le rond-point c’est des croisements, y’en a bien des un peu xénophobes, et y’en a aussi qui se disent que Marine, elle les mettrait peut-être bien tous au pas, ces pourris. Mais c’est pas tous, et d’ailleurs c’est pas beaucoup, et si t’envoie la tchatche y zappent vite fait, la queue basse. Et d’ailleurs, je dois bien être un des rares dont parents et grand-parents sont parigots.

Ici, en Seine et Marne, y’a beaucoup de portosses de la deuxième génération, toujours chauds pour croquer la morue et pousser le Fado ; y’a des beurs aussi sur le rond-point, et c’est sûr y’a des beaufs. Un musicien de Guyanne aussi et sa femme Colombienne, de retour d’un concert à Dakar, qui a atterri là et avec qui on a fait le bœuf.

Ici, on insiste plus sur ce qui nous réunit que sur ce qui pourrait nous séparer, c’est juste l’endroit pour ceux qu’en ont plein le cul et qui veulent pas lâcher l’affaire. Du coup personne en a trop à faire faire d’où tu viens. Deux gars aussi, un bavard genre rigolo, avec pas trop de dents, et un qui dit pas grand-chose. L’air d’avoir du faire plus de taule qu’autre chose et qui sont de la petite dizaine des piliers du rond-point, et à qui aussi tu laisserais tes minots en garde tellement ils ont cette drôle de douceur juste derrière les grosses épaules et le front buté, et cette allure de gros durs, et la peau façon Ripolin.

On a fait banquet avec tout ce que les voitures apportent – pas de cagnotte, y’a pas besoin – des bûches et des palettes pour se chauffer, des chocolats (pas bio) , des merguez et des côtes de porc et de mouton – Paix à leur âme innocente. Des bonbons par bonbonnes, et puis des huitres par douzaines – Paix à leur poignant silence. Le gars qui les apportait a dû rebrousser chemin au rond point de l’Obélisque à Fontainebleau attaqué par les robocops et les voyous de la BAC (faut dire qu’avec leur château et son bel escalier, les bourges Bellifontains se la pètent sérieux, façon Versaillais, et ont les jetons de la Marée Jaune.) Autour de notre rond-point les voitures klaxonnent méchant, certaines s’arrêtent ; les gens viennent de partout et on sent que tant de gens qui s’arrêtent pas soutiennent fort les zozos qui mouillent le gilet et tiennent le rond-point. Les flics l’ont évacué une première fois et détruit les abris, mais peine perdue, la petite communauté a repris la place deux jours après.

Chacun a son prénom sur le gilet ; chacun se connait et s’aime ou s’embrouille, comme on fait en famille. Le froid, les heures à deux, trois ou quatre ont figé le noyau dur, mais qui bouge aussi avec le gel du soir, le temps qui lasse, la famille qui râle. Les piliers, quatre ou cinq, qui veulent pas lâcher l’affaire; aussi durs qu’ils sont doux. Un retraité, raflé et passé à tabac en juin 68, au commico central sur les quais à Paris, puis 48 heures à Beaujon, quand ça y’allait sec encore dans le quartier latin. Un autre qu’a mis en place les tracts sur le marché. C’est pas un débutant, syndiqué à quinze ans parce que le gars qui lui avait trouvé le boulot de vitrier lui avait dit que c’était comme ça. La plupart, instinctivement et joyeusement anticapitalistes, mais avec des codes qui s’inventent au fil des discussions et des facebook lives.

Et le rond point, c’est rond, c’est pas macho ; pas mal de femmes, avec un mélange d’humour, de gentillesse et détermination. Et même si c’est les mamies qui tiennent le barbecue, les sandwiches, le clacos et les gâteaux, y’a les gamines en première ligne qu’ont le verbe sérieux, et que chacun écoute et respecte. Tu vois vite que c’est pas à la testostérone que l’affaire se règle. Du coup aussi, c’est un peu chaud sur le rond-point, ça rigole, ça gazouille et ça dragouille. Bonne ambiance, et façon bal popu quand les guitares s’échauffent et qu’un vieux Johnny, Bob ou Renaud remonte à la surface. Et c’est clair, certains soirs, ça finit crapuleux. Et c’est cette communauté qui se crée, qui prend confiance, qui prend plaisir à juste être là, là où elle a pas le droit d’être, et niquer les méchants, à juste exister un peu plus fort, comme si c’était déjà le printemps, et vivre un peu plus grand. Y’a une tribu qui se crée là dans cette lutte pour garder le rond-point – un groupe affinitaire on dirait – mais ça paraitrait tellement intello-bureaucratique ici, ce mot.

Il y a un peu de danger – dix morts déjà, et on se le répète en hochant la tête – beaucoup de plaisir surtout, dont celui de prendre le dessus, affronter les puissants et prendre possession de ce bout de la ville, et pas lâcher l’affaire.

À vivre ça, je me dis que peut-être la sociale c’est pas la révolution des happy fews qui sont d’accord sur tout – forcément pas bien nombreux – mais peut-être plutôt de ceux qui ne veulent juste plus de cette injustice et qui se réunissent à cause de ça. Et puis de discussion en discussion, de délires en ennui, de guitares en barricades, se disent que peut-être c’est la cité qu’il faut changer, que c’est « la vraie égalité » et la « vraie démocratie » qui doivent passer en premier, et que la solution, sans être partisane, doit être politique.

Y’a bien un zozo qu’est passé sur le rond-point, dents blanches et haleine fraîche, expliquer qu’il se dévoue à la cause, blablabla. Réunion vendredi prochain de coordination des ronds-points de Seine et Marne… on va voir.

En attendant, et depuis plus d’un mois, depuis dix morts, des centaines de blessés, des milliers d’arrêtés, c’est là que quelque chose se passe. Et il y a cette hésitation entre passer le Nouvel An sur notre ZAD à deux balles ou aller réchauffer le touriste sur les Champs.

Nuage Fou.

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« Allez attaque ! » ► Ou pas…

Car sur ce blog, je n’ai jamais appelé à la violence, et encore moins à une insurrection armée, tant je suis persuadée que notre force de frappe réside dans l’action concertée en masse, en appelant au boycott total, qui commence par une grève générale de la consommation principalement dans la grande distribution  tout de suite maintenant et en favorisant les circuits courts.

Ce mouvement a surgi du fond des entrailles de la Terre et surtout des territoires oubliés des campagnes françaises. Il y a mille façons d’être actif en soutien à ceux qui se gèlent sur ces Ronds-Points qui ne sont que des croisements comme le dit si joliment Nuage Fou, notamment pour ceux, qui comme moi, ont des petits soucis de santé en plus de ne percevoir aucune ressource = 0 € soit la tête à Toto et pour leur réchauffer le cœur car nous avons bien compris que l’argent ne faisait pas le bonheur !

Mon conseil de lecture immédiat après ce texte est : Pouvoir dire NON et donc refuser d’être gouvernés !… de ZAD à ZOMIA ?

Et tous les textes de ce blog dans la catégorie NOUVEAU PARADIGME ;

Mais également toute la catégorie PEUPLES PREMIERS, car pour ma part je pense sincèrement, et je ne suis pas la seule à l’écrire, que l’avenir de l’Humanité passera par les peuples occidentaux, TOUS, émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales, se tenant DEBOUT et aux côtés de TOUS LES PEUPLES NATIFS et de TOUS LES CONTINENTS pour instaurer l’harmonie de la Société des sociétés sur TERRE…

Et bien sûr cette page de mon blog qui réunie toutes les versions PDF que j’ai réalisées, 84 à ce jour, dont la lecture, le téléchargement et l’impression sont totalement gratuits.

Ces lectures sont essentielles comme La Pédagogie des opprimés qu’il nous a paru (à R71qui a traduit, et à moi, qui pagine au format PDF) indispensable de pouvoir proposer ce livre, en français, et dans une nouvelle version PDF afin qu’en France, NOUS les Gilets Jaunes nous saisissions de la pensée, l’analyse et la réflexion critiques de Freire et qu’ainsi TOUS les opprimés de la Terre ; puissions mener la lutte pour notre libération, nous devons percevoir la réalité de l’oppression non pas comme un monde fermé duquel il n’y a pas d’issues, mais comme une situation limitée que nous pouvons transformer.Cette perception est une condition nécessaire mais non suffisante pour la libération ; cela doit devenir la force de motivation pour l’action libératrice. (Nous) Les opprimés pourront dépasser la contradiction dans laquelle ils sont coincés seulement lorsque cette perception les enregistrera dans la lutte pour leur libération.

JBL1960

Mon mail de contact pour toutes CELLEUX qui voudront le faire en privé ►jbl1960@yandex.com

Macron..copinage..vie dissolue..

il y a 1j

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Macron  vient de  confier à Borello son père spirituel  et pape de l’économie sociale et solidaire  le juteux marché de la déradicalisation   des islamistes , Liberation balance et  parle de « harcellement et abus sexuels »

Règlement de compte ?  véritable scandale ? Nous aimerions en savoir plus .

Une certitude, Borello est très très proche de Macron, peut être le plus proche

Celui qui murmure à l’oreille de Macron pour le Figaro, le vrai patron de Macron pour le Point, les journalistes  connaissent bien la place  de jean Marc Borello dans la Macronie . Il est un des  premiers, peut être le premier .

Président du directoire du géant de l’économie sociale et solidaire Groupe SOS, ancien coordinateur d’En Marche et président de sa commission d’investitures aux européennes, très proche du chef de l’Etat

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/04/26/20002-20170426ARTFIG00179-jean-marc-borello-le-grand-patron-social-qui-murmure-a-l-oreille-d-emmanuel-macron.php

« Jean-Marc Borello, le grand patron (social) qui murmure à l’oreille d’Emmanuel Macron »

https://www.lepoint.fr/politique/jean-marc-borello-macron-n-est-pas-venu-au-pouvoir-pour-beurrer-les-tartines-06-10-2018-2260770_20.php

« Jean-Marc Borello est un géant atypique. Une grande gueule à la parole politique rare. Cet ancien socialiste, est aussi l’ami et un fervent soutien d’Emmanuel Macron, qu’il a épaulé pendant la campagne présidentielle. Patron excentrique sans bureau fixe, Borello est aujourd’hui président du directoire du Groupe SOS, un mastodonte de l’économie sociale et solidaire (1 milliard d’euros de chiffre d’affaires, première entreprise sociale d’Europe). Il est aussi membre du bureau exécutif de La République en marche, responsable de la transformation économique et sociale. Observateur avisé de la vie politique depuis des années, il fait partie du cercle des intimes du président, c’est même l’un des meilleurs connaisseurs de la macronie. On peut le croiser à l’Élysée, dans des ministères ou à l’Assemblée nationale… Il connaît les députés de la majorité pour avoir participé à la commission nationale des investitures (CNI), où il est devenu, à sa grande surprise, « copain avec Jean-Paul (Delevoye, NDLR) et avec Marlène (Schiappa, NDLR) ». S’il jure que « l’Élysée, c’est comme Las Vegas, ce qui s’y passe y reste », il a tout de même accepté de lever une partie du voile sur ce pouvoir qu’il soutient. Interview. »

L’inventeur de l’économie sociale et solidaire

https://www.liberation.fr/france/2018/12/20/jean-marc-borello-itineraire-d-un-patron-du-milieu-de-la-nuit-a-la-macronie_1699062

En trente ans, l’ancien éducateur de rue est devenu le pape – laïc – de l’économie sociale et solidaire (ESS), un secteur passé à la postérité depuis que François Hollande lui a dédié un ministère, niché au cœur de la forteresse de Bercy. Depuis, toutes les formules superlatives ont été tentées pour décrire Jean-Marc Borello, sorti de l’ombre associative pour devenir un acteur politico-économique majeur. «Bill Gates de l’ESS» quand on veut être gentil. «Bernard Tapie du social», quand on a quelques doutes sur le bonhomme quand même. Chez Borello, les cheveux mi-longs ont cédé la place à une coupe en brosse grisonnante avec raie sur le côté, le blouson en cuir a été remplacé par un costard.

Depuis trente ans, Jean-Marc Borello a toujours flirté avec la politique. D’abord à Marseille en 1981. Mitterandiste, il entre au cabinet de Gaston Defferre, maireemblématique. Entre 1984 et 1986, il est chef de cabinet de Gilles Trigano, alors délégué aux nouvelles formations auprès du Premier ministre Laurent Fabius. Gravitant dans la galaxie socialiste parisienne, Jean-Marc Borello rencontre Bertrand Delanoë puis Anne Hidalgo. SOS coche toutes les cases pour la gauche : le groupe s’occupe de publics défavorisés, s’investit dans l’insertion professionnelle. «Un patron comme lui fait toujours du bien aux politiques, c’est bien de l’avoir dans le paysage», concède un ancien adjoint de la mairie de Paris. Au début des années 2000, Borello rencontre Emmanuel Macron à Sciences-Po, où il enseigne. Le courant passe. A tel point que le boss du social prépare le futur président au concours d’entrée de l’ENA. Quand il arrive au ministère de l’ESS, Benoît Hamon rencontre rapidement Jean-Marc Borello. «Il tutoie, il rigole beaucoup et déjà, tout ce qu’il disait faisait qu’il n’était pas du tout sur la même ligne politique que moi. En fait, maintenant que j’y pense, il était déjà macroniste», se souvient l’ancien ministre délégué.

Seize ans après Sciences-Po, Emmanuel Macron propulsera son ancien prof au poste de délégué national du mouvement En marche. Pendant la campagne, Borello devient ce «patron social qui murmure à l’oreille» de Macron. On le voit entrer au gouvernement. «La question s’est posée mais je n’avais aucune envie d’être autre chose que président de SOS», raconte aujourd’hui Jean-Marc Borello à Libération. En mai 2017, il fait partie des invités à la passation de pouvoirs entre Hollande et Macron, dont il devient une courroie de transmission. Chargé d’un rapport sur les contrats aidés après leur suppression abrupte à l’été 2017, il multiplie les photos au côté de Muriel Pénicaud, ministre du Travail.

 Le pactole  de la déradicalisation

https://www.dalloz-actualite.fr/flash/qui-est-jean-marc-borello-president-du-groupe-sos-qui-va-reprendre-en-main-programme-de-deradi#.XC-wiFxKiM8

Le Groupe SOS va ainsi reprendre en main, à travers l’association Artemis, le programme de déradicalisation du ministère, le projet Rive (Recherche et intervention sur les violences extrémistes). Un nouveau centre a ouvert dans la capitale à la fin septembre, suivi par l’ouverture d’un deuxième lieu à Marseille d’ici la fin de l’année. L’organisation succède sur ce dossier à l’Association de politique criminelle appliquée et de réinsertion sociale, qui avait mis en place une première version du dispositif à Paris il y a deux ans. « Nous étions qualitativement bien placés, j’en déduis que la différence s’est faite sur le prix », regrette Frédéric Lauféron, le directeur général de l’APCARS.

« Son gène, c’est l’innovation, mais c’est un peu un éléphant dans un magasin de porcelaine, remarque le préfet Alain Régnier, administrateur du Groupe SOS et délégué interministériel chargé de l’accueil et de l’intégration des réfugiés. C’est un iconoclaste et, dans tout ce qu’il a conduit, cela a entraîné beaucoup de jalousies, de crispations, et parfois de recours. » Transgressif, Jean-Marc Borello suscite aussi la crainte à force de reprendre la main sur des associations. « Il y a beaucoup de fantasmes », balaye Alain Régnier.

Du côté de l’acteur historique du dispositif, qui l’a déjà mis en place à Paris, c’est la douche froide. «On baigne dans l’incompréhension, d’autant qu’on avait de très bons retours des juges antiterroristes et des services de l’administration pénitentiaire», explique Frédéric Lauféron, le directeur général de l’Apcars, l’Association de politique criminelle appliquée et de réinsertion sociale. Pour lui, la décision est aussi incompréhensible que brutale, d’autant que le dispositif parisien arrivait tout juste à maturité. «En général, il faut trois ans pour être totalement opérationnel», regrette Frédéric Lauféron. Le programme a été suivi par 22 personnes, 12 hommes et 10 femmes. Parmi eux, 80% faisaient l’objet de poursuites ou avaient été condamnés pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Actuellement, 18 personnes sont toujours dans le dispositif, et sept personnes étaient en cours d’admission. «Mais nous avons dû geler la procédure en apprenant la nouvelle», explique-t-il.

Il s’agit désormais pour l’Apcars d’entamer la «passation» avec le nouvel opérateur. «Nous avons déjà informé les personnes que l’on suivait de ce qui allait se passer, afin qu’ils ne l’apprennent pas dans la presse», dit Frédéric Lauféron. «Il nous reste très peu de délai pour nous retourner, et la décision menace les effectifs de notre structure», poursuit-il. Si elle rentre dans une période d’incertitude, l’Apcars pourra se porter candidate au prochain appel d’offres pour les villes de Lyon et Lille, courant 2019.

Les accusations de Liberation

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Pilier de la macronie, figure du milieu de l’économie sociale et solidaire ne cachant pas son homosexualité, le président du groupe SOS est accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles dans son entreprise. Il se défend en invoquant la «culture du groupe». «Libération» a recueilli le témoignage d’anciens employés décrivant les comportements déplacés de leur patron, au vu et au su de tous.

L’idée venait d’en haut, le timing était parfait. Juste avant la journée de lutte contre les violences sexistes et sexuelles du 25 novembre, les milliers de collaborateurs du groupe SOS, géant français de l’économie sociale et solidaire, ont reçu une invitation de leur direction. L’idée ? S’engager personnellement contre le harcèlement et les agressions, notamment homophobes. Depuis trente ans, la lutte contre les inégalités et la solidarité font l’ADN du groupe SOS. Le défi ? Poster sur les réseaux sociaux des photos d’un baiser entre salariés – homme-homme, femme-femme, femme-homme – accompagnées du hashtag #FraternitéChallenge. «Chaque agression est une agression de trop. Il n’est pas question ni de capituler ni de nous y habituer», souligne la newsletter envoyée par le service communication. La direction montre l’exemple, joignant deux clichés d’hommes s’embrassant sur la bouche. Sur l’une des images, le porte-parole LGBT du groupe dépose un baiser sur les lèvres du président du directoire, Jean-Marc Borello. «La liberté c’est le droit. L’égalité, c’est le fait. La fraternité c’est le devoir», souligne le grand patron dans un tweet lançant l’opération.

Car il y a des traditions à SOS. Faire la fête en est une. En septembre 2014, le groupe SOS célèbre ses trente ans d’existence. Salariés, directeurs, amis, partenaires : tout le monde se retrouve au Café monde qui ne s’appelle pas encore Fluctuat nec mergitur, sur la place de la République, à Paris. La règle non écrite veut que Jean-Marc Borello ouvre le bal, sur des rythmes antillais ou, plus souvent, Gigi l’amoroso, la chanson culte de Dalida, première icône gay de France. En fin de soirée, comme l’a raconté le Monde, le big boss a aussi pris l’habitude d’embrasser son cavalier, sélectionné parmi les stagiaires ou collaborateurs. Sur la bouche, au vu et au su de tout le monde et, dans les cas que Libération a documentés, sans le consentement des intéressés. La scène est devenue un classique des soirées SOS. Du genre que l’on ressasse à la machine à café le lendemain.

Ce soir de septembre il y a quatre ans, le choix de Borello se porte sur Antoine (1), 22 ans, qui termine un stage à SOS : «Il m’a invité à danser, en insistant. Il ne voulait pas me lâcher. Je savais ce qui pouvait arriver. On était près du bar, il y avait plein de monde autour. J’ai essayé de résister. Il savait très bien ce qu’il faisait puisque quand il m’a lâché, il a dit à la cantonade : « T’as mis la langue en plus, coquine ».» Sauf qu’Antoine ne voulait pas de ce baiser et que personne n’a bronché autour de lui, même si certains des convives ont pu faire des photos de la scène, que Libération s’est procurées. «J’ai assisté au baiser d’Antoine ce soir-là. Nous savions tous que ce n’était pas consenti. Ce genre de comportements était régulier de la part de Jean-Marc Borello», souligne un invité de la soirée baptisée «I love 1984».

Ces baisers volés sont de notoriété publique dans le groupe. De retour au bureau, «on en parlait entre nous. On disait : « Il y en a encore un qui s’est fait choper à la soirée »», explique Cyril (1), un ancien resté un an au siège de la rue Amelot (XIe arrondissement parisien) ayant assisté à plusieurs «baisers forcés» – la formule est de lui – en 2014 et 2015. L’appartenance au groupe SOS prend alors le dessus sur le reste : «On savait que le consentement n’était pas total mais comme les mecs n’avaient pas l’air au bout de leur vie non plus, on laissait faire. On disait : « C’est Jean-Marc, il est comme ça. » La culture d’entreprise libérée, ça faisait partie du package à SOS.»

Meneur d’hommes, boîte à idées, opiniâtre, fêtard, charismatique, ingérable, colérique : Jean-Marc Borello revendique tout. Son homosexualité aussi, qu’il n’a jamais cachée à ses collaborateurs, qu’ils soient hommes d’affaires ou hommes politiques. «C’était un boss qui ne faisait pas mystère de son homosexualité dans un milieu – les grands patrons – qui perpétue plutôt les codes virilistes, se souvient une responsable associative ayant passé quatre ans dans l’une des entités du groupe SOS. En fait, c’était une entreprise gay-friendly et ça faisait du bien.»

Au sein de son cabinet, le président du directoire de SOS s’entoure de nombreux hommes. Les «Borello boys», trentenaires, bardés de diplômes et ambitieux, occupent rapidement des postes de direction, signe de la confiance du boss. Nettement plus jeunes, les stagiaires personnels du patron ont aussi hérité d’un sobriquet, ce sont les «kikis». «Il disait « kiki » sans doute comme on dirait « loulou », raconte un ancien membre de ce groupe informel ayant effectué son service civique à SOS. C’est peut-être ses origines du Sud. Il est familial, il se comporte un peu comme un père.»

Lors de la journée des directeurs fin 2014, Clément (1), 24 ans, profite de la fête avec une amie, Claire (1), accoudé au comptoir de l’Usine, à Saint-Denis. Ils bossent depuis peu au groupe SOS tous les deux. Borello attrape Clément pour l’entraîner sur la piste. «Il veut m’obliger à danser avec lui. Il revient quatre ou cinq fois à la charge, devant tout le monde. C’est humiliant. J’essaie de m’accrocher à mon amie pour ne pas avoir à y retourner», se remémore le jeune homme. «Il faisait ce qu’il faisait toujours : il rôdait, abonde Claire quatre ans après. Il venait chercher Clément pour danser, il ne voulait pas le laisser partir.» Sur les photos de la soirée, que Libération a pu consulter, on voit clairement Claire s’interposer entre les deux hommes. «On sait très bien pourquoi je suis au milieu : c’est pour protéger Clément.» Le président du directoire finit par s’éloigner avant de revenir vers Clément : «Cette fois, il arrive par-derrière, il me pelote et essaie de m’embrasser de force sur la bouche. Je ne sais pas comment mais j’arrive à tourner la tête de l’autre côté. Du coup, il parvient juste à m’embrasser sur la joue. Je me souviens surtout d’une chose, j’étais trempé : il était en nage, il s’était collé à moi et il m’avait tenu serré.» Là encore, aucun supérieur hiérarchique ne vient à la rescousse.

De retour au siège de SOS, personne ne mentionnera jamais ce baiser devant Clément. «Moi j’étais choqué, je ne parlais pas. Je ne voulais pas de ce baiser mais Borello a le bras long, il connaît tout le monde donc on ne dit rien. C’est dingue tous ces mecs de HEC, avec tous leurs diplômes et leurs valeurs, qui ne lui disent rien. C’est pourtant pas compliqué : « Ça ne se fait pas, ce que tu fais fait du mal à la boîte ».» Clément «n’imagine même pas» porter plainte. «Puisque tout le monde avait ri devant la scène, était-ce vraiment grave ?»

Il remise la soirée dans un coin de sa tête mais son malaise va persistant : «Ce n’est que plus tard, à force d’en parler avec mes amis, que j’ai pris conscience que ce n’était pas anodin.» Depuis, les faits sont prescrits (2) et Claire, qui a quitté le groupe, ne décolère pas. Pour elle, «il y a une loi du silence dans le milieu homo. Si on faisait à des jeunes femmes ce qu’il fait à des jeunes hommes, l’histoire serait sortie dans la presse depuis longtemps».

Même topo un an plus tard. Amélie (1) débarque à la journée du personnel de 2015 avec quelques jeunes stagiaires du groupe. Cela fait trois ans qu’elle bosse à SOS, elle sait comment les soirées peuvent se terminer. «Quand je vois Jean-Marc Borello commencer à danser, je sais ce qui va se passer, se souvient-elle aujourd’hui. Je dis aux stagiaires d’aller dehors. En fait, je les mets à l’abri parce que je sais pertinemment que ce type peut les emballer et les embrasser de force, et je ne veux pas que cela arrive.» Quand Amélie revient dans la salle avec une de ses collègues, elles tombent sur Borello entrain de faire tourner un jeune homme sur Gigi l’amoroso. Le tour de piste se termine une fois de plus par un baiser. «C’est tellement admis dans le groupe, ça passe dans le registre du déluré gay, mais ça ne devrait pas», s’emporte Amélie.

«Je ne suis pas Noureev mais la danse fait partie de la culture du groupe», contre-attaque le patron du groupe SOS, que Libération a longuement rencontré. Jean-Marc Borello ne nie pas avoir embrassé des collègues – il exècre le mot «collaborateur» – ou des «petits», comme il appelle les stagiaires. Sa défense tient en deux points. D’une part, il ne se vit pas comme un patron et dément tout ascendant hiérarchique sur ses troupes. «Cette baraque, c’est une bande de copains», jure-t-il contre toute évidence vu la croissance exponentielle du groupe ces dernières années et la stature que cela lui confère. Et d’autre part, si embrassade il y a eu, «il s’agissait de simples smacks ou baisers à la russe», selon lui. Autrement dit, sans la langue. Un geste militant, explique même Borello, réminiscence des années sida, quand séropositifs et survivants s’embrassaient pour défier le monde. En tout cas, il rejette catégoriquement l’idée «d’un baiser sous emprise». «L’idée de contrainte m’insupporte, affirme-t-il. Je ne vais pas agresser, a fortiori devant 1 000 personnes, pour arracher un smack. Cela confinerait à de la pathologie ou du suicide.»

Le récit des victimes ou des témoins recueillis par Libération évoquent pourtant le contraire : un mélange de contrainte morale, hiérarchique et physique. «C’est le patron, tu es stagiaire : tu ne sais pas quoi faire alors tu laisses faire», relate Antoine, qui se souvient avoir essayé de se défaire de Jean-Marc Borello. A l’époque, lui aussi n’a pas porté plainte parce qu’il «ne savait pas bien» ce qu’il avait vécu et qu’il imaginait alors faire carrière dans l’économie sociale et solidaire. Aujourd’hui, les faits sont prescrits.

Dans les locaux de la rue Amelot, fine artère reliant les places de la République et de la Bastille à Paris, Jean-Marc Borello règne sans partage, volontiers provocateur. Il a vécu mille vies, il parle cash. C’est parfois sexiste, souvent sexuel. Passant la tête dans un bureau où une future recrue attend son rendez-vous, le patron lance «pas besoin d’entretien, la grande folle, on la prend». «En réunion, je l’ai entendu dire : « Il s’appelle comment déjà le stagiaire pédé ? » témoigne un ancien salarié ayant travaillé un an au siège de SOS. C’était un autre contexte, avant toutes les affaires #MeToo. On avait moins conscience de tout ça et cela faisait partie du personnage.»

Matthieu (1), qui a bossé au cabinet Borello il y a une petite dizaine d’années, a subi pendant des mois cette atmosphère de travail : «Jean-Marc Borello me pelotait en arrivant derrière ma chaise. Il mettait les mains dans le col de ma chemise pour les descendre. Tout le monde voyait, tout le monde était au courant. Pendant plusieurs mois, chaque fois que je prenais l’ascenseur avec lui, il prenait mon visage entre ses mains pour m’embrasser et je le repoussais.» Soit peu ou prou la définition du harcèlement sexuel dans le code pénal, article 222-33. «Après un moment, Jean-Marc Borello s’est lassé», se souvient Matthieu, qui a quitté le groupe depuis.

Dans les couloirs, «je l’ai vu mettre des mains au cul ou sur le sexe de stagiaires ou de salariés», corrobore un responsable associatif ayant débuté chez SOS au début des années 2000. Il ajoute : «Cela perdure toujours. C’est la construction d’un système : les gens sont pris dedans, ils ne voient même pas que ce qu’ils font est mal.»

Début 2017, une ancienne salariée du groupe va assister, tétanisée, à une réunion pendant laquelle Jean-Marc Borello va passer son temps à adresser des gestes sexuellement explicites à son voisin de table sans que personne n’intervienne. «Il mimait une fellation avec sa main et sa langue en faisant gonfler sa joue», se souvient la jeune femme. Rien, selon le président du directoire, qui ne contrevienne à la loi : «Il ne s’agit pas de harcèlement, dans un cas comme les autres». Jean-Marc Borello apparaît en tout cas en décalage total avec une époque qui fait du consentement le pilier de toute relation. A l’Altermundi café puis au Centenaire, la tradition a aussi longtemps voulu que directeurs et salariés se retrouvent le jeudi soir pour un apéro. Il y a une dizaine d’années, ces soirées étaient devenues le théâtre d’une forme de bizutage où des jeunes recrues – tous des hommes – se retrouvaient avec des tee-shirts soulevés voire déchirés «pour que Jean-Marc puisse tâter et peloter», raconte un ex-collaborateur ayant assisté une fois à la scène. «Moi on m’avait briefé, se souvient Matthieu. On m’avait dit : « Mets une chemise à laquelle tu ne tiens pas trop. » Ce n’est pas allé plus loin mais j’ai vu une fois un mec se retrouver à poil au milieu du café.» Pour Jean-Marc Borello, ces soirées, ouvertes à tout le monde, n’avaient aucun lien avec SOS : vient qui veut, sans aucun lien hiérarchique. «Les chemises déchirées, le patron qui danse sur un tabouret, oui, ça nous est arrivé, raconte Borello. Mais c’étaient des soirées entre amis.»

Sous couvert de bienveillance, l’entreprise tourne au verrouillage. La pression monte. Certains directeurs passent les coups de fil pour obtenir ces confessions de salariés, quand ce n’est pas Jean-Marc Borello lui-même : «Tu vas bien ? Dis, j’aurais besoin d’un petit service…» Les récits allant dans le sens de Jean-Marc Borello sont consignés, au cas où. De la communication de crise au sommet. Comme dans une véritable multinationale.

Les prénoms ont été modifiés.

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Magouilles et compagnie..répétez tout après..

27 déc. 2018

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Pourquoi  Emmanuel Macron a-t-il rencontré Nicolas Sarkozy a plusieurs reprises  ces dernières semaines, l’ancien président sait tout le mal  que le sulfureux Djouri  peut faire, il se trouve qu’Emmanuel Macron  a beaucoup de soucis avec  Benalla qui ne cesse de voir et de revoir Alexandre Djouri… Le barbouze  de Manu  va et vient en Afrique ,  et ,il menace de parler… Il n’est pas question de Kadafi dans cette histoire mais d’un autre dictateur , celui du Tchad…

coincidences…

Depuis qu’il a été limogé avec perte et fracas de l’Elysée, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron s’est reconverti dans les affaires et s’illustre par sa proximité avec le milieu des marchands d’armes.

Au mois d’octobre, Alexandre Benalla a été aperçu au déjeuner du Chinese Business Club, un évènement très chic qui met en relations entreprises françaises et investisseurs chinois. C’est Pierre-Henri de Menthon, le directeur délégué du magazine Challenges, qui l’a reconnu et qui l’a photographié, avant de publier le cliché sur Twitter.

« Il était là à mon invitation », avait à l’époque expliqué à franceinfo Harold Parisot, créateur du Chinese Business Club, qui parle de l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron comme d’un « ami ». A l’instar des autres invités, Alexandre Benalla serait venu à ce rendez-vous pour « faire du business et réseauter ». « Il n’a pas besoin de moi pour faire du business, précisait Harold Parisot. Il a un très bon carnet d’adresses. »

Alexandre Djouhri et Alexandre Benalla n’ont pas qu’un prénom en commun : les deux hommes ont évolué avec discrétion dans les cercles politiques et sont désormais dans le viseur de la justice.

Benalla a déclaré dans Le Monde, qu’il avait rencontré trois fois ce sulfureux homme d’affaires français.

En octobre, Libération révélait qu’Alexandre Benalla avait rencontré Alexandre Djouhri, Alexandre Djouhri est un homme d’affaires français, ayant flirté avec le banditisme dans sa jeunesse,. Il est recherché par la justice française qui le soupçonne d’être impliqué dans un possible financement libyen de la campagne présidentielle en 2007. C’est à ce titre qu’il a été interpellé en janvier dernier à l’aéroport londonien d’Heathrow. L’individu de 59 ans est toujours sur le sol britannique, mais placé sous contrôle judiciaire en attente de son extradition vers la France.

Alexandre Benalla, vit à présent à Londres avec sa femme et son bébé. Alexandre Benalla a reconnu avoir vu Alexandre Djouhri à trois reprises. L’une de ces entrevues s’est tenue dans un restaurant japonais huppé de Londres, appelé le Zuma. « J’ai voulu le voir. Me faire mon avis. Je connais la loi. A ma connaissance son casier est vierge. Sulfureux pas sulfureux, je connais pas. Ce que je connais, c’est la loi », a argué Alexandre Benalla auprès du Monde.

Selon lui, ils se sont même découverts des points communs: « Il y a un certain racisme dans notre pays. Que ce soit lui ou moi, on est renvoyé à nos origines, une manière de dire que l’on n’est pas à notre place. » Il a poursuivi en assurant qu’il « continuerait » ce qu’il faisait, s’en prenant à l’entourage d’Emmanuel Macron, « archétypes des technos qui ne supportent pas quelqu’un qui n’est pas issu de leur milieu ». Cette relation nouée avec Alexandre Djouhri « agace beaucoup l’Elysée », a même badiné Alexandre Benalla.

Il est également familier, dorénavant, avec Germain Djouhri, fils d’Alexandre Djouhri, avec qui il évoque le mondes des affaires, et notamment la Russie.

Mediapart affirme également que les deux Alexandre – qui avaient auparavant nié s’être rencontrés le 5 septembre à Londres – «se sont vus à plusieurs reprises ces dernières semaines». Ce site d’actualité s’appuie d’ailleurs sur une confirmation faite par Alexandre Benalla lui-même et souligne que ces rencontres ont coïncidé avec le rapprochement entre le Président de la République et Nicolas Sarkozy. Ce dernier a même représenté la France lors de l’investiture de la nouvelle Présidente géorgienne très récemment.

Benalla dispose d’un passeport diplomatique  fourni par l’Elysée ,

Et il s’est rendu au Tchad  juste avant Macron. «Je suis allé au Tchad, accompagnant une délégation économique étrangère dans le cadre d’investissements qu’ils vont effectuer sur place, l’ensemble des frais concernant ce voyage a été pris en charge par le chef de cette délégation», a-t-il précisé.

Le Monde a révélé lundi qu’Alexandre Benalla avait, au cours de son séjour, rencontré le frère du président tchadien, Oumar Déby, en charge de la direction générale de la réserve stratégique (DGRS) de son pays. La proximité des deux voyages d’Emmanuel Macron et d’Alexandre Benalla n’est toutefois qu’“un concours de circonstances”, selon l’expression employée par ce dernier auprès de BFMTV.

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Vincent Hervouët :

Les tribulations d’un tchatcheur au Tchad ! Son prénom lui va bien, Alexandre Benalla comme Alexandre le bienheureux, Alexandre Dumas le romancier ou Alexandre Djouri si romanesque. Quand on connaît un peu les palais africains, on n’est pas surpris d’y retrouver un Blanc qui présente bien, qui n’a pas froid aux yeux, digne d’éloges, ancien du service d’ordre du parti au pouvoir bombardé grand spécialiste de la sécurité. En Afrique de l’Ouest, on respecte ce qu’on appelle « les corps habillés ». Il n’y a pas que Tintin dans l’Oreille cassée, qui devient colonel avec un bel uniforme bleu layette. En Afrique aussi, de simples gendarmes brigadiers ont pu se hisser d’un coup d’Etat, d’un seul, au grade de lieutenant-colonel.

Il y a deux grandes différences entre les barbouzes d’hier et les réseaux affairistes actuels. L’argent évidemment. Jacques Foccart voulait préserver l’influence française, pas se remplir les poches. Secondo, les Africains tiennent désormais le manche. Le SDECE et la DGSE ont amené Hissene Habré et Idriss Deby au pouvoir. Paris jouait avec les Tchadiens comme on joue avec les cubes. Maintenant, c’est plutôt l’inverse. C’est d’ailleurs à N’Djamena qu’on fournit les détails sur ce voyage d’Alexandre Benalla qui embarrasse l’Elysée.

 Le général Deby est notre meilleur allié au Sahel. Emmanuel Macron ferme les yeux sur les crimes qu’on lui prête, la guerre a sa morale. Les affairistes n’en ont aucune. Il faut être sans foi, ni loi pour tenter de se placer auprès d’un fauve couvert de sang comme Idriss Deby. Il règne sur un peuple misérable dans un pays qui devrait être un émirat pétrolier.

L’opposition tchadienne qui s’est tenue informée de la visite d’Emmanuel Macron est vent debout contre la France et se pose des questions.

« Elle n’honore ni la France ni ses principes qui ont fait d’elle un «soldat de l’idéal», à mille lieues de toute realpolitik. Il est de notre devoir de s’interroger sur des éléments pour le moins troublants qui entourent ce déplacement présidentiel. Tout d’abord, le séjour à N’Djamena début décembre d’Alexandre Benalla, qui a rencontré le frère d’Idriss Déby, Oumar Déby, directeur de la Direction générale de la réserve stratégique, chargée des achats d’armes. Ensuite, un prêt de 40 millions d’euros et un don de 10 millions ont été consentis par l’Elysée au Tchad il y a quelques jours, afin que le régime puisse payer le salaire des fonctionnaires pour le mois de décembre.

 Quand on sait le degré de corruption qui règne au sommet de l’Etat, il n’est pas dit que cet argent public bénéfice directement aux populations. Enfin, la Centrafrique, plongée au cœur des ténèbres depuis 2012, sera au menu des discussions entre Macron et Déby. Or, le Tchad a joué un rôle plus que néfaste dans la crise centrafricaine, armant et soutenant ouvertement la Seleka, une horde de mercenaires qui a semé et sème encore le chaos, alimentant les tensions interconfessionnelles tout en pillant les richesses du sous-sol. »

Le Monde, a révèlé que Benalla lorsqu’il s’est rendu au Tchad,était accompagné de Philippe Hababou Solomon, un homme d’affaires franco-israélien connu pour ses activités en Afrique pour le compte de gouvernements. Philippe Hababou Solomon, franco-israélien de 63 ans “spécialiste de la diplomatie privée en Afrique pour le compte de gouvernements ». Il loue aujourd’hui ses services au ministère des Affaires étrangères et à celui de la Défense du Qatar pour leur stratégie africaine, selon Le Monde.
Selon l’Obs, « ce « vieux routier » se serait pris d’amitié pour le jeune Alexandre Benalla : « Une connaissance commune m’a contacté après le scandale. Je ne l’ai rencontré qu’en novembre. Je cherche à préparer une coopération privée franco-turque en Afrique. Je l’ai pris en apprentissage non pas parce que c’est Benalla, mais parce qu’il est brillant », explique Philippe Hababou Solomon. « Il peut m’être d’une grande aide car il connaît les rouages d’un Etat. »

 Venant de Yaoundé, la capitale du Cameroun, par avion privé, Benalla est ensuite retourné à Istanbul, en Turquie. Les nuits au Hilton, elles ont été réglées par un homme d’affaires discret, franco-israélien, spécialiste de la diplomatie privée en Afrique au nom des gouvernements : Philippe Hababou Solomon« . Il est l’ancien  conseiller spécial de l’ex-président sud-africain Jacob Zuma.

Selon L’Obs : « Philippe Hababou Solomon et Alexandre Benalla s’étaient auparavant rendus au Congo-Brazzaville, en octobre, où ils auraient rencontré l’autocrate Denis Sassou-Nguesso, qui cumule plus de trente années à la tête de ce pays pétrolier d’Afrique centrale. Une rencontre que l’ancien chef de cabinet adjoint refuse de confirmer au « Monde ».  Leur jet se serait posé directement à Oyo, « le fief du clan présidentiel congolais ». Les deux hommes auraient logé à la résidence présidentielle réservée aux hôtes de marque et dîné avec le chef d’Etat congolais. Denis Sassou-Nguesso aurait été ravi de recevoir un « frère », franc-maçon comme lui, en qui il aurait aussi vu un possible moyen de faire passer des messages à Emmanuel Macron, même si l’Elysée assure avoir absolument coupé les ponts. Le directeur du cabinet du président de la République a même pris la plume pour écrire à Alexandre Benalla, selon nos confrères du « Monde », afin de lui « interdi[re] de se prévaloir d’une quelconque recommandation ou appui tacite de la présidence ».

Selon le journal Le Monde, Benalla se serait également rendu chez l’autocrate françafricain, Paul Biya, au pouvoir depuis trente-six ans au Cameroun, où s’est également rendu le duo. A Yaoundé, Benalla aurait rencontré le chef d’état-major et le directeur de cabinet de Paul Biya. Au Cameroun comme au Tchad, la délégation aurait tenté d’écouler des uniformes pour l’armée selon le Nouvel Obs.

  Une campagne présidentielle, Alexandre Djouri, un dictateur africain, un porteur de valise, ça vous rappelle rien ?

 Benalla a déclaré : « Je ne me tairai plus ».

La Logique de la perte..

18 sept. 2018

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La guerre fiscale contre le diesel est une absurdité écologique

La France est effectivement le pays où il y a le plus de prélèvements obligatoires : les impôts et les cotisations sociales représentent 47,6% du PIB, c’est à dire 47,6% de la richesse produite par le pays en une année. La France a donc dépassé le Danemark, qui a longtemps été le champion dans cette catégorie, selon les chiffres d’Eurostat. Pour autant, on ne peut pas dire que c’est avec Emmanuel Macron à l’Elysée que la France a atteint ce niveau. Les chiffres et le classement de l’institut Eurostat concernent l’année 2016 : c’est en 2016 que la France est passée devant le Danemark. Emmanuel Macron n’était pas encore président de la République, c’était François Hollande. On ne peut donc pas dire que « Macron président » ait décroché le titre mondial des prélèvements. Pour être tout à fait précis, on peut dire que « Hollande président » est le champion des prélèvements obligatoires… avec à ses côtés « Macron ministre de l’Economie », puisque ce dernier était aux affaires à Bercy entre 2014 et 2016

Macron président permet de consolider cette place avec une hausse supplémentaire de 1% du PIB. La baisse des impôts sur les plus riches est largement compensée par toute une série de hausse : près de 5 milliards d’euros supplémentaires sont ainsi prélevés en 2018.

La transformation de l’impôt sur la Fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) a un effet sur une partie des propriétaires. La mise en place d’une « flat tax » de 30%, un prélèvement fiscal unique, sur les plans épargne logement, l’épargne et l’assurance-vie aura également un impact. Enfin, la hausse du prix du tabac au 1er janvier et celle du diesel se répercute sur les ménages.

Quels genre de véhicules ont les gens avec le moins de moyen ? Des véhicules diesel

Les scientifiques savent parfaitement que l’alibi écologique est une escroquerie , les véhicules essence ou électriques polluent autant…

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Une voiture électrique, durant l’ensemble de son cycle de vie, émet presque autant de carbone qu’un véhicule diesel », affirme le journaliste et ancien juriste, Guillaume Pitron, dans son ouvrage intitulé : « La guerre des métaux rares ». « Ce n’est pas moi qui le dit mais un rapport de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie » De quoi battre en brèche les propositions de notre gouvernement et notamment de son ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, lequel affirmait en juillet 2017, lors de la présentation du « Plan Climat », au gouvernement : «  Nous visons la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici à 2040 », pour les remplacer par des voitures électriques.

Alors la voiture électrique, celle que commercialisent les constructeurs automobiles, est-elle aussi vertueuse que l’on voudrait nous faire croire ? «  Non », affirme Guillaume Piton. Et il n’est pas le seul. Pour sa fabrication une voiture électrique, nécessite des métaux rares, pour sa partie électronique et ses imposantes batteries. « Ces métaux rares sont extraits du sol, principalement en Chine, raffinés et acheminés dans les usines de fabrication des batteries, tout cela a un coût écologique extrêmement lourd en terme de rejet carbone, et de pollution des zones environnantes », souligne Guillaume Pitron. Ajoutant même que « pour produire un véhicule électrique, il faut deux à trois fois plus d’énergie que pour construire un véhicule conventionnel ». Une aberration, quand on cherche justement à réduire l’impact sur l’environnement. «  Avant même d’avoir effectué son premier kilomètre, une voiture électrique a déjà nécessité 3 à 4 fois plus d’émission de gaz à effet de serre qu’un véhicule classique », ajoute l’auteur. « Il faut arrêter de dire que quand on roule avec un véhicule électrique on roule propre, ce n’est pas vrai ».

Les véhicules essence étaient traditionnellement très faiblement émetteurs de particules, mais l’introduction des technologies d’injection directe en essence (IDE) à partir de 2007, destinées à réduire la consommation de carburant, a changé la donne.

Ces véhicules émettent davantage de particules fines, en particulier à froid et lors de fortes accélérations. Or en 2016, les véhicules essence à injection directe représentaient 43% des ventes de véhicules essence en Europe, affichant une nette progression. Ces modèles se généralisent sur les gammes essence, une évolution qui explique en partie le nombre croissant de particules fines présentes dans notre atmosphère.

Les véhicules diesel d’ancienne génération en émettaient de grandes quantités, mais l’introduction à partir des années 2005 de la technologie de filtre à particules –un dispositif généralisé en 2009– a permis de réduire drastiquement ces émissions.

DROIT DANS LE MUR !!!

4 nov. 2018

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Il parait que ça va mieux, les « spécialistes » se relaient pour annoncer le retour de la croissance et du pouvoir d’achat.

Les statistiques nous disent le contraire : le chômage en France n’est jamais passé en dessous de la barre des 9%, pire il est le seul en Europe où le chômage progresse : 9,3% des actifs contre 9,2% le mois dernier . La France est en queue de peloton, la Croatie est passée devant elle et l’Italie ne devrait pas tarder à faire de même .Depuis le mois de juin l’Italie est passée de 10 ,6% de chômeurs à 9,7% ….

Le taux de chômage semble inversement proportionnel au niveau d’intelligence tel qu’il est mesuré par la presse française. Ainsi aux Etats Unis le taux de chômage est tombé à 3,9%

Les « plaintes « des Français n’y sont pour rien , nous avons un des taux d’emplois vacants les plus faibles d’Europe. Les coûts non salariaux de la main d’œuvre explosent mais pas les salaires.

Dans la zone euro (ZE19), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 8,1% en août 2018, en baisse par rapport au taux de 8,2% de juillet 2018 et au taux de 9,0% d’août 2017. Il s’agit du taux le plus faible enregistré dans la zone euro depuis novembre 2008. Dans l’UE28, le taux de chômage s’est établi à 6,8% en août 2018, stable par rapport à juillet 2018 et en baisse par rapport au taux de 7,5% d’août 2017. Il s’agit du taux le plus faible enregistré dans l’UE28 depuis avril 2008. Ces chiffres sont publiés par Eurostat ,l’office statistique de l’Union européenne.

Difficile dans ce contexte pour Emmanuel Macron de se présenter comme un modèle en Europe . Seul le gouvernement socialiste espagnol fait plus mal (15%) avec la Grèce massacrée par les politiques d’austérité.

Les Français feraient ils les difficiles et refuseraient-ils massivement les emplois ? Un emploi vacant est un poste rémunéré nouvellement créé, non pourvu, ou qui deviendra vacant sous peu . Plus ils sont nombreux plus cela traduit des rigidités du marché du travail.

Et bien la France est un des pays dans lesquels il y a le moins d’emplois qui ne trouvent pas preneur : 1,2%         , deux fois moins que la moyenne européenne …

Autre mauvaise nouvelle, selon Eurostat, l’inflation explose en France en passant en 1 an  de 1% à 2.6% par an . Au même moment les retraites augmenteront de 0.3%       par ce qui entrainera une nouvelle baisse du pouvoir d’achat

La compétitivité ne s’améliore pas et les réformes ne donnent rien.

Les coûts horaires de la main-d’œuvre ont augmenté de 2,2% dans la zone euro (ZE19).En France c’est 2,4% et 5%.

La faute aux salaires trop généreux, non ils ne progressent que de 2% ;dans le coût de la main d’œuvre, les autres coûts progressent de manière dangereuse(5%) en un an. De quoi parle t on ? des charges sociales …

Les mauvaises politiques donnent de mauvais résultats, ce n’est pas une affaire de com…

https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/9102919/3-17092018-BP-FR/7e5a0895-d702-445d-9731-c82035d0b566

https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/9102904/3-14092018-AP-FR/ff47e4c8-c8b5-4acf-b801-a45c2b17c803

Les boulets structurels

Les ménages et les entreprises souffrent de deux handicaps : le niveau de prélèvements obligatoires et le prix exceptionnels des carburants. Dans les  deux cas la France est.. première !

https://www.cargopedia.fr/prix-des-carburants-en-europe

Si cette croissance des prix touche donc tous les conducteurs, elle pénalise les métiers à grande mobilité pour lesquels les véhicules constituent un outil de travail. Avec l’accentuation des tarifs du gazole non routier (GNR) depuis la fin de l’année 2017, les agriculteurs sont eux aussi concernés.

Avant la hausse de la csg, la surcharge globale des prélèvements obligatoires en France s’évaluait à 14% relativement à la zone euro (soit 125 milliards d’euros), et à 18% par rapport à l’Allemagne (156 milliards d’euros). La prise en compte des crédits d’impôts réduirait ces écarts d’à peine 25 milliards d’euros, laissant apparaître 100 à 130 milliards d’euros supportés en trop par le contribuable français comparativement à ses voisins européens.

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La "presse" et Macron..

Il y a 4h

Je tolererai une presse libre quand les journalistes ne le seront plus! Sur le chemin.

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By Brunobertezautresmondes, brunobertez.com janvier 2, 2019

La détention du capital n’est qu’un des aspects du problème des médias.

Un des aspects seulement car les propriétaires n’interviennent pas beaucoup dans les choix rédactionnels. C’est rarissime et en plus mal commode .

Le patron de la pub intervient plus sur les contenus rédactionnels car il est en général plus proche de la rédaction et de ses cadres.

Non, le propriétaire intervient au niveau du choix du directeur de la rédaction: il choisit quelqu’un qui lui convient quelqu’un qui correspond à son objectif . Le directeur de la rédaction sait ce que l’on attend de lui, il a intériorisé les demandes ouvertes ou implicites de son propriétaire. Il est là pour cela.

Personne ne dira par exemple que le directeur de la rédaction de Libération ou le chef du service politique de BFM est choisi pour ses compétences et sa déontologie, non il sont sélectionnés sur leur historique, sur leur profil, sur leur carnet d’adresse quelque fois;  sur leur capacité à « tenir » une rédaction et à lui faire respecter la ligne du média . La ligne et les intérêts du média.

Le directeur de la rédaction choisit les journalistes qui lui conviennent c’est à dire ceux qui vont aller dans son sens et si il y a des anciens récalcitrants, il se débrouille pour les mettre sur la touche et ne pas leur donner de sujet intéressant ou sensible. Il y a dans ce métier beaucoup de gens au placard!

La manipulation prend de multiples formes avec le choix des sujets, leur   hiérarchisation , la titraille, la place dans le journal , le nombre de signes, le placement dans la page, l’appel ou non en ‘une’  etc.

Tout est manipulé et manipulable. Et on peut parfaitement être totalement biaisé et donner l’impression d’être objectif, c’était le secret de fabrication du journal  Le  Monde quand il avait de grands journalistes et avant qu’il ne sombre dans la m…e.

J’aime rappeler cette affirmation cynique: « je tolererai une presse libre quand les journalistes ne le seront plus ». J’aime parce que c’est ce qui se passe concrètement en France, à notre époque.

Ce n’est pas tant que les journaux ne sont pas libres, non c’est que les journalistes eux ne le sont pas:

  • -incompétence qui ne donne pas les moyens de résister aux intoxications
  • –chômage et déqualification car le métier est le dépottoir de certains diplômés inutiles ailleurs
  • -vocation incertaine avec l’illusion que savoir écrire ou parler est la clef du bon journalisme
  • –vénalité pour des déjeuners, des voyages, des honneurs sous forme d’invitations ou accréditations
  • -dépendance structurelle à l’égard des sources qui font de vous des larbins privilégiés

Le fait que les médias ne soient pas très rentables et  soient endettés, bref qu’ils n’aient pas les moyens de leur indépendance est un élément à notre sens déterminant.

Regardez la déchéance du journal Le Monde!  Quand vous avez besoin d’une banque ou d’un grand annonceur ou d’une grande centrale d’achat d’espace pour faire les fin de mois, alors vous êtes serf . Et souvent , c’est le pire, content de l’être.

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EN BANDE SON : 

(ici emplacement d'une vidéo sur le document original..)

BFM/TV..L'autre Télé..

15 déc. 2018

Le scandale BFM , comprendre

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By Brunobertezautresmondes, brunobertez.com décembre 9, 2018

Non à la manipulation médiatique contre les gilets jaunes
Nous exigeons des médias un traitement honnête qui reflète les causes et la réalité du mouvement des gilets jaunes

http://fr.mediumweb.info/gilets_jaunes

Une pétition circule actuellement ; elle vise à refuser la manipulation médiatique contre les gilets jaunes. Vous trouverez l’ident. ci dessous. 

Signez la si vous voulez, cela ne fait pas de tort de signer ce genre de pétition, ce n’est même pas contre productif puisque cela ancre bien l’idée que les médias constituent un problème.

Vous êtes vous interrogés un jour sur la raison qui poussait les ultra riches ou supposés tels à acheter, à créer ou à financer des médias? Vous devriez.

Pour les ultra riches, les vrais c’est une danseuse qu’ils entretiennent.

Cette danseuse leur donne peu de satisfaction journalistique mais elle leur donne un statut, de l’importance. Ils peuvent rendre de petits services, se faire un carnet d’adresse d’obligés. A la limite , cette danseuse les rend respectables, elle leur permet de compter,  d’accéder au Pouvoir; ils sont reçus, invités, reconnus .

J’ai parlé des ultra riches ou supposés tels car il y a des gens qui, pour faire croire  qu’ils étaient riches et ainsi s’attirer des faveurs commerciales, financières, bancaires ou politiques financent des médias alors qu’ils n’ont pas un rond, ils les financent avec de des dettes.  Ils n’ont pas d’argent et veulent faire croire qu’ils en ont.

Ce fut le cas de Perdriel qui finançait le Matin de Paris avec qui j’ai travaillé, de Robert Maxwell qui s’est suicidé et avec qui j’ai travaillé, de Robert Hersant qui portait un groupe de presse pour le compte d’un consortium qui n’a jamais été rendu public etc . En revanche Dassault a fait beaucoup d’incursions dans  la presse et il y a perdu une fortune, Boussac  également. Je pourrais citer beaucoup d’autres cas et exemples à la fois de gens très riches qui finançaient la presse à perte ou de gens supposés riches mais ruinés qui finançaient quand même pour faire illusion et obtenir des crédits de la part des banques … sur ordre.

Drahi, le patron de BFM fait partie de cette dernière catégorie.

Il s ‘est planté sur la constitution d’un groupe de télécommunications aussi bien en stratégie qu’en gestion et en financement mais il tient un petit groupe de presse, troupeau de  canard boiteux dont Libération, qui a dégouté par ses pertes même les Rothschild et les Schlumberger,  et cela lui confère croit il un certain pouvoir, une certaine immunité serais-je tenté plutôt d’écrire..

Mais plus un groupe de presse est faible, fragile, endetté, plus il doit donner de gages, plus il doit être servile. Ne croyez pas que cela gêne les journalistes car comme me le disait feu Hersant qui méprisait les journalistes, un journaliste n’a pas de conscience sauf quand il fait jouer la fameuse  clause qui porte ce nom, cette clause de conscience qui rapporte tant!

Un journal qui est faible capitalistiquement est un journal servile. Il doit s’humiler quasi mensuellement devant le banquier chef de file, devant les gros annonceurs , devant la centrale d’achats publicitaire, devant Havas, Publicis, L’oréal, etc .  Son directeur de rédaction est convoqué ou invité, question de forme, cela dépend si on veut sauver les apparences  et on lui fait savoir ce qu’il doit dire, écrire et publier. On transmet et définit la position sur tel ou tel sujet. Bien entendu pas dans le détail, non mais dans la direction, dans l’orientation. Dans beaucoup de cas on lui dit aussi qui il doit et peut embaucher. Bien sur il ne le transmet pas à ceux qui sont en dessous de lui, il faut entretenir la fiction du journalisme.

Le patron  embauche les  gens  non pas les plus compétents maix ceux qui vont servir le mieux la ligne que ses bailleurs de fond lui imposent; et mieux encore il embauche ceux qui démontrent jours après jours qu’ils ont bien intériorisé cette ligne et/ ou qu’ils sont bien souples. Tout cela se passe dans le non-dit. Le patron  sait qu’il est  plus ou moins pourri, son interlocuteur de la rédaction le sait aussi mais c’est un sujet que l’on évite, on fait semblant pudiquement. … grâce à cela il n’est nul besoin d’intervenir directement, tout se  passe spontanément dans l’imaginaire d’un journalisme libre, responsable, respectable. Le directeur de rédaction qui a ainsi vendu son âme est l’interface qui entretient le mythe du journalisme.

Les journalistes en dessous ne sont pas dupes non plus. Mais vous ne le savez pas il y a un chomage considérable, un chomage de dingue dirait Macron,  dans la profession, des miliers et des milliers de  sans emplois, de plumitifs sans poste. La concurrence est sévère et la hierarchie remplace systématiquement les journalsites anciens , qui ont du métier, de l’expérience, de la boutelle, du caractere et un peu de déontologie par des jeunes, des  nouveaux affamés, quasi nuls prefessionnellement , qui ne coutent quasi rien.

Les anciens ou anciennes  qui restent sont ceux ou celles qui ont un fond de commerce personnel et qui  durent parce qu’ils ou elles  ont donné des gages tout au long de leur carrière, des gages de souplesse d’échine ou de biais idéologique. Il faut en effet quelques anciens pour cornaquer les plus jeunes et les exploiter.

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Vous savez qu’aucun média ne peut vivre de ses recettes-clients.

La profession en est maintenant au stade ou non seulement elle ne vit pas de ses recettes-clients, mais elle achète ses clients, elle achète  son lectorat pour continuer d’avoir une audience qui lui permet d’avoir de la pub! C’est le monde à l’envers car non seulement vous ne payez pas ce que vous consommez mais en plus on vous paie pour vous abreuver de propagande et de publicité.

Le lectorat et l’audience sont  un coût pour les médias, ce n’est pas une recette et le coût d’acquisition d’un lectorat ou d’un spectateur est colossal en raison de la concurrence.   Donc vous refusez de payer le service qui vous est rendu, vous recevez des gratifications pour continuer d’être lecteur ou spectateur et vous vous étonnez que les médias  se moquent de vous et préfèrent servir ceux qui paient, les L’oréal, Danone, Vuitton, Chanel, Carrefour , Bouygues, etc La réalité est celle là , dans les  médias, le lectorat n’est pas une fin, c’est le moyen de rentrer du pognon pour des objectifs qui ne peuvent que systémiques, c’est à dire pour l’entretien du système.

Le lectorat et les audiences sont sources de pertes et ce sont les tiers qui paient . Qui paient et qui entretiennent  surtout les directions et les journalistes , lesquels savent que l’armée de réserve des  plumitifs est considérable et que l’on se bouscule à la porte pour prendre leur place. Et quoi de plus normal, que ces tiers qui paient, qui accordent le statut envié de plumitif ,  quoi de plus normal qu’ils commandent nom de  nom.

Quand j’étais patron de presse je me suis débarassé du Medef d’alors, le CNPF, en prenant les uns pour frapper sur les autres, c’est ainsi que j’ai réussi à conquérir mon indépendance . Je n’ai jamais pu faire les journaux que j’avais en tête car il n’y avait pas de journalistes  disponibles pour faire ce que j’aurais aimé faire, mais cela c’est une autre histoire. Débarrassé des 20 ou 25 entreprises  qui exerçaient une influence sur mon groupe de presse, j’ai découvert que cela ne suffisait pas, Havas et Publicis en fait véhiculaient  les mêmes contraintes et d’ailleurs ne s’en cachaient même pas , car Douce le patron d’Havas m’avait promis de me casser les reins si je ne changeais pas de politique rédactionnelle. il prenait la suite d’Ambroise Roux, l’éminence du patronat français qui m’avait convoqué quelques jours auparavant chez Drouant, pour me demander la tête de la directrice la rédaction qui avait des velleités de récalcitrance.

BRUNO BERTEZ

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Les "Médias" ces "collabos" contre le mouvement des "Gilets jaunes" et..avec le gouvernement !!!

25 déc. 2018

Les médias collabos contre le mouvement des Gilets Jaunes

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By Thierry Ferjeux Michaud-nérard, www.dreuz.info 25/12/2018

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Désinformation et Manipulations médiatiques sont devenues la règle contre le mouvement des Gilets Jaunes. Le mouvement des Gilets Jaunes est confronté aux stratagèmes employés par les médias collabos pour dénigrer la révolte des Français contre Macron.

D’abord, il faut en réduire l’importance pour les confiner à un mouvement minoritaire qui porte atteinte à la majorité LREM. Le mensonge officiel : « une minorité bloque le pays et porte atteinte à toute l’économie du pays ». Si les sondages indiquent un soutien des Français à plus de 70%, Désinformation et Manipulations médiatiques dévoilent d’autres sondages mensongers qui veulent faire croire que Macron a le soutien de la population et serait facilement réélu en 2018 devant Fillon !

Les mensonges sur les sondages et sur les chiffres des manifestants témoignent de l’autosatisfaction très provisoire des commentateurs médiocres et ignares des médias collabos contre le mouvement des Gilets Jaunes pour tenter de décourager les manifestants. « Les blocages nuisent à l’économie car les Gilets Jaunes mettent en péril le redressement illusoire de la France LREM » ! C’est pourquoi LREM croit pouvoir créer un Contre-Mouvement collabo des « Gilets Jaunes libres ». Macron-LREM espère manipuler les forces politiques en présence pour remonter dans les sondages trafiqués en vue des européennes de 2019.

« Qui va payer ? » Désinformation et Manipulations médiatiques mettent en avant le soi-disant coût pour les citoyens ! Le mouvement des Gilets Jaunes coûte cher. Les Français devront payer avec des impôts.

« Le mouvement des Gilets Jaunes doit cesser ». Les médias collabos sifflent la fin de la récré ! Il faut mettre un terme à cette violence politique inutile ! Le mouvement des Gilets Jaunes doit obéir, se soumettre et se déclarer aux autorités. Il doit surtout manifester sagement, gentiment et poliment. Les manifestations des Gilets Jaunes doivent être déclarées à la police au préalable, être peut-être autorisées et sûrement soumises pour espérer se dérouler sans violence face aux blindés de la répression intérieure de LREM Castaner.

Avec les commentateurs moralistes et médiocres sur BFM-Macron, télés frics C news et LCI-TFI, les Gilets Jaunes sont incités à renoncer, alors que le gouvernement est incapable de faire baisser la tension. Il espère porter un coup décisif à la mobilisation avec les blindés de la répression intérieure de LREM Castaner.

Les commentateurs moralistes et médiocres sur BFM-Macron et LCI-TFI veulent discréditer les soi-disant irréductibles Gaulois réfractaires aux taxes immigrationnistes du CO2 et du terrorisme climatique.

Le mouvement des Gilets Jaunes serait « contaminé par l’extrême-droite ». En s’agrégeant à l’extrême-droite, le mouvement laisserait le terrain politique pour 2019 à l’extrême-droite, comme si cela importait aux Gilets Jaunes. « L’unité du mouvement volera en éclats si l’extrême-droite venait sur le devant de la scène ».

Le soi-disant ministre Castaner LREM socialiste chargé de la répression intérieure veut tirer bénéfice des casseurs infiltrés parmi les manifestants. C’est pourquoi il a déployé les blindés des forces de répression intérieure en espérant bénéficier des scènes d’émeutes se déroulant chaque samedi à trois cents mètres de l’Élysée. Le soi-disant ministre Castaner LREM socialiste chargé de la répression intérieure incompétent et arrogant, comme Macron juvénile, croit pouvoir déconsidérer les manifestations des gilets jaunes en colère !

À Paris, il faut laisser les casseurs venir nombreux. Il faut les inciter à venir, les provoquer et surtout ne pas les arrêter. C’est l’assurance d’avoir des images de vitrines cassées et de magasins saccagés sur les télés collabos vulgaires : BFM-Macron, les télés frics des milliardaires, C news et LCI-TFI, et l’assurance de pouvoir jeter le discrédit moralisant-socialiste et politiquement correct sur le mouvement des Gilets Jaunes.

Une police LREM répressive : Grenades lacrymogènes, flashball, canons à eau : si ces faits s’étaient produits avec Trump, la gauche internationale aurait critiqué les attaques contre les droits de l’homme.

Une justice LREM répressive : Prison ferme ! Des Français sont jugés sans avoir participé à aucune violence envers les forces de l’ordre, ni à aucune casse, simplement pour avoir été pris dans la manifestation à Paris avec un masque à gaz. Malgré cela, la répression des manifestants ne parvient pas à démoraliser les contestataires, même les modérés. Et le soi-disant ministre Castaner LREM socialiste chargé de la répression intérieure n’a pas réussi à briser l’élan du mouvement des Gilets Jaunes tant est profonde la colère populaire.

Castaner et Griveaux font des « amalgames grossiers » pour intimider les « Gilets jaunes » !

Le Figaro.fr : l’amalgame anti-« Gilets jaunes » ! Lire Désinformation et Manipulations médiatiques :

« Gilets jaunes »: des policiers pris à partie à Paris ! « Gilets jaunes » : trois policiers « manquent » de se faire « lyncher ». Des motards de la police nationale violemment pris à partie par des « gilets jaunes » (???) sur les Champs-Élysées le 22 décembre. Un d’eux a dû abandonner sa moto sous la pression des manifestants.

Castaner salue l’ »attitude exemplaire » des policiers. Dans un message sur Twitter, Castaner a salué l’ »attitude exemplaire » des policiers « face à des attaques inqualifiables ».

« Nos forces de sécurité, parce qu’elles représentent l’ordre, parce qu’elles représentent la République (LREM), ont été une fois de plus agressées.

« Gilets jaunes » : acte VI : une mobilisation en nette baisse ! Les « gilets jaunes » tentaient à nouveau de se mobiliser samedi. Des actions ont eu lieu à Paris et aux frontières.

Environ 33.600 « gilets jaunes » étaient de sortie samedi en fin de journée, lors de cette journée d’actions, selon le ministère de l’Intérieur (???). Samedi dernier, on en dénombrait 66.000. Des blocages ont eu lieu dès la nuit, et au cours de la journée.

« Gilets jaunes (violents) » : premières tensions avec les CRS samedi 22 décembre.

« Gilets jaunes (meurtriers) » : « Un automobiliste a été tué au niveau d’un barrage. Voici ce qu’il faut retenir de cette journée. » Il s’agit du dixième décès en marge du mouvement des « gilets jaunes »…

« Gilets jaunes » : un week-end marqué par des actions choquantes ! (???)

« Gilets jaunes (amalgame facho-raciste) » : Des dizaines de « gilets jaunes » ont entonné La Marseillaise à Montmartre. La police a ordonné aux commerçants de fermer.

Plusieurs « gilets jaunes » ont entonné La Quenelle, associée à l’antisémitisme véhiculé par l’humoriste Dieudonné, condamné pour incitation à la haine. (???) Griveaux a évoqué le fait de « lyncher des policiers » (???) pour dénoncer des actes d’un d’ordre (???) « lâche, raciste, antisémite, putschiste ». « On » lynche des policiers, « on » chante la quenelle de Dieudonné à Montmartre, « on » reprend les codes des années 30 pour renverser la République, « on » décapite l’effigie du président… Derrière ces « on » (les « gilets jaunes »), un seul visage, lâche, raciste, antisémite, putschiste. » (???)

« Gilets jaunes (putschistes) » : À Paris, 142 personnes interpellées, dont un leader du mouvement Éric Drouet, ce leader des « gilets jaunes » qui appelle au putsch pour des « attroupements en vue de commettre des violences », a indiqué la préfecture de police. Parmi elles, 19 ont été placées en garde à vue. »

« Gilets jaunes (violents contre la volonté de désinformer de la presse collabo) » : Des journalistes (au service de la Désinformation) pris à partie ! Une équipe de BFMTV(Macron) et une journaliste du Progrès (???) ont déclaré avoir été la cible d’une vingtaine de « gilets jaunes » (???) à Saint-Chamond (Loire).

Le reporter et le cameraman de BFMTV(Macron) étaient accompagnés par deux agents de sécurité et réalisaient un duplex à Saint-Chamond, pour couvrir (dénoncer ???) le blocage de l’autoroute A47.

Une journaliste de La Tribune-Le Progrès aurait été bousculée pour s’emparer de son smartphone avec lequel elle prenait des photos par deux personnes portant des gilets jaunes (???). Les manifestants ont tenté de soustraire (???) la caméra endommagée dans l’altercation. Des journalistes de BFMTV(Macron) et C-News victimes de violences ! Deux journalistes de France 2 ont déclaré avoir été « violemment » agressées alors qu’elles couvraient un rassemblement près de la frontière franco-espagnole.

« On a été prises à partie, pourchassées, frappées par une foule de manifestants qui nous ont complètement encerclées » !

« Gilets jaunes (violents contre la presse collabo) » : « Vendues », « vous ne faites que trafiquer la réalité » ! Les journalistes « sauvées » par un « gilet jaune » qui leur a permis de s’enfuir sous une pluie d’insultes ».

« Gilets jaunes (le leurre) » : Quelques dizaines de « gilets jaunes » à Versailles ! Un important dispositif de CRS avait été déployé, les camions bordaient la place d’arme déserte. Les uns discutaient pendant que les autres mangeaient des chocolats de Noël. À Versailles, le château fermé… mais pas de » gilets jaunes » !

Fabien Bouglé, conseiller municipal LR de Versailles a pris la parole : « Il y a aujourd’hui une cassure entre nos représentants qui sont intendants et le peuple qui n’est plus représenté par le président. Nous sommes ici pour montrer que le peuple de France est capable de se lever pour rappeler qu’il est souverain. »

Moralité des « amalgames grossiers » contre les « Gilets jaunes » ! Guillaume Perrault, rédacteur en chef des pages Débats et Opinions du Figaro le 21/12/2018 écrit : « En France, l’expression directe du peuple est assimilée à des pulsions irrationnelles… (???) Jules Renard, dans son Journal le 8 juin 1904, a exprimé l’ambivalence (de la bourgeoisie au pouvoir) sur les catégories populaires. « Tout ce qui compte » dans le pays prétend leur montrer une « sollicitude sans exemple ». Mais si les vœux des « bons pauvres » ne correspondent pas à l’idée qu’on s’en fait de loin, les voilà dépeints comme « des croquants qu’il faut tenir en respect. »

© Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

https://www.dreuz.info/2018/12/25/les-medias-collabos-contre-le-mouvement-des-gilets-jaunes/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

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By Jean-patrick Grumberg, www.dreuz.info 25/12/2018

Souvenez-vous : le 4 avril 2017, un monstrueux crime antisémite (un de plus) était commis à Paris. Une femme juive, Sarah Halimi, était rouée de coups, torturée, puis jetée vivante par la fenêtre du 3e étage par son voisin, Kobili Traore, qui hurlait Allahou Akbar (tous les crimes antisémites du 21e en France ont été commis par des musulmans).

J’ai fais une recherche sur le compte tweeter du journaliste de Mediapart Fabrice Arfi (1). Je n’ai pas trouvé une seule mention de l’horrible meurtre antisémite. Rien.

J’ai en revanche lu comment Arfi justifiait son silence à propos des spectacles antisémites de Dieudonné :

« On détruit l’antisémitisme avec le droit, pas avec la com. »

@lporet Oui. A chaque délit, on condamne. On accumule les amendes. On étrangle. On détruit l’antisémitisme avec le droit, pas avec la com.

Remarque intéressante pour un journaliste au « pôle enquête de Mediapart » dont la mission unique est de communiquer.

Mais voilà-ti pas que, faisant fi de son engagement à ne pas communiquer sur l’antisémitisme, il s’empresse de dénoncer trois gilets jaunes éméchés faisant une quenelle, et qui se sont d’ailleurs fait solidement engueuler par une dame juive qui n’était pas visée par leurs gestes, qu’elle a jugé à juste raison inexcusables.

Dégoulinant d’hypocrisie, Fabrice Arfi, évoquant l’incident qui s’est déroulé dans le métro parisien le 23 décembre, écrit :

« terrible récit. Insupportable »

Faisons la synthèse

  • Une femme juive est torturée, défenestrée et assassinée.

Arfi ne réagit pas. L’atroce meurtre antisémite ne lui inspire aucun commentaire.

  • Trois gilets jaunes éméchés font des quenelles. Une petite vieille va vers eux et leur demande d’arrêter. Elle leur dit « Ce geste est un geste antisémite. Je suis juive, j’ai été déportée à Auschwitz, je vous demande d’arrêter ». Pour toute réponse, ils rigolent.

Et là, Arfi est révulsé par l’insupportable récit.

Explication

  • Fabrice Arfi n’avait aucun problème lorsqu’une vieille femme juive était sauvagement assassinée par un barbare.

Le meurtrier est un musulman noir.

  • Il trouve « insupportable » les gestes antisémites de trois ivrognes en gilets jaunes.

Les poivrots sont des blancs « sans doute des sympathisants du Front national » (2), d’après Thibaut Chevillard, le journaliste qui se trouvait dans la rame de métro, et qui a été témoin de la scène – et n’a pas, le courageux homme – eu la décence de réagir.

Conclusion

Pour Fabrice Arfi, un criminel antisémite musulman noir, ça va. Trois pochards antisémites blancs, c’est « insupportable ».

Arfi donnerait envie de vomir s’il n’était pas le prototype caricatural de cette gauche dont l’indignation dépend exclusivement du bénéfice politique qu’elle peut en tirer.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

https://www.dreuz.info/2018/12/25/comment-fabrice-arfi-instrumentalise-lantisemitisme-pour-faire-avancer-une-cause-politique-haineuse/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

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EN BANDE SON : 

(ici emplacement d'une vidéo dans le document original..)

Le gouvernement pense et envisage "criminaliser" le mouvement des "Gilets jaunes" !!!..

25 déc. 2018

Quand le gouvernement français envisage de criminaliser le mouvement des gilets jaunes

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Photo- de gilets-jaunes-criminalisation

Photo-Drouet-Benalla

Photo-Macron-poule-Agathe

strategika51.blog décembre 24, 2018

Les récentes déclarations officielles en France concernant le mouvement des gilets jaunes laissent entendre que le gouvernement réfléchit sérieusement à criminaliser ce qu’il qualifie en interne de mouvement résiduel des gilets jaunes.

Raison invoquée : la radicalisation supposée de plus en plus extrême de ce mouvement.

Nous y sommes. Comme dans les meilleurs romans ou films décrivant des dystopies totalitaires ou d’apparence libérales, le gouvernement français étudie la possibilité de classer le mouvement des gilets jaunes sous la case « terrorisme domestique ».

Il suffit d’une seule action violente attribuée directement aux gilets jaunes pour que ce scénario scélérat puisse se concrétiser.

La menace du terrorisme factice d’obédience islamiste ne semble plus faire recette en France métropolitaine.

On passe donc à l’option B : stigmatisation sociale et criminalisation des gilets jaunes avec pour dernière étape sa qualification en tant que mouvement versant dans le terrorisme.

Le système a donc été ébranlé dans ses fondements et semble déterminé à parer au plus urgent après avoir été contraint d’utiliser de tactiques de contrôle et de gestion des manifestations employées en Algérie depuis 2001.

Jamais un président et un gouvernement de France n’ont été si unanimement rejetés et exercés par les populations de France, toutes tendances confondues.

D’un point de vue technique, Le mouvement des gilets jaunes n’est pas un mouvement violent même s’il y a eu certains derapages, le plus souvent provoqués par des agents infiltrés des services de sécurité déguisés en casseurs ou en antifa, voire des extrémistes de l’ultra-droite quand ils ne manipulent pas un délinquant des banlieues pour en faire une sorte d’icône de la peur. Les gilets jaunes n’ont pas de chef, semblent désorganisés et ne possèdent pas d’agenda politique. Ils sont de ce fait vulnérables à toutes sortes de manipulations.

Cependant, la dynamique de ce mouvement semble répondre moins à un ras-le-bol bien réel et un dégoût profond pour le système politique corrompu, fermé et sclérosé qu’un rejet d’une cléptocratie de fait déguisée en impôts abusifs sur fond de chute libre du pouvoir d’achat et d’une paupérisation scandaleuse pour un pays supposé riche et pillant une bonne partie des ressources africaines à son seul profit.

Il y a donc un malaise très profond doublée d’une crise de confiance totale.

L’après gilets jaunes s’annonce plus dangereux qu’une simple fronde populaire. Le système est condamné à se réformer ou faire face à l’une des plus grandes frondes populaires de l’histoire de France depuis la ruée des sans-culottes sur la Bastille.

Photo-G7

PAR STRATEGIKA51LE24 DÉCEMBRE 2018

Pour qui travaille réellement Emmanuel Macron, officiellement président de la république française ? Pourquoi l’État profond en France, d’essence purement criminelle et mafieuse, est-il si acharné à abattre le régime syrien par tous les moyens possibles, y compris le recours au terrorisme le plud abject et le plus barbare ? Les atermoiements de Macron à l’égard des kurdes de Syrie ne sont au mieux que des larmes de crocodiles d’un VRP. Aucune compassion pour les gilets jaunes mais des milliards perdus en Syrie et au Sahel où la notion même de « victoire » militaire ou politique, fusse t-elle symbolique est impossible.Si la France a de vieux intérêts coloniaux et surtout énergétiques en Afrique pour jeter des milliards dans un tonneau des danaïdes sans fond pour un résultat négatif et une banqueroute financière, quel est donc l’intérêt de la France en Syrie ? Aucun. Par sa politique étrangères erronée et illogique, Paris peut être certain qu’aucune société française ne participera au faramineux projet de reconstruction de la Syrie (210-570 milliards de dollars US)

En réalité les gouvernements français ne font depuis Sarkozy que servir des maîtres extérieurs au détriment des intérêts de la France. Ils en récoltent quelques milliards en contrats d’armement avec des rétro-commissions à des corrompus planqués dans les rouages de l’appareil d’État.

Qu’importe la ruine du pays, pourvu qu’il y ait enrichissement personnel.

Il y a aussi et surtout le poids d’un certain lobby qui a peur du changement profond en cours aux États-Unis. Ce lobby est en mode panique et il en arrive à compter sur Macron pour exprimer son rejet de certaines décisions US défavorables aux plans des faiseurs de guerre…Macron porte-parole des faiseurs de guerre ! 

Le bon peuple de France est averti.

Plus un peuple ouvre les yeux, plus on l’appauvrit. Et les moyens à cette fin ne manquent point :  imposez les tous pour qu’ils ne puissent plus relever la tête.

Qui l’aurait cru ? 

La France et l’Allemagne, principaux pays de l’Europe du Soft power deviennent les fer de lance des faiseurs de guerre internationaux tandis que les États-Unis, autoproclamé gendarme du monde, adepte du Hardpower, rechigne de plus en plus à se fourvoyer dans des guerres interminables et effroyablement coûteuses ? 

Ce sera l’un des principaux paradoxes de l’année 2019.

Non Macron et ceux qui sont derrière le rideau et qui tirent les ficelles, le Gilet Jaune n’est pas mort !  Le gilet jaune est toujours là. Prêt à la fronde et il en marre d’être fauché à causes de vos politiques criminelles et mensongères. Les gilets jaunes, ce n’est pas encore fini.

Il est temps que les français nettoient les écuries d’Augias. La corruption du système français a atteint l’Olympe et ce ne sont pas quelques effets cosmétiques qui vont berner un peuple ahuri par autant d’errements et de mauvaise foi qui vont améliorer une situation déjà délétère.

La Vème République est morte de facto. Les régents et les favoris ne veulent pas le reconnaître. D’où l’État zombifié dans lequel se trouve la France d’aujourd’hui. 

Le brave peuple continue de subir et râler mais jusqu’à quand ? 

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EN BANDE SON : 

(ici emplacement d'une vidéo sur le document original..)

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Pour terminer

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L’Acte VIII de ce mouvement des « Gilets jaunes » était là pour rappeler à ce gouvernement comme à Macron que la colère n’avait pas baissée et que les revendications légitimes n’avaient pas été entendues, ou du moins, les réponses apportées pas à la hauteur des attentes !..

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Pour conclure

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Avec une tentative de pourrissement, depuis le début, voulue par le gouvernement, face au mouvement des « Gilets jaunes », et qui n’a pas abouti, puis avec toutes les tentatives, aidés en cela par les médias, pour fustiger et salir ce mouvement, tout en se moquant des « Gilets jaunes » et qui ne donnent toujours pas les résultats souhaités et attendus pour « affaiblir » et « stopper » ce mouvement, à présent la forme de « durcissement » souhaité, va encore compliquer, un peu plus, la tache du gouvernement, et sinon, faire « durcir » le mouvement avant le Grand débat voulu et souhaité !!!

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Attendons la suite pour voir les réactions comme agissements divers de ce gouvernement face au mouvement qui ne décline pas, bien au contraire…

 

 

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