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Ecologie vraie et réelle..
29 janvier 2019

Macron = Bolsonaro ?..

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Macron = Bolsonaro ?..

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Ouvrez les yeux à défaut de comprendre !..

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Celui qui se voulait être et se croyait être..

L’Homme providentiel..

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Notre président « Jupitérien »..

L’Homme providentiel..

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Celui qui se prend pour Napoléon Bonaparte, et à la fois comme être ou étant le digne successeur et la réincarnation même de De Gaulle..

Tel Napoléon Bonaparte..

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Diviser pour mieux régner..

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Emmanuel Macron «est en train de diviser la France et de jeter des Français les uns contre les autres», a estimé lundi la tête de liste du RN pour les élections européennes Jordan Bardella, après un nouveau samedi de manifestations des gilets jaunes émaillées d'incidents.

«Il n'est plus possible de manifester dans notre pays sans craindre une répression de plus en plus importante du gouvernement», a ajouté sur RTL le responsable du Rassemblement national, qui soutient le mouvement des gilets jaunes contre la politique sociale et fiscale du gouvernement.

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Un militaire en permission a été blessé à la tête samedi à Montpellier en marge d'une manifestation de «gilets jaunes» par un projectile qui, selon plusieurs témoins, viendrait d'un lanceur de balles de défense (LBD40). La police n'avait pas confirmé dimanche soir la nature du projectile ni avoir ouvert une enquête. Samedi soir, le militaire en permission et accompagné de trois camarades est passé dans une rue au moment où des échauffourées éclataient entre casseurs et forces de l'ordre, en fin d'une manifestation organisée par les «gilets jaunes». 

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Le onzième samedi de mobilisation des gilets jaunes a donné lieu à 65 placements en garde à vue dans la capitale, dont 23 étaient encore en cours dimanche soir, a annoncé dimanche le parquet de Paris. Dans le détail, 60 majeurs et 5 mineurs ont été placés en garde à vue.

Parmi les majeurs, 31 personnes ont été déférées au parquet, 6 procédures ont été classées sans suite et 23 gardes à vue se poursuivaient dimanche soir. Chez les mineurs, 3 ont été déférés au parquet et 2 procédures ont été classées sans suite.

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De nouvelles tensions ont éclaté en fin d'après-midi place de la Bastille, à Paris. Jérôme Rodrigues, l'une des figures du mouvement des «gilets jaunes» a été blessé à l'oeil alors qu'il filmait la manifestation.

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Autre cas

Une des figures nationales des «gilets jaunes», Maxime Nicolle a été brièvement interpellé samedi soir à Bordeaux où il était venu manifester dans l'après-midi et où 200 manifestants étaient décidés à mener une action nocturne, a-t-on appris auprès de la préfecture. 

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L'homme «faisait partie d'un attroupement à qui il a été donné l'ordre de dispersion. Malgré cet ordre, il est resté et a incité les autres à faire de même», selon la préfecture.

Maxime Nicolle est ressorti moins de deux heures plus tard de l'Hôtel de Police. «Il a été entendu en audition et laissé libre», a indiqué le parquet.  A sa sortie, il a indiqué devant la presse qu'il «était en train de partir quand j'ai été interpellé». 

Une centaine de personnes s'étaient rassemblées pacifiquement devant l'Hôtel de police pour demander sa libération. 38 personnes ont par ailleurs été placées en garde à vue, selon le parquet.

Macron = Bolsonaro ?..

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A l’élection de Mr. Jair Bolsonaro,  Mr. Macron avait félicité celui-ci..

Brésil: Macron félicite Bolsonaro pour son élection
Par  Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 29/10/2018 à 12:10 Publié le 29/10/2018 à 11:42 

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Photo ci-dessus, Emmanuel Macron à Prague, en octobre 2018. 

Emmanuel Macron a félicité aujourd'hui le président d'extrême droite brésilien Jair Bolsonaro après son élection la veille et a affirmé sa volonté de poursuivre sa coopération avec ce pays "dans le respect" des "principes démocratiques". Emmanuel Macron est l'un des premiers dirigeants étrangers à réagir. Avant lui, le président américain Donald Trump a appelé dimanche soir Jair Bolsonaro pour le féliciter.

Macron félicite Bolsonaro, insiste sur "le respect" des "principes démocratiques"

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Le président français Emmanuel Macron, à Istanbul, le 27 octobre 2018 ((c) Afp)

Par L'Obs

Publié le 29 octobre 2018 à 11h15

Paris (AFP) - Emmanuel Macron a félicité lundi le président d'extrême droite brésilien Jair Bolsonaro après son élection la veille et a affirmé sa volonté de poursuivre sa coopération avec ce pays "dans le respect" des "principes démocratiques".

Emmanuel Macron est l'un des premiers dirigeants étrangers à réagir. Avant lui, le président américain Donald Trump a appelé dimanche soir Jair Bolsonaro pour le féliciter.

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L’Etat est dans un état de délabrement..

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La France est dans un état de délabrement..

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Les « Gilets jaunes » n’attendent rien de ce Grand débat national !

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Enfumage !..

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Ce sera comme je dis !..Compris ?..

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Le Grand débat national

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Débat ou pas débat ?..

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Dialogue ou pas de dialogue du tout ?..

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La vérité sur ce Grand débat national, de l’enfumage !..

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Grand Show télévisé..

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Macron toujours calculateur.

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Messieurs les maires venez à mon secours..

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"M. Macron, il est en train de faire, sur le dos du peuple, sa campagne européenne, et puis tout simplement se réconcilier avec les maires". A Paris, des "#giletsjaunes" peu confiants dans le "grand débat" #AFP

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Tout semblait bien marcher (façon de parler..), en parlant de ce Grand débat national voulu et souhaité, que ce soit à Grand Bourgtheroulde dans l’Eure, pour le premier débat, puis, à Souillac dans le lot, pour le deuxième débat, et ensuite à Valence dans la Drôme, pour ce troisième et faux petit débat en huit clos, à l’intérieur de la préfecture même, et avec même, pour finir, un crochet, à l’issue et le soir même, à Bourg-de-péage.

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Et enfin, pour terminer, avec le premier ministre Mr. Edouard Philippe qui prend part à un débat à Sartrouville dans les Yvelines et qui, à son tour, se jette dans l’arène..

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Débat ou « R.I.C. » ?..

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Seul bémol à tout cela, la manifestation passée, des « Gilets jaunes », pour l’Acte XI, et dans Paris..

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"M. Macron, il est en train de faire, sur le dos du peuple, sa campagne européenne, et puis tout simplement se réconcilier avec les maires". A Paris, des "#giletsjaunes" peu confiants dans le "grand débat" #AFP

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Acte XI des « Gilets jaunes » à Paris

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Incident ou..dérapage ?..

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A paris, l’une des figures du mouvement des « Gilets jaunes », et jusque-là pacifique, s’est fait « agressé », sans raison par la police et les forces de l’ordre.

Cela c’est passé, dans le courant de la journée et dans l’après-midi.

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Le gilet jaune, Jérôme Rodriguez, filmait tranquillement, sans attitude d’agression quelconque de sa part, avec son tél. portable en « Facebook-Live », lorsque soudain, celui-ci a été touché et atteint par un projectile et tomba à terre.

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Il a été blessé, à l’œil droit, et a été aussitôt secouru par les « sreet-medic » et infirmiers sur place au moment des faits.

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Il a du être évacué par les pompiers et transporté d’urgence à l’hôpital.

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A Paris l'une des figures du mouvement des #GiletsJaunes, Jérôme Rodrigues, a été blessé à l'oeil puis évacué, alors qu'il se trouvait face à des membres des forces de l'ordre. Il a filmé lui-même la séquence dans une vidéo diffusée en direct sur Facebook #AFP pic.twitter.com/bpl2gPHYpO

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Pour l’instant, on ne sait toujours pas s’il s’agit d’un projectile (balle caoutchouc de 40 mm..), tiré par un LBD 40, ou s’il s’agit d’un éclat d’une grenade de dés-encerclement..

La polémique autour de cet incident

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LBD 40 ?..

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Grenade de des-encerclement ?..

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Le préfet de Police (Mr. Delpuech..) a saisi l’ I.G.P.N. sur autorisation du ministre de l’intérieur, Mr. Castaner..

(apparemment, il y aurait eu, une grenade de des-encerclement lancée, tout d’abord, dans ses pieds, puis, un tir de LBD 40, dans sa direction et à hauteur de visage..)

[ une vidéo a d’ailleurs circulée, montrant le départ du coup de feu, depuis un LBD 40, projetant le projectile dans sa direction..]

Affaire à suivre…

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Les secours organisés dans la rue pour les manifestations de « Gilets jaunes » avec des « street-medic »..

Manifs "gilets jaunes" : la nouvelle vague de « street medics »..

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A Bordeaux, dans la manif des gilets jaunes, les street medics créent un cordon de sécurité pour extraire un blessé de la foule.

En Régions..

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Photo ci-dessus de Maxime Nicolle lors d’une de ces manifestations du mouvement des « Gilets jaunes ».

De l’autre côté, et à Bordeaux même, un peu plus tard, et en début de soirée, c’est un autre « Gilets jaunes » connu, en la personne d’un certain Maxime Nicolle, surnommé « fly-rider », et  qui a été arrêté !

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Photo ci-dessus de Maxime Nicolle lors d’une de ses premières interventions en réseaux par « Facebook ».

Il aurait été relâché en soirée…

Avec les deux interpellations précédentes d’une autre figure connue du mouvement des « Gilets jaunes », en la personne d’un certain Eric Drouet, c’est à se demander s’il n’y a pas là, une action menée et voulue de la part du gouvernement et de l’exécutif, de mettre un terme à ce mouvement et d’en finir une bonne fois pour toute..

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On est en droit de se poser des questions, et de se demander si ce gouvernement, sous la houlette de Mr. Edouard Philippe et surtout notre président « jupitérien » Mr. Macron, ne sont pas en train de durcir d’avantage la forme de répression voulue et organisée par les forces de l’ordre et de la police aux ordres d’un certain Christophe Castaner, ministre de l’intérieur, et donc, de se tourner vers une forme, en prolongement, de dictature, tout simplement..

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Dictature ?..

Le mot est fort et l’expression presque..exagérée, non ?..

Mais, après tout, on est en droit de se poser des questions à ce sujet, et non pas, de dire n’importe quoi..

Alors soit, le mot ou l’expression est lâché, mais à juste titre !!!...

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Autre arrestation précédente et autre cas..

Un porte-voix Lillois des "gilets jaunes" placé en garde à vue

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Alexandre Chantry, le 3 janvier sur la place de la République à Lille. (Philippe HUGUEN / AFP)

Figure emblématique du mouvement à Lille, Alexandre Chantry a été arrêté en raison d'une manifestation non déclarée.

Par L'Obs

Publié le 22 janvier 2019 à 15h58

Le "gilet jaune" Alexandre Chantry a été placé en garde à vue ce mardi à Lille, où se tient actuellement le Forum international de la Cybersécurité. Interpellé devant le Grand Palais, le jeune homme de 27 ans manifestait avec une quinzaine d'autres "gilets jaunes" en attendant l'arrivée du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et de son secrétaire d'Etat à la Cybersécurité, Laurent Nunes, précise France 3 Hauts-de-France. Motif de cette interpellation : la manifestation était non déclarée

Réunis devant l'hôtel de police de Lille-Sud, plusieurs "gilets jaunes" des Hauts-de-France ont protesté contre cette garde en vue, indique la "Voix du Nord". Plusieurs groupes Facebook de "gilets jaunes" ont également relayé cette arrestation.

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Alexandre #Chantry leader lillois des gilets jaunes a été arrêté ce matin parce qu'il voulait accueillir les ministres en déplacement ! Nous exigeons sa libération immédiate. Castaner veut couper les têtes qui dépassent , mais nous résisteront ! Partagez ! #Lille #ActeX

Organisateur des manifs lilloises

Moins médiatique qu'Eric DrouetMaxime Nicolle ou Priscilla Ludosky, Alexandre Chantry est néanmoins un visage familier dans le Nord où il a coordonné toutes les manifestations lilloises du mouvement des "gilets jaunes" :  "Je le fais à titre citoyen", expliquait-il récemment à "la Voix du Nord". 

Par ailleurs proche de La France insoumise, Alexandre Chantry a reçu le soutien des députés FI locaux, Adrien Quatennens et Ugo Bernalicis qui ont, tous deux, publié un communiqué commun pour dénoncer cette interpellation. 

Adrien Quatennens

✔@AQuatennens

Monsieur @CCastaner, vos coups de menton autoritaires ne vous feront pas éviter l’essentiel : la justice sociale et vite ! Le #RIC et vite ! Libérez Alexandre #Chantry !
https://adrienquatennens.fr/communique-enfermez-castaner-liberez-alexandre/ …

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15:03 - 22 janv. 2019

[Communiqué] ENFERMEZ CASTANER, LIBÉREZ ALEXANDRE !

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Messieurs Bernalicis et Quatennens, députés La France insoumise du Nord, condamnent l’interpellation d’Alexandre Chantry ce matin, à Lille, devant le Grand Palais.             

Ce matin, vers 9h20, Alexandre Chantry qui portait son gilet jaune a été arbitrairement interpellé sous motif de “manifestation non-déclarée” alors qu’il souhaitait accueillir le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, au Forum International de la Cybercriminalité (FIC).  Ils n’étaient pourtant que 8 manifestants sous la neige, dans une attitude totalement non-violente. Monsieur le ministre n’était même pas présent mais les autorités ont fait le choix de l’intimidation en arrêtant un des leaders reconnu du mouvement des gilets jaunes sur Lille.       

Messieurs Bernalicis et Quatennens apportent leur soutien total à monsieur Chantry actuellement retenu au commissariat et soutiennent les manifestants rassemblés devant le commissariat central de Lille pour demander sa libération immédiate.   

Après les mutilés et les blessés graves, la dérive autoritaire se poursuit. Voilà une entrave de plus à l’exercice de la liberté de manifestation. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, devrait en tirer toutes les conséquences et s’en aller.    

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La forme de comparaison entre Mr. Emmanuel Macron, président de la France, et Mr. Jair Bolsonaro président élu du Brésil..

Concernant le nouveau président du Brésil

Mr. Jair Bolsonaro..

Le goût du luxe et de la provocation

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Photo ci-dessus de Mr. Jair Bolsonaro, avec son épouse à ses côtés, le jour de son investiture, et dans une Rolls-Royce, s’il-vous plaît !

Brésil: l'investiture de Bolsonaro sous haute tension !..

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Le président élu du Brésil, Jair Bolsonaro, sera investi lors d'une cérémonie en grande pompe à Brasilia, le 1er janvier 2019.

afp.com/Mauro PIMENTEL

Le dispositif de sécurité de la cérémonie d'investiture du président d'extrême droite devrait être particulièrement conséquent.

Tandis que les préparatifs pour les festivités du Nouvel An battent leur plein au Brésil, c'est une tout autre ambiance à Brasilia. Dans la capitale, les autorités sont occupées à peaufiner les derniers détails du dispositif de sécurité pour l'investiture mardi du président d'extrême droite Jair Bolsonaro. L'ex-capitaine de l'armée, qui se présente comme l'homme qui ramènera l'ordre au Brésil, avait déjà été poignardé lors d'un bain de foule en septembre dernier. Au travers de sa propre cérémonie d'investiture, il devra donc prouver la nouvelle orientation du pays. 

Un dispositif sans précédent

"La fête est prête. La sécurité sera assurée. Ce sera le couronnement d'un processus démocratique qui a débuté le 7 octobre [jour du premier tour de la présidentielle, NDLR]", a affirmé dimanche soir le ministre du Cabinet de sécurité institutionnelle, Sergio Etchegoyen. Rien n'est laissé au hasard : un système antimissile est prévu, mais aussi des avions de chasse, et des hélicoptères survoleront le centre de la ville. Un dispositif sans précédent pour une investiture, qui n'a rien à envier à celui du Mondial de 2014 ou des jeux Olympiques de Rio de 2016

Dimanche, une répétition générale de cette cérémonie a eu lieu sur l'Esplanade des ministères, qui doit accueillir mardi de 250 000 à 500 000 personnes, selon les dernières estimations officielles. Tous les accès à la zone sont déjà interdits à la circulation et les piétons ne pourront pas apporter de sac à dos, de parapluie, ni même de poussette. Les autorités n'ont par ailleurs toujours pas confirmé ce lundi si Jair Bolsonaro et sa femme Michelle salueront la foule à bord d'une Rolls-Royce décapotable, comme le veut la tradition. 

Netanyahu et Orban présents

Le dispositif de sécurité concerne aussi les dirigeants étrangers présents, notamment le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, au Brésil depuis vendredi, ou le Premier ministre hongrois ultra-conservateurViktor Orban. Donald Trump lui-même ne sera pas à Brasilia, mais il a envoyé son Secrétaire d'Etat Mike Pompeo, qui doit s'entretenir mardi avec Benjamin Netanyahu

Une fois investi en grande pompe pour un mandat de quatre ans, le 38e président de la République du Brésil devrait rapidement prendre des mesures chocs. Samedi, il a notamment affirmé sur Twitter qu'il entendait faire passer un décret pour garantir le droit de posséder une arme à domicile pour tout citoyen sans casier judiciaire. Selon lui, l'accès aux armes permettra aux "gens bien" de se faire justice face à la violence qui frappe le pays. Lundi, le nostalgique de la dictature militaire a égalementindiqué qu'il comptait "combattre les déchets marxistes qui se sont installés dans [les] institutions de l'enseignement". 

Une image forte

Bolsonaro le..Riot-gunner !

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Photo ci-dessus d’une affiche, comme nombreux tee-shirt imprimés.

Une campagne électorale controversée

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Photo ci-dessus d’une affiche représentant le candidat Jair Bolsonaro, durant sa campagne électorale, et affublé d’une moustache en comparaison d’un autre dictateur connu de l’histoire sombre de la seconde guerre mondiale.

CARNET DE CAMPAGNE : MEIRELLES Y CROIT, CIRO À L'ASSAUT D'HADDAD, DES COUACS POUR BOLSONARO

Des drôles d’affaires ou d’histoires..

Anitta au coeur d'une controverse autour de Jair Bolsonaro..

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Anitta au coeur d'une controverse autour de Jair Bolsonaro..

La chanteuse brésilienne a été mise sous la pression de ses fans cette semaine après une action anodine : elle s'est mise à suivre mercredi sur Instagram le profil d'une personne ouvertement pro-Bolsonaro. Selon Anitta, cela n'a rien à voir avec un quelconque positionnement politique, c'est son amie depuis sept ans, a raconté UOL. Une justification pas suffisante pour les internautes brésiliens dont un grand nombre a alors adopté le mot-dièse #AnittaIsOverParty (Anitta, la fête est finie), qui a été jusqu'à occuper la première place des tendances sur Twitter, insistant pour que la chanteuse affiche une position claire contre Jair Bolsonaro. Prudente, Anitta a tenté de montrer entre les lignes qu'elle ne soutenait pas le candidat du PSL, en réaffirmant notamment son soutien à la cause LGBT et à la lutte contre le machisme, tout en refusant de s'impliquer politiquement et d'adhérer au mot-dièse anti-Bolsonaro en vogue ces derniers jours #EleNao (Lui non). « Un positionnement ne s'affiche pas via un mot-dièse. Un positionnement s'affiche lors de toute une vie en fonction de notre travail et de ce que nous faisons. Nos attitudes parlent beaucoup plus que tout ce que nous pouvons dire ou poster », a déclaré Anitta lors d'un concert vendredi soir en guise de conclusion du débat.

Pour terminer

Débat ou « R.I.C. » ?..

« Le RIC, ça me hérisse »

La soirée débat de Sartrouville dans les Yvelines, et où un certain Edouard Philippe, premier ministre, s’invite au débat..

"Grand débat national" : Edouard Philippe à son tour dans une réunion locale, dans les Yvelines..

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Le Premier ministre s'est à son tour prêté au jeu du "grand débat". (photo d'archives) © THOMAS SAMSON / AFP

Dans le cadre du grand débat national organisé par le gouvernement, le Premier ministre s’est déplacé vendredi soir dans une réunion locale à Sartrouville, dans les Yvelines. Une apparition très médiatique.

Edouard Philippe s'est invité vendredi à un débat-citoyen, organisé dans le cadre du "grand débat national", à Sartrouville dans les Yvelines. 

Le Premier ministre Edouard Philippe a participé à son tour vendredi soir, à Sartrouville, dans les Yvelines, à une réunion publique organisée dans le cadre du"grand débat national". C'est la première fois que le chef du gouvernement s'invitait à l'une de ces réunions, au lendemain de la participation d'Emmanuel Macron à une réunion du "grand débat national" à Bourg-de-Péage, dans la Drôme

Un déplacement « surprise », devant les caméras des journalistes et diffusé en direct à la télévision. Vendredi soir, Edouard Philippe a participé à une réunion locale, organisée dans le cadre du grand débat national lancé par l’exécutif, à Sartrouville dans les Yvelines.

Si l’opération est une première pour le chef du gouvernement, cette séance de questions-réponses avec quelques dizaines de citoyens arrive au lendemain d’un autre déplacement : celui d’Emmanuel Macron à Bourg-de-Péage, dans la Drôme, également à l’occasion d’une réunion locale.

Arrivé sur place peu avant 21h, Edouard Philippe a été accueilli par des huées de la part du public, mais aussi des applaudissements.

Une réunion locale organisée par une députée de la majorité

Dans une ambiance calme, il s’est exprimé sur toute une série de questions variées – la fiscalité, la transition écologique, l'éducation, l'héritage ou encore le nombre de parlementaires –, donnant entre autres son avis sur le référendum d'initiative citiyenne, principale revendication des gilets jaunes aujourd’hui : « Si je devais le dire en une formule, je dirais que le RIC, ça me hérisse… Si on fait ça, on rentre dans une mécanique qui est terrible, ou on passe son temps à remettre en cause des choses [votées]. »

Le Premier ministre a alors dit préférer le référendum d'initiative partagée, un dispositif déjà prévu dans la Constitution mais jamais mis en œuvre depuis son instauration. Pour ce qui est de la réunion locale, l’événement était organisé par une députée de la majorité LREM,Yaëlle Braun-Pivet.

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Photo ci-dessus de Mr. Edouard Philippe, premier ministre, aux côtés de Mme. Yaëlle Braun-Pivet députée LREM.

Huées et applaudissements. Le chef du gouvernement est arrivé peu avant avant 21h à une réunion organisée par la députée LREM Yaëlle Braun-Pivet, dans une salle communale avec une centaine de personnes. Il a été accueilli par quelques huées et des applaudissements, avant de commencer à écouter les premières questions.

La fiscalité, la transition écologique, l'éducation, la transmission du patrimoine par l'héritage et le nombre de parlementaires figuraient parmi les premières questions abordées, qui se succédaient dans une atmosphère détendue. Edouard Philippe les écoutait en prenant des notes.

Le compte Twitter du gouvernement a partagé une retransmission en direct de cet échange : 

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Gouvernement

✔@gouvernementFR

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EN DIRECT | Le Premier ministre @EPhilippePM participe à un débat citoyen dans les Yvelines. #GrandDébat https://www.pscp.tv/w/bxtmfjFlZGpuTEx2RE1kUW98MVlxS0R5UmF3eUJHVtPgE7h52Sg84Eb54Lt40XvRaYbQEo8dGRXvU3dwdd0J …

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21:18 - 25 janv. 2019

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Gouvernement @gouvernementFR

EN DIRECT | Le Premier ministre @EPhilippePM participe à un débat citoyen dans les Yvelines. #GrandDébat

pscp.tv

406 personnes parlent à ce sujet

« Le RIC, ça me hérisse »

Grand débat national: Edouard Philippe participe a une réunion locale dans les Yvelines..

OPERATION SEDUCTION Resté en retrait jusque-là, au point de susciter des interrogations sur son implication, le Premier ministre s’est enfin prêté au jeu du grand débat national…

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Le Premier ministre Edouard Philippe. — Sepp Spiegl/PHOTOWEB/SIPA

L’opération séduction et reconquête des Français continue. Le Premier ministreEdouard Philippe a participé à son tour vendredi soir, à Sartrouville (Yvelines), à une réunion publique organisée dans le cadre du grand débat national.

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BFMTV

✔@BFMTV

Edouard Philippe assume "avoir une part de responsabilité" dans le mouvement des gilets jaunes

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22:48 - 25 janv. 2019

115 personnes parlent à ce sujet

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BFMTV

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Edouard Philippe: "Evidemment que la fiscalité est trop compliquée"

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23:24 - 25 janv. 2019

38 personnes parlent à ce sujet

 

C’est la première fois que le chef du gouvernement s’invite à l’une de ces réunions, au lendemain de la participation du président Emmanuel Macron à une réunion du grand débat à Bourg-de-Péage (Drôme).

Des débats deux à trois fois par semaine

Resté en retrait jusque-là, au point de susciter des interrogations sur son implication, le Premier ministre a débarqué vers 21 heures dans une salle communale de banlieue parisienne, où 100 à 150 personnes participaient à une réunion citoyenne relayée notamment par la députée LREM de la circonscription, Yaël Braun-Pivet.

L’ancien maire du Havre « en fera le plus souvent possible et dans des formats très différents, car il y a presque autant de formules que de débats : des petits, des grands, en ville ou à la campagne, avec ou sans la presse. Au moins deux à trois fois par semaine, plus si possible », selon Matignon.

Peu de jeunes présents mais pas mal de retraités

Quelques huées et quelques applaudissements à son arrivée : loin d’être un bastion macroniste, l’assemblée réunit des profils très divers, dans une banlieue à deux visages qui rassemble classes aisées et cités populaires. Un seul porte son « gilet jaune », quelques autres raconteront avoir manifesté. Peu de jeunes, pas mal de retraités.

Suivent une bonne heure et demie de questions, de coups de gueule, de témoignages, entre suggestions politiques (une nouvelle tranche d’impôt pour les plus riches, un quorum pour les votes à l’Assemblée, un impôt à la source pour les multinationales et les géants de l’Internet…) et un fouillis d’histoires personnelles ou locales, entre la salle de prière fermée de la cité ou la mère célibataire qui conteste le placement de ses enfants. « Vous venez avec vos témoignages personnels, mais la vision elle est où la vision ? Trouvons-nous bon sang quelque chose en commun ! », s’agace un des participants.

La fiscalité française est d’une « complexité horrible »

Edouard Philippe note consciencieusement sur un cahier. Les modérateurs se battent pour récupérer les micros, la salle applaudit souvent les questions, bruisse de désapprobation quand quelqu’un propose un référendum pour sortir la France de l’Union européenne, on réclame la parole - « deux minutes » - pour soi ou pour son voisin…

« On a un débat bien francais, passionné, parfois ça chauffe un peu, mais c’est comme ça, c’est normal », s’amuse Edouard Philippe. « On est dans un pays où un vendredi soir, - à 11 heures moins le quart ! - il y a des femmes, des hommes qui considèrent que c’est important de parler ensemble de ce qu’ils souhaitent pour leur pays. Rien que ça, ça devrait nous donner la pêche ».

Le Premier ministre dit qu’il est surtout venu pour écouter, qu’il n’a pas réponse à toutes les questions. « Moi j’ai jamais aucun problème à dire : "je me suis trompé" », assure-t-il en défendant la suppression de l'ISF ou en reconnaissant que la fiscalité française est d’une « complexité horrible ».

« Le RIC, ça me hérisse »

Sur un point le Premier ministre exprime clairement son avis « personnel » : leréférendum d'initiative citoyenne, l’une des revendications les plus portées depuis le début de la mobilisation des « gilets jaunes ». « Le RIC, ça me hérisse ». « Si on fait ça, on rentre dans une mécanique qui est terrible, où on passe son temps à remettre en cause des choses » votées, plaide-t-il.

L’heure tourne, la parole se détend : « les élus sont pas là pour s’en mettre plein les fouilles ». « Gouverner c’est choisir, et comme disait ma grand-mère, choisir c’est renoncer », distille Philippe. Ici, pas de question sur les 80 km/h, comme lors des débats du président en zone rurale.

« Il y a des gens qui sont pas du tout d’accord avec ce qu’on fait, et ils l’ont dit, et il y a un moment où ça s’est un peu chauffé, c’est vrai. Mais c’est vachement respectueux quand même, on peut parler, disons-le », conclut le Premier ministre.
Dehors, à la sortie de la salle, quelques gilets jaunes hurlent « Macron, démission ! ». Le Premier ministre s’engouffre dans sa voiture. Samedi, c’est l'acte 11.

Grand débat : Edouard Philippe participe à son tour à une réunion locale..

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A Sartrouville (Yvelines), le Premier ministre marche dans les pas du président de la République, qui s’était invité jeudi dans une réunion dans la Drôme.

Il s’était fait discret jusque-là. Edouard Philippe a participé à son tour, ce vendredi soir, à une réunion publique organisée à Sartrouville (Yvelines) dans le cadre du grand débat national.

C’est la première fois que le chef du gouvernement s’invite à l’une de ces réunions, au lendemain de la participation du président Emmanuel Macron à une réunion du grand débat à Bourg-de-Péage (Drôme).

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Un cahier rouge pour prendre des notes

Tout se passait bien. La soirée du grand débat de Sartrouville, première du genre dans les Yvelines, avait bien démarré à l’heure, 20 heures pétantes. Et à 21 heures, sa silhouette élancée est apparue dans l’encadrement de la porte.

Costume sombre sur chemise blanche, Edouard Philippe a esquissé un petit sourire en entendant quelques applaudissements puis a embrassé la députée Yaël Braun-Pivet (LREM), présidente de la commission des lois de l’Assemblée Nationale, et s’est assis à son côté.

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Sans prononcer un seul mot, il a alors sorti un fin cahier rouge et un stylo pour prendre des notes. Les prises de parole ont recommencé, presque comme si de rien n’était. Et lui s’est tourné vers chacun des interlocuteurs, noircissant ses pages d’une écriture nette et déliée.

Un éclat de rire

Dans l’assemblée réunie, forte de plus d’une centaine de personnes, les « doléances », les « remarques » et les « idées » se téléscopent, mêlant réforme de la fiscalité, transition écologique à saisir, condition des personnes âgées, vécu dans les quartiers populaires… Comme autant d’aspirations venant de toute la société, reflétant en un condensé de paroles et de temps la diversité de la population de Sartrouville.

Pas vraiment un miroir de la France dans son ensemble mais à coup sûr un aperçu de ce que vivent beaucoup d’habitants de la banlieue parisienne. Dans un coin, un Gilet jaune sur le dos, celui-ci s’écrie : « Dans les banlieues, on vit l’apartheid. C’est pour ça que j’ai enfilé un gilet, que j’ai manifesté. Mais ça fait des années qu’on vit ça nous. Le gars qui fait un câlin à un gendarme sur les Champs-Elysées, c’est moi ! »

En face, un autre prend le micro : « Je serais en position de payer l’ISF et pourtant je suis favorable aux Gilets Jaunes. Et vous, le gouvernement, le président, vous devez faire attention à bien écouter ce qui se dit ces jours-ci. Vous devez faire en sorte de ne pas conduire ce pays à la guerre civile ou à la dictature. Vous avez d’énormes responsabilités. »

Un participant le remercie d’écouter sans parler, apprécie cette attitude. Un autre l’interrompt d’une boutade : « De toute façon, il ne parlera pas plus que les autres ! » Edouard Philippe part dans un éclat de rire.

« Le RIC me hérisse »

Il prend finalement la parole après plus d’une heure et demie de débat. « On est dans un pays où, un vendredi à 22h45, des dizaines de personnes trouvent important de parler de notre avenir. Rien que ça, ça devrait donner la pêche », plaisante le Premier ministre. Avant d’entrer dans le vif du sujet et d’évoquer une question largement abordée ce vendredi soir : les impôts. « La fiscalité n’est pas simple, commence Edouard Philippe. Il faut expliquer au peuple quels sont les ressorts qui animent l’impôt. C’est important en démocratie que les gens comprennent comment est construit l’impôt. Essayer de faire un système fiscal plus simple mais qui reste adapté au monde dans lequel on vit. »

Et le Premier ministre de vanter l’action de son gouvernement en la matière : « Ne pas taxer les Gafa, c’est injuste. Elles prennent parfois des parts à des commerces physiques qui pourraient leur impôt. Cette taxe sera créée et mise en place cette année. »

Sur le nombre de parlementaires, Edouard Philippe pèse le pour et le contre. « Trop de parlementaires ? C’est compliqué comme sujet. Si trop peu nombreux, on ne peut plus les alerter ou les engueuler. Mais si trop d’élus, ils n’arrivent plus à travailler ensemble. » 

Le Premier ministre s'est aussi dit défavorable au référendum d'initiative citoyenne (RIC) réclamé par les Gilets jaunes. « Le RIC me hérisse... Si on fait ça, on rentre dans une mécanique qui est terrible, où on passe son temps à remettre en cause des choses. Ce qui ne veut pas dire que je suis contre le référendum. » 

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La parole revient ensuite au public. Une femme questionne le Premier ministre au sujet de la prise de décision en démocratie : « En termes d’écologie, quand il faut prendre des décisions vitales, est-ce qu’on a besoin de démocratie ? » demande-t-elle. Réponse d’Edouard Philippe : « La démocratie, ce n’est pas le consensus, c’est le débat, assure-t-il. Mais c’est vrai, ça prend plus de temps que dans certains pays autoritaires. Je préfère néanmoins notre système. »

 «Il fallait quand même oser venir»

Après plus d'une heure debout au centre de l'assemblée, Édouard Philippe rend son micro. Quelques applaudissements s'élèvent, pas forcenés mais respectueux : «Il fallait quand même oser venir, c'est plutôt courageux, surtout quand on ne sait rien au sujet des gens qui participent au débat», commente un quadra tout en enfilant son manteau. Lui s'avoue satisfait de «la richesse des échanges, du respect des uns envers les autres malgré les idées parfois divergentes exprimées».

Un sentiment partagé par la députée Yaël Braun-Pivet : «La parole était cash, les gens se sont volontiers et facilement exprimé. Sans fard, sans filtre mais avec le souhait d'échanger. »

La présidente de la commission des lois compte assister à une réunion dans chaque ville de sa circonscription. La prochaine se tiendra le 5 février à Maisons-Laffitte.

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Grand débat: Philippe invité surprise dans les Yvelines

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Le premier ministre Edouard Philippe a participé à son tour vendredi soir, à Sartrouville dans les Yvelines, à une réunion publique organisée dans le cadre du grand débat national. C'est la première fois que le chef du gouvernement s'invite à l'une de ces réunions, au lendemain de la participation du président Emmanuel Macron à une réunion du grand débat à Bourg-de-Péage dans la Drôme.

Le chef du gouvernement est arrivé peu avant avant 21H00, une heure après le début de cette réunion organisée par la députée LREM Yaëlle Braun-Pivet, dans une salle communale avec une centaine de personnes. Il a été accueilli par quelques huées et des applaudissements, avant de commencer à écouter les premières questions.

La fiscalité, la transition écologique, l'éducation, la transmission du patrimoine par l'héritage et le nombre de parlementaires figuraient parmi les premières questions abordées, qui se succédaient dans une atmosphère détendue. Edouard Philippe les écoutait en prenant des notes.

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Yaël BRAUN-PIVET

✔@YaelBRAUNPIVET

Au #GrandDébat à @sartrouville78, un invité surprise vient de nous rejoindre ! Merci @EPhilippePM d’être venu lui aussi pour écouter les nombreux citoyens présents ce soir ! #circo7805

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21:02 - 25 janv. 2019

175 personnes parlent à ce sujet

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Gouvernement

✔@gouvernementFR

EN DIRECT | Le Premier ministre @EPhilippePM participe à un débat citoyen dans les Yvelines. #GrandDébat https://www.pscp.tv/w/bxtmfjFlZGpuTEx2RE1kUW98MVlxS0R5UmF3eUJHVtPgE7h52Sg84Eb54Lt40XvRaYbQEo8dGRXvU3dwdd0J …

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21:18 - 25 janv. 2019

Le premier ministre en a profité pour exprimer sans ambigüité son opposition personnelle au référendum d'initiative citiyenne (RIC). "Si je devais le dire en une formule, je dirais que le RIC, ça me hérisse", a-t-il lâché devant son auditoire. Le RIC est l'une des revendications les plus portées depuis le début de la mobilisation des "gilets jaunes". Mais pour le chef du gouvernement, "si on fait ça, on rentre dans une mécanique qui est terrible, ou on passe son temps à remettre en cause des choses" votées.

Edouard Philippe a dit en particulier préférer le référendum d'initiative partagée, déjà prévu dans la Constitution mais jamais mis en oeuvre depuis son instauration: "Je préfère cette mécanique-là, parce qu'elle est plus respectueuse (...) de la démocratie représentative". Le 15 janvier à Grand-Bourgtheroulde dans l'Eure, le président Emmanuel Macron avait fait part de ses propres réserves envers le RIC. "On ne doit pas créer une situation de concurrence entre les formes de démocratie" directe et représentative, avait plaidé le chef de l'Etat lors de la première réunion du grand débat à laquelle il participait.

Grand débat : "Le RIC, ça me hérisse", affirme Edouard Philippe lors d'une réunion locale..

C'était la première fois vendredi 25 janvier que le chef du gouvernement s'invitait à l'une des réunions du grand débat.

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Édouard Philippe le vendredi 25 janvier à Sartrouville, dans les YvelinesCrédit : Capture @EPhilippePM/Twitter

PUBLIÉ LE 26/01/2019 À 00:16

C'était au tour d'Édouard Philippe de se frotter au grand débat national. Le Premier ministre participait vendredi 25 janvier à une réunion publique organisée à Sartrouville, dans les Yvelines. Une première pour le chef du gouvernement qui a joué le jeu des questions-réponses devant une centaine de personnes.

Parmi les sujets abordés : la fiscalité, la transition écologique, l'éducation, le nombre de parlementaire ou encore le référendum d'initiative citoyenne.Et sur ce dernier, le Premier ministre a exprimé son opposition personnelle: "Si je devais le dire en une formule, je dirais que le RIC, ça me hérisse".

Yvelines. Sartrouville : Édouard Philippe s’invite au grand débat..

À la grande surprise des près de 300 personnes présentes à Sartrouville (Yvelines) pour le grand débat national, le Premier ministre a fait une apparition remarquée.

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Le Premier ministre, aux côtés de Yaël Braun-Pivet, a créé la surprise en s’invitant au grand débat national à Sartrouville (Yvelines). (©78 actu)

Devine qui vient dîner ce soir ? Dans les années 70, le président de la République de l’époque, Valéry Giscard d’Estaing, s’invitait à manger chez les Français.

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Dans un autre style, le Premier ministre Édouard Philippe s’est invité au grand débat national organisé vendredi soir à Sartrouville (Yvelines), dans la bien nommée salle des Doléances.

À l’initiative de Carine Tounkara et Christèle Rettenmoser, deux citoyennes de Sartrouville proches de la République en Marche !, près de 300 personnes s’étaient massées dans une salle proche d’être exiguë pour participer au grand débat national, mis en place dans la foulée du mouvement des Gilets jaunes.

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Tout à coup… Édouard Philippe fait son apparition dans la salle

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Une belle réussite pour ce qui ressemblait au départ à une réunion de quartier grand format, avec en guet-star Yaël Braun-Pivet, députée de la 5e circonscription des Yvelines. Le débat prenait forme et les prises de paroles s’enchaînaient depuis une grosse demi-heure, quand tout à coup… Édouard Philippe.

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Une grosse surprise pour les participants qui tout d’un coup ne participaient plus à un débat, mais posaient leurs questions ou revendications au chef du gouvernement.

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Dans un climat bon enfant, hormis quelques brefs coups de chaud ou échanges un peu tendus, les débats se sont plutôt bien passés et ont connu un vif succès, pour le grand plaisir de Yaël Braun-Pivet.

Ce soir il n’y a rien d’artificiel, et je suis ravie de voir qu’il y ait tant de monde pour cette envie d’échanger. Je vois dans cette salle aussi bien des gens du centre-ville que du plateau ou de Maisons-Laffitte. »

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De nombreux sujets auront été évoqués (voir encadré), certains plus intéressants que d’autres. À l’image de cette Sartrouvilloise, mère d’une enfant autiste, évoquant ces problèmes. Un sujet qui a ému le Premier ministre. 

Je dois vous dire que nous avançons bien sur ce sujet. Nous allons d’ailleurs simplifier les démarches administratives pour les personnes victimes d’un handicap lourd. »

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« Le Ric me hérisse »

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Impossible d’échapper au traditionnel « moi je », avec des réflexions très personnelles qui ne font pas avancer le schmilblick, à l’image d’échanges 100 % sartrouvillois hors sujet, mais le Premier ministre a su se sortir du guêpier dans un calme olympien, tout en pédagogie.

Même si je suis incapable de répondre à toutes vos questions j’ai eu très envie de vous écouter. C’est un débat passionnant, mais très français. Je vois dans cette salle des femmes et des hommes qui considèrent qu’il est important de débattre. »

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S’il a reconnu comprendre la colère et l’exaspération des Gilets jaunes, à l’origine du grand débat national, sans s’exonérer de ses responsabilités, le Premier ministre a tenu à vilipender les violences lors des manifestations : 

Ce qui me gêne, c’est le refus de s’organiser, de ne pas respecter les règles des manifestations. Mais ce mouvement nous force à réfléchir et à essayer d’affiner le projet pour mieux vivre ensemble dans ce pays. Ce débat doit nous y aider. »

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Après avoir pêle-mêle reconnu les problèmes écologiques, le manque de clarté de la fiscalité et affirmé sa volonté de taxer rapidement les grosses entreprises type Gafa, il a fait le buzz avec sa phrase « le Ric (Référendum d’initiative citoyenne) me hérisse », avant de quitter la deuxième ville des Yvelines peu avant minuit, sous les applaudissements d’un public conquis.

Jean-Marc Cavé

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Fin de la soirée..

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Les doléances et suggestions..

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Les propositions des Sartrouvillois
Baisser le coût des Ehpad ; la Cour des comptes, quel intérêt ? ; diminution du nombre de députés ; fin de l’injustice fiscale ; réduction du train de vie de l’État ; baisse de la fiscalité ; restauration du service public ; aller au bout des réformes ; remettre l’ISF en place au bénéfice des PME ; pas de CSG pour les retraités ; impôts plus justes ; pas de cumul emploi-retraite pour les gros salaires ; contrôle du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) ; meilleur partage des richesses, Smic à 1 800 € par mois ; retraites minimum à 1 200 € par mois ; référendum d’initiative populaire ; passage à la VIe République ; baisse du coût du logement ; plus de logements sociaux ; limiter les écarts de salaires ; prise en compte du vote blanc ; impôt sur le revenu pour tous ; droit de vote aux étrangers pour les élections locales ; réinstaurer la taxe d’habitation ; changer le mode d’agriculture ; stopper le nucléaire ; envoyer les élites sur le terrain ; intensifier la prise en compte du handicap ; amélioration de l’aide sociale à l’enfance ; arrêts des droits de succession ; intensifier la formation ; un quorum de députés pour voter les lois ; prélèvement à la source de l’impôt pour les grandes entreprises ; annulation des lois inutiles ; service civique à tout âge.

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Notre président « Jupitérien »..

L’Homme providentiel..

Celui qui se prend pour Napoléon Bonaparte, et à la fois comme étant le digne successeur et la réincarnation même de De Gaulle..

Pour conclure

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Quitte à me fourvoyer, je pense que l’Etat et ce gouvernement n’est plus propice du tout à un dialogue, malgré ce Grand débat national, et après bien des tergiversations comme interrogations, tente à nouveau, non pas de « reprendre » la main, mais d’avoir, coûte que coûte, le dessus, sur ce mouvement des « Gilets jaunes » et donc de le stopper par tous les moyens, que ce soit par la répression et le durcissement, comme les arrestations..

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Mais néanmoins, il s’enferme, et prend le risque d’une réelle « escalade », et non pas désescalade et d’un risque fort d’embrasement de ce mouvement et d’une colère, encore plus grande, de la part d’une très grande partie de la population, cette fois, par une forme d’incompréhension totale vis-à-vis de ce gouvernement, que ce soit Mr. Edouard Philippe, le premier ministre, ou encore Mr. Castaner, le ministre de l’intérieur, mais aussi et surtout, vis-à-vis du président Macron

La panoplie ou l’arsenal des forces de l’ordre et de police pour les manifestations et le maintien de l’ordre..public..

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La répression expression d’une violence gratuite et indigne !

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Photo ci-dessus de Olivier Béziade, pompier et gilet jaune, âgé de 47 ans, au sol, touché par un projectile LBD40 à Bordeaux.

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Son évacuation s’est faite assez rapidement.

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Ce pompier, âgé de 47 ans et blessé à la tête, avait été rapidement évacué, cependant, il avait été mis en coma artificiel.

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Le mot de la fin..

Bad is bad ! and Sheet is sheet !

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Photo ci-dessus, exemple, d’un ramassage de différents projectiles, sur le site de Bure, le 15 août 2017.

 

 

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Commentaires
Z
De toute façon, un pouvoir soutenu par une minorité et qui impose des mesures contre une majorité cela a un nom : Une dictature ! Bien sur c'est par le vote qu'il prétend détenir sa légitimité... Mais les GJ ont bien vu que le règlement qui régit cette élection à deux tours, que le chèque en blanc qui est émis, que les basses manœuvres pour marginaliser ses concurrents étaient de nature à détourner une accession démocratique pour installer une dictature : La preuve en est : Un pouvoir faible devient violent pour se maintenir au lieu de démissionner ou de dissoudre l'assemblée... Lui non plus ne respecte pas la démocratie. Quand je pense que Chichi avait dissout l'assemblée...<br /> <br /> <br /> <br /> Très bonne soirée à toi
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G
Avant de comparer Macron à Bolsonaro, j'attendrais de voir ce que Bolsonaro est capable de faire pour le bien du Brésil et des brésiliens. Que Macron se prenne pour De Gaulle, c'est un comble. Si c'était le cas, il aurait déjà consulté le peuple par référendum en lui demandant s'il devait poursuivre sa politique ou démissionner. Contrairement à Bolsonaro, Macron ignore tout de la vie militaire mais il sait créer un Etat policier qui ne recule devant rien. Il ne faut pas oublier tout de même qu'en mai 1968, De Gaulle envisageait d'employer l'Armée mais pas sans demander conseil aux chefs militaires d'où son voyage à Baden-Baden et pas seulement. <br /> <br /> Bonne fin de journée !
Répondre
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