Taxer la viande pour sauver la Planète..Une hérésie totale !..
Taxer la viande pour sauver la Planète..Une hérésie totale !..
Taxer la viande contre
TAXE CARNÉE – Des ONG ont proposé au parlement européen l’instauration d’une taxe sur la viande. L’objectif : refléter davantage le coût environnemental qu’elle engendre. Une idée qui inquiète les professionnels du secteur.
Un prix à la hauteur du "véritable" coût de la viande. Voici ce qu’ont demandé une trentaine d’ ONG néerlandaises, réunies sous l’appellation True Animal Protein Price Coalition (TAPP Coalition), au parlement européen mercredi 5 février. Leur argument est le suivant : le prix actuel de la viande, qu’elle soit d’origine bovine, porcine ou ovine, ne reflète pas ses "coûts externes", concrètement son coût environnemental. En effet, la surconsommation de viande à des effets incontestables sur le climat et la biodiversité.
Photo ci-dessus, viande de boeuf proposée dans une épicerie.
La viande de "qualité", et sinon, de"très bonne qualité", pour les riches, et sinon..très riches..
Photo ci-dessus d'un élevage intensif aux Etats-Unis.
La « merde » pour tous les autres, pour pouvoir écouler cet excès en production de viande massive d’élevages intensifs à travers le Monde !..
Ce n’est pas la viande qu’il faut taxer, mais bien tous ces très grands producteurs en élevages intensifs et sans normes d’élevage, de condition animale, comme nourriture et conditions d’abattage qui doivent être taxées et surtout « contrôlées » !!!.. Et rien d’autre !.
Photo ci-dessus, que ce soit aux Etats-Unis, en Argentine, ou encore au Brésil, comme au Canada, les conditions d'élevage et les normes sanitaires surtout, ne sont pas du tout les mêmes !
C’est la « Sur-production » qui doit être remise en cause et toutes les méthodes de productivisme à outrance, sans commune mesure !
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’élevage représentent 14, 5 % des émissions globales, assimilables au secteur des transports, d’après un rapport de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et de l'agriculture). Au-delà de l’empreinte carbone, l’élevage implique aussi l’utilisation d’importantes ressources en eau, la conversion de terres en pâturages, ou encore l’importation de l'alimentation (comme le soja) utilisée pour nourrir le bétail.
Photo ci-dessus, les conditions d’élevage, de stabulation, et de nourriture, que ce soit aux Etats-Unis, comme au Canada, ou encore et surtout au Brésil, ne sont absolument pas les même qu’en Europe et surtout en France !
Ce n’est pas la consommation de viande, au niveau individuel, qui cause problème, mais bien tous les élevages intensifs à travers le Monde !!!
De plus, chaque pays n’a pas les mêmes goûts, ni consommation réelle, par individu et à l’année !..
On sait parfaitement bien que les Brésiliens et les Argentins ont un goût immodéré pour la viande, alors ?...
Viande et réchauffement climatique : ce que disent les chiffres (et ce qu'ils ne disent pas)
Dans leur rapport, ces ONG souhaitent procéder en deux temps. D’abord avec un surcoût de 10 centimes pour 100 grammes de viande dès 2022. Puis avec un prix différencié et instauré en 2030 selon l’impact environnemental de chaque viande : 47 centimes pour 100 g de bœuf, 36 centimes pour 100 g de porc et 17 centimes pour 100 g de poulet. Une taxe de 25 % qui parait considérable puisqu'elle conduit à payer 1 euro de plus par kilo de viande acheté. La TAPP Coalition explique avoir fondé ses calculs sur les chiffres de la pollution émise par chaque viande. Selon la FAO, un kilo de bœuf équivaut à 27 kg d'émissions de CO2, tandis qu' un kilo de porc en représente 12,1 kg et un kilo de poulet, 6,9 kg.
"Ce serait le vrai prix si vous pensez à tous les dommages collatéraux sur l'environnement que cause l'industrie de la viande. Il faut que quelqu'un paie. Les émissions de CO2 coûtent cher"*, a assuré Jeroom Remmers, membre de l'ONG Tapp Coalition, au micro de France 3. Une bonne partie de ces revenus - plusieurs dizaines de milliards d'euros par an à l'échelle européenne - serait reversés aux éleveurs eux-mêmes, pour compenser la baisse des ventes.
*On voudrait ainsi faire reporter sur le prix de la viande la part en dépenses pour tous ces élevages intensifs, concernant l'élevage, la nourriture, l'eau et l'abattage, sur l'ensemble des consommateurs de viande, tandis que les grandes surfaces continueront à faire leurs marges, également, sur le dos des consommateurs et clients !!!
Selon les ONG, ces mesures conduiraient en effet à une diminution nette de la consommation de produits carnés : celles-ci tablent sur des baisses de 67 % pour le bœuf, de 57 % pour le porc et de 30 % pour le poulet. Car l’idée est aussi et surtout d’alerter et de sensibiliser les consommateurs sur leurs pratiques alimentaires. Avec une sorte de taxe dissuasive, en somme.
En France, la consommation moyenne de viande par habitant représentait 87,5 kg selon l’institut France AgriMer, dépendant du ministère de l’Agriculture (chiffre 2018). La même année à l’échelle mondiale, chacun consommait environ 43 kg de viande, selon une étude de Greenpeace France.
Si la mesure n'est pas à l'ordre du jour en France, elle sera prochainement proposée au parlement néerlandais au printemps. Certains professionnels du secteur de la viande s’inquiètent de voir à terme leurs produits taxés. Contactée par LCI, l’Interbev, l’interprofession bétail et viande estime que "cette taxe porterait sur ce qui est chiffré actuellement, à savoir uniquement les émissions de gaz à effet de serre. Toutefois elle ne prendrait pas en compte plusieurs éléments de compensation tels que le stockage de carbone lié à l’herbe, la biodiversité, la qualité de l’eau".
"Une taxation sur la viande, c’est la mort de l’élevage", renchérit Jean Pierre Fleury, président du groupe de travail "viande bovine" des organisations et coopérations agricoles de l’Union européenne.
INTERVIEW - Des ONG néerlandaises ont proposé au parlement européen d’instaurer une forte taxe sur la viande. Si l'idée n'est pas à l'ordre du jour en France, elle inquiète les professionnels du secteur. Jean-Pierre Fleury, président du groupe de travail "viande bovine" des organisations et coopératives agricoles de l'Union européenne (Copa-Cogeca), a répondu aux questions de LCI.
07 févr. 2020 18:20 - Caroline Quevrain
LCI : Que pensez-vous de l’idée d’une taxe européenne sur la viande ?
Jean-Pierre Fleury : Une taxation sur la viande, c’est la mort de l’élevage. Ce que les ONG proposent, dans une stratégie plus large, c'est de détruire l’élevage européen. Et elles essaient sur toutes les formes : ça a été le bien-être animal, maintenant c’est l'empreinte carbone. Nous trouvons assez surprenant cette montée en puissance des ONG qui veulent refaire le monde et qui veulent aujourd’hui taxer la viande.
LCI : Pourtant l’élevage a bien un coût environnemental…
Jean-Pierre Fleury : L’agriculture pèse 5 % dans les émissions de gaz à effet de serre (GES) en Europe et l’élevage représente 60 % de ces 5 %. Nous avons tendance à regarder le sujet par le petit bout de la lorgnette. En prenant uniquement l’angle des émissions de GES, quand on sait le peu que ça représente, on oublie des considérations simples que sont les paysages, la biodiversité, les enjeux de la ruralité, la durabilité des territoires. Peut-on imaginer une société sans élevage, sans prairie ? Il faut remettre les choses dans le cadre qui est le leur.
Photo ci-dessus d'un élevage intensif aux Etats-Unis.
LCI : Comment la filière bovine peut-elle répondre à ces critiques ?
Jean-Pierre Fleury : Si l’on prend le sujet du bien-être animal, la législation européenne a été renforcée et nous soutenons complètement cette évolution. Mais je tiens à rappeler que nous avons le modèle d’élevage le plus vertueux au monde, avec un élevage fait dans des prairies. Si l’on prend le sujet de l’impact environnemental, n’oublions pas que 45 % des émissions de GES issues de la rumination des bovins sont stockées dans les prairies.
Nous appelons les éleveurs à faire des efforts et nous allons répondre à la réduction de notre empreinte carbone d’ici 2030 : nous sommes engagés à réduire encore de 20 % nos émissions de gaz à effet de serre en modifiant les méthodes alimentaires et les conduites de troupeaux. Nous faisons le job mais nous ne pouvons pas aller au-delà.
Photo ci-dessus d'un élevage intensif.
C'est la nourriture qui est mise en cause, à base d'ensilage et surtout de soja et tourteaus de soja !!!
Des ONG néerlandaises proposent un « prix juste de la viande », dont les revenus iraient aux consommateurs, aux agriculteurs et à l’environnement.
Pour une quinzaine d’euros le kilo de bœuf ou une dizaine d’euros le kilo de poulet, combien la société paie-t-elle en effets collatéraux pour l’environnement et la santé ?
En raison des pressions exercées par l’élevage sur les ressources naturelles et des risques de maladies liés à une forte consommation, de plus en plus d’organisations défendent l’idée d’intégrer ces coûts externes dans le prix de la viande.
Mardi 4 février, un groupe d’associations néerlandaises a publié un rapport plaidant pour l’introduction, en Europe, d’une « taxe de durabilité » sur les produits carnés, dont les revenus serviraient à aider les agriculteurs à se tourner vers des modes de production plus durables et à inciter les consommateurs à rééquilibrer leur alimentation.
Les propositions de la True Animal Protein Price Coalition (TAPPC – « Coalition pour un juste prix des protéines animales » – qui regroupe une trentaine d’organisations néerlandaises des secteurs de l’environnement, de l’agriculture, de la condition animale et de la santé) ont été présentées au Parlement européen, mercredi 5 février, lors d’une réunion à l’initiative de l’eurodéputé Bas Eickhout, vice-président du groupe des Verts. « La viande induit des coûts externes significatifs qui ne sont pas reflétés dans son prix au consommateur et nécessitent une correction rapide », explique le Néerlandais.
« Distorsion » entre prix de vente et coût réel
Un sujet qui préoccupe depuis plusieurs années l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). En 2015, celle-ci relevait une « distorsion inquiétante entre le prix de vente des aliments et le coût réel de production. En conséquence, la nourriture produite à un prix environnemental plus élevé (…) peut sembler moins chère que des alternatives produites de façon plus durable. »
L’alimentation pèse pour environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre, dont une grande part est attribuable aux produits carnés, par ailleurs les plus gourmands en terres et en eau. Dans un rapport sur le changement climatique et les terres publié en août 2019, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) observait que « la viande, et en particulier la viande de ruminant (bœuf et agneau), est l’aliment avec le plus d’effet sur l’environnement ».
Or, avec 9,7 milliards d’habitants sur Terre en 2050 et des niveaux de vie permettant de plus en plus aux classes moyennes de consommer de la viande, la demande devrait croître fortement au niveau mondial, au rythme de 1,2 % chaque année selon la FAO.
Ce sont tous les élevages intensifs et la surproduction de viande qui, en fait, sont les vrais maux de ce problème, et non pas, une consommation modérée de viande, loin de là !!!
Les conditions d’élevage et de stabulation..
Les conditions d’abattage..
Le produit fini, conditionné et proposé..
Dans l’assiette du consommateur..
Une comparaison bien fondée..
La consommation de viande, de façon « modérée » et raisonnable, ne nuit pas, et ne détruit rien !..
Un élevage avec un respect réel de l’animal et des conditions d’élevage, de stabulation et de nourriture de bonne qualité change tout !!!..
Stop à l’élevage intensif, pour une surproduction exagérée de viande !..
Stop aux conditions d’abattage parfois douteux !..
STOP ! enfin, à la surproduction effreinée !!!..du toujours..Produire plus !!!..
[Il suffit de se référer )à mon autre article sur le traité "Euro-Mercosur", pour mieux comprendre..]
Oui pour une viande de qualité !!!..
Un produit de qualité, issu d’élevages et de conditions de nourriture et de respect de l’animal, ne peut que donner du goût et du plaisir !!!..
Oui pour un élevage de qualité et une nourriture de qualité correspondante !!!..
Non, le réchauffement climatique n’est pas dû, pour une grande partie, à la consommation de viande, et sinon, à une consommation de viande raisonnée, mais bien à la déforestation, comme au Brésil, pour pouvoir créer toujours plus d’élevage intensifs et dans des conditions innommables et avec une nourriture à base de soja « cancérigène », qui plus est !!!...
On montre du doigt, à tort, la consommation de viande, pour pouvoir augmenter les prix et faire partager ainsi les frais liés aux élevages intensifs comme pour la nourriture et rien d’autre !!!
Non la vache, pas plus que le bœuf, ne sont responsables de cela, ni de tous les maux !!!
La surproduction a amenée aux excès !
Du fait de ces stocks de viande, il fallait toujours proposer plus, comme pour la malbouffe et avec ces chaînes de restaurations rapides dont « MCDO » et Cie..
Je ne suis pas « végétarien », ni « vegan », mais bien..viande et Protéines animales !
Tout comme une personne en liens « amis » sur mon blog (La Renarde des Alpes..), je ne suis pas « végétarien », encore moins « Vegan », mais bien « Viande », et pour la viande et les protéines animales, dans la nourriture(d’ailleurs viande comme poisson..)*, que nous avons d’ailleurs « hérités », sans le savoir, en gènes, en transmission, de nos ancêtres les premiers humanoides, que ce soit..l'Homo-Habilis ou l’homme de Néanderthal, ou encore Homo-Sapiens..Sapiens-sapiens ou Homo-Erectus !!!...
* Il y a autant de valeur en protéines pour l'organisme, en comparaison, dans un kilo de poisson que dans un kilo de viande, alors ?..
Du fait de tout cela, et des conditions d’abattage, beaucoup se sont tournés vers la forme de nourriture en consommation mode « Végétarien », et d’autres « VEGAN »..Où vas-t-on ?..
Des steaks qui, en fait, ne sont pas des vrais steacks, et le tour est joué !..
A moins, en dernier recours, de vouloir se tourner vers des solutions plus terre à terre, en matière de « protéines », et donc, d’avoir recours à des vers de farine et autres insectes..Allons donc !!!..
Avec la surproduction industrielle comme alimentaire, on a creusé de vraies « inégalités » et pas que..Misère quand tu nous tiens, devrais-ton dire !..
Et pourquoi ne pas « taxer » la viande d’animaux sauvages ?
Il y a bien, également, des élevages de bisons (dont pour les « MCDO »..) et des élevages d’autruches, alors ?..
Est-ce que, pour autant, ils sont taxés ?..
Le vrai problème du réchauffement climatique comme de la pollution dans son ensemble est d’avantage lié à la pollution « industrielle », « aérienne », « maritime » et « routière », dans son ensemble !!!..
Rappelez-vous..
(c’était en..2018..)
C’était juste, peu avant, le mouvement des « Gilets jaunes », alors ?..
[Après cette taxe carbone souhaitée et voulue, on voudrait nous « taxer » pour notre propre consommation de viande ? Alors que d’autres ne peuvent même pas s’offrir, ni manger de viande.. !]
Il suffit à tout un chacun, de réduire son empreinte carbone..
Malgré tous les efforts « individuels », à travers le Monde, cela ne suffit pas et ne..suffira pas !!!..
Ce sont bien des mesures « drastiques » et à une grande échelle, tant au niveau « National » que « Européen » et surtout « Mondial » qui doivent être prises, et avant qu’il ne soit trop tard, même si cela est déjà un peu trop tard !!!...
Nobody is perfect !..
Personne n’est parfait !..
Les énergies dites « renouvelables » une arnaque et grande pompe à fric, et rien d’autre !!!...
Il faut savoir que ce sont les arbres, comme les haies qui sont les meilleurs « climatiseurs » pour nos villes !!!
La déforestation à outrance (comme au Canada, aux Etats-Unis, au Brésil et en Afrique, mais pas que..) est l’une des causes majeures de l’épuisement des ressources naturelles, tant en puits de carbone que biomasse et biodiversité !!!...
Réflexion..
Une énergie plus chère mais des revenus plus élevés..
Ceci n’est pas un énième essai sur le malheur du monde et l’urgence climatique mais un projet solidement argumenté en vue d’une réduction des consommations d’énergie dès l’année prochaine, en France comme dans tout autre pays développé. Avec la promesse d’une société épanouie et harmonieuse !
Nous sommes pour la plupart d’entre nous convaincus de l’urgence de lutter contre le dérèglement climatique(note). Toutes les mesures que nous prenons dans ce sens ont leur utilité mais elles resteront vaines aussi longtemps que le prix de l’énergie sera à la baisse. Si surprenant que cela paraisse, c’est le cas depuis 50 ans ! Les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) coûtent deux fois moins cher qu’en 1970 en proportion de nos revenus. C’est pourquoi notre intérêt nous guide en toutes choses vers les solutions les plus énergivores, même si nous les réprouvons. La tendance peut être renversée en augmentant fortement le prix des énergies mais à condition qu’il ne nous en coûte rien (note). Nous voulons montrer que c’est possible dans le respect de l’économie de marché, de la démocratie et de la liberté individuelle, en préservant la croissance économique et en améliorant le bien-être de chacun (note).
Jamais les humains n'ont aussi bien vécu qu’aujourd'hui, au moins dans les classes moyennes et supérieures des pays développés : nourriture variée et surabondante, avancées médicales, loisirs innombrables, déplacements à bas coût... Nous ne sommes pas prêts à renoncer à ces éléments de confort et c'est pourquoi nous restons si timorés face au dérèglement climatique, en dépit de ses manifestations plus fréquentes et plus graves d'année en année : sécheresses, canicules, incendies, inondations, éboulements de terrains, fonte des glaces, recul des glaciers etc. Idem pour les autres maux qui affectent notre environnement : menaces sur la biodiversité, dégradation des sols, villes polluées etc. Ils sont le prix dont nous payons notre confort.
On nous prend pour des..billes !..
Tout n’est que..Arnaque et détournement..dirigisme aigu !!!
Nous sommes..Les « Pigeons » de La République !!!
Et on ose nous parler de..Démocratie..Quelle "Démocratie" ?..
Une Démocratie déguisée et fausse "Dictature", mais bien..Dictature...