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Ecologie vraie et réelle..
26 janvier 2022

Voilà comment sont « traités » nos Seniors dans les E.H.P.A.D. ..UNE HONTE !..

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Voilà comment sont « traités » nos Seniors dans les E.H.P.A.D. ..UNE HONTE !..

 

Ehpad Orpea : des témoignages alarmants sur la maltraitance des patients..

C’est..Inhumain !..Très Grave !..

Le Business de « L’or Gris.. ».

 

TOUS CONCERNÉS..UNE HONTE !!! ..

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ORPEAcommunique

 

C’était trois couches par jour maximum.

 

Il y a.. et il existe..220 établissements de type E.H.P.A.D. du Groupe ORPEA en France !

 

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Personnes âgées "rationnées", abandonnées dans leurs excréments... Ce que l'on sait sur l'affaire des Ehpad Orpea..

La parution d'un livre-enquête dénonçant l'obsession de la rentabilité au sein du groupe privé de maisons de retraite Orpea a entraîné lundi 24 janvier une chute brutale de son cours à la Bourse de Paris. Voici ce qu'il faut savoir sur cette affaire.

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Dans une clinique Orpea, dans le Var. Illustration. Photo archives Frank Muller

1. Le livre-enquête d'un journaliste

Dans "Les Fossoyeurs", à paraître mercredi chez Fayard et dont Le Monde a publié lundi les "bonnes feuilles", le journaliste indépendant Victor Castanet décrit un système où les soins d'hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont "rationnés" pour améliorer la rentabilité du groupe d'Ehpad privés Orpea.

Et ce alors que les séjours sont facturés au prix fort, près de 6.500 euros par mois pour une chambre d'"entrée de gamme" à la résidence "Les Bords de Seine" de Neuilly, pointe ainsi l'auteur.

Or les maisons de retraite, même privées, bénéficient d'importants financements publics, de la part de l'Etat et des conseils départementaux, souligne le journaliste, pour qui "au moins de manière indirecte, une partie de cet argent public ne va pas au bénéfice des personnes âgées".

"J'ai obtenu des témoignages selon lesquels ces dysfonctionnements trouvaient leur origine dans une politique de réduction des coûts mise en place à un haut niveau" de l'entreprise, a résumé Victor Castanet auprès de l'AFP.

Une auxiliaire de vie, dont l'auteur a recueilli le témoignage, raconte par exemple à quel point elle devait "se battre pour obtenir des protections" pour les résidents.

"Nous étions rationnés: c'était trois couches par jour maximum. (...) Peu importe que le résident soit malade, qu'il ait une gastro, qu'il y ait une épidémie", raconte cette femme, Saïda Boulahyane.

Le livre revient également sur les conditions de la mort de l'écrivaine et comédienne Françoise Dorin début 2018, des suites d'une escarre mal soignée, moins de trois mois après son entrée dans un des établissements du groupe Orpea.

2. La chute en Bourse

Après la publication de ces accusations dans Le Monde, le titre Orpea à la Bourse de Paris a dévissé de plus de 16%, avant que sa cotation ne soit suspendue, à la demande du groupe.

D'autres gestionnaires privés de maisons de retraite ont également fait les frais de cette polémique. Au cours de la séance, le titre Korian a perdu plus de 14% et celui de LNA santé plus de 5%, dans un marché globalement en très forte baisse de près de 4%.

3. La réponse d'Orpea

"Nous contestons formellement l'ensemble de ces accusations que nous considérons comme mensongères, outrageantes et préjudiciables", a réagi dans un communiqué la direction d'Orpea, fustigeant des "dérives sensationnalistes" et une"volonté manifeste de nuire". 

.@ORPEA_ en réaction au livre-enquête "Les fossoyeurs" chez Fayard: "ORPEA, ne disposant pas du livre à ce jour, a d’ores et déjà saisi ses avocats pour y donner toutes les suites, y compris sur le plan judiciaire, afin de rétablir la vérité des faits et défendre son honneur"

Le groupe indique avoir saisi ses avocats pour donner "toutes les suites, y compris sur le plan judiciaire", à la publication du livre, afin "de rétablir la vérité des faits".

"Nous avons toujours placé la qualité avant le financier", s'est défendu lors d'un point-presse le directeur général du groupe, Yves Le Masne.

Selon lui, les témoignages à charge recensés dans le livre émanent d'une minorité d'anciens collaborateurs de l'entreprise qui ont nourri une "rancœur" à son encontre après l'avoir quittée.

Le directeur général pour la France, Jean-Christophe Romersi, a formellement démenti les accusations portant sur de supposés rationnements, notamment des protections hygiéniques des résidents.

"Nous n'avons jamais demandé le moindre rationnement. Il n'a jamais été question de sacrifier la moindre prise en charge, ça ne correspond ni à nos directives, ni à nos valeurs", a-t-il insisté.

4. Les accusations de Mediapart

La direction a également dû répondre à d'autres accusations publiées lundi, cette fois par Mediapart.

Selon le média d'investigation en ligne, le groupe a commis de fréquentes irrégularités dans le recrutement de ses salariés en CDD, en mentionnant sur leur contrat, comme motif d'embauche, le remplacement de collaborateurs en CDI, qui, dans les faits, "n'existeraient pas".

"C'est faux, il n'y a jamais eu de faux contrats de travail", a répondu lundi Yves Le Masne, pour qui l'entreprise n'a aucun intérêt à privilégier les embauches en CDD.

Dans un contexte récurrent de pénurie de personnel, ce sont souvent les salariés eux-mêmes qui refusent un CDI pour garder leur liberté, selon lui.

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« Les Fossoyeurs », un livre qui ouvre le débat sur la gestion et le contrôle des maisons de retraite..

Le journaliste indépendant Victor Castanet décrit dans une enquête très fouillée, publié chez Fayard mercredi 26 janvier, les dérives lucratives de certains Ehpad du secteur privé. Son travail nourrit une nécessaire réflexion sur les modalités de prise en charge de la dépendance.

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Autant le dire d’emblée : il serait injuste de réduire Les Fossoyeurs (Fayard, 388 pages, 22,90 euros) à la virulence de son titre et de n’y voir qu’un brûlot sans profondeur. L’enquête du journaliste indépendant Victor Castanet sur le « business » des maisons de retraite privées mérite au contraire d’être portée et débattue en place publique. A l’approche de l’élection présidentielle, elle vient nourrir de façon dérangeante – parfois même révoltante – le débat sur ce sujet majeur.

Le but de l’auteur n’est pas de prétendre que tous les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du pays sont des mouroirs où les « aînés » sont maltraités. Jamais il ne tombe dans la généralisation. Les « fossoyeurs » qu’il présente ne sont pas les « petites mains » de ce monde si particulier (auxiliaires de vie, employés, soignants…) mais plutôt certains décideurs pour lesquels la vieillesse est devenue, d’après lui, un filon lucratif. Un groupe privé français au succès éclatant concentre l’essentiel de ses attaques : Orpéa, le numéro un mondial du secteur des Ehpad et des cliniques. Un mastodonte : 65 000 collaborateurs dans 1 100 établissements à travers la planète ; 220 Ehpad rien qu’en France.

Troublantes proximités

En s’intéressant d’abord aux dérives signalées dans l’un d’eux, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), l’auteur n’imaginait pas qu’il plongerait à ce point au cœur de ce qu’il appelle le « système Orpéa ». Sous sa plume, les révélations pleuvent. A l’en croire, l’obsession de la rentabilité aurait poussé les dirigeants historiques du groupe – à commencer par son fondateur, le docteur Jean-Claude Marian, aujourd’hui richissime président d’honneur –, à imposer des méthodes managériales contestables, à rogner sur les dépenses, à s’arranger pour profiter au mieux de l’argent public, à jongler sans cesse avec les contrats de vacataires. Sans oublier les liens financiers avec des fournisseurs et des apporteurs d’affaires, ou encore une troublante proximité avec des hauts fonctionnaires et des élus. Le tout au nom d’une phrase érigée en dogme dans les réunions d’état-major : « Il faut que ça crache ! »

L’auteur décrypte ce mécanisme qui explique selon lui les dysfonctionnements constatés dans certains Ehpad Orpéa. Le groupe, sollicité à plusieurs reprises, n’a pas souhaité répondre à ses questions, tout comme M. Marian et ses deux plus proches collaborateurs, personnages centraux de ce récit d’une richesse factuelle bluffante.

Victor Castanet, soutenu par son éditeur (Fayard), assure détenir les preuves de ce qu’il avance pour dénoncer la « gestion exclusivement comptable de la prise en charge d’êtres humains vulnérables ». En près de trois ans d’enquête, il a rencontré 250 personnes, enregistré plus de 200 témoignages, déniché des rapports confidentiels et des courriels internes, obtenu l’appui de témoins prêts à l’accompagner en justice si nécessaire. Parmi eux, des proches de résidents mais aussi d’anciens cadres d’Orpéa, et même une juriste employée aux ressources humaines du groupe, Camille Lamarche. Cette jeune femme, qui se perçoit comme une lanceuse d’alerte, a joué un rôle actif dans cette investigation dont le journaliste sort avec deux certitudes : les autorités de contrôle (inspection du travail, Assurance-maladie, agences régionales de santé…) ne sont pas de taille à lutter face à un groupe si puissant, et il est urgent, pour l’Etat, de se pencher sur le sujet.

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Orpea dévisse en bourse après la dénonciation de graves défaillances dans ses Ehpad..

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Orpea a demandé la suspension de sa cotation ce lundi après avoir perdu plus de 16%. Bruno Bleu / stock.adobe.com

Le titre du groupe français a perdu plus de 16% à la Bourse de Paris avant que sa cotation ne soit suspendue à sa demande.

Des personnes âgées «rationnées», abandonnées dans leurs excréments ou laissées sans soin pendant des jours : la parution d'un livre-enquête dénonçant l'obsession de la rentabilité au sein dugroupe privé de maisons de retraite Orpea a entraîné lundi une chute brutale de son cours à la Bourse de Paris.

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Le titre du groupe français, gestionnaire de cliniques privées et de maisons de retraite, a perdu plus de 16%, avant que sa cotation ne soit suspendue, à la demande de la société. Orpea a contesté lundi après-midi dans un communiqué l'ensemble des accusations, qu'il considère«mensongères, outrageantes et préjudiciables».

Le groupe est mis en cause dans le livre Les Fossoyeurs, du journaliste Victor Castanet, à paraître mercredi chez Fayard, et dont Le Monde a publié lundi les «bonnes feuilles». L'auteur y décrit un système où les soins d'hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont «rationnés» pour améliorer la rentabilité de l'entreprise. Une auxiliaire de vie, dont l'auteur a recueilli le témoignage, raconte par exemple à quel point elle devait «se battre pour obtenir des protections» pour les résidents. «Nous étions rationnés: c'était trois couches par jour maximum. Et pas une de plus. Peu importe que le résident soit malade, qu'il ait une gastro, qu'il y ait une épidémie. Personne ne voulait rien savoir», raconte cette femme dans Les Fossoyeurs.

Et ce alors que les séjours sont facturés au prix fort - près de 6500 euros par mois pour une chambre d'«entrée de gamme» à la résidence «Les Bords de Seine» de Neuilly, pointe ainsi l'auteur. Or les maisons de retraite, même privées, bénéficient d'importants financements publics, de la part de l'Etat et des conseils départementaux, souligne le journaliste, pour qui «au moins de manière indirecte, une partie de cet argent public ne va pas au bénéfice des personnes âgées»«J'ai obtenu des témoignages selon lesquels ces dysfonctionnements trouvaient leur origine dans une politique de réduction des coûts mise en place à un haut niveau» de l'entreprise, a résumé l'auteur auprès de l'AFP.

Le livre revient également sur les conditions de la mort de l'écrivaine Françoise Dorin en janvier 2018, des suites d'une escarre mal soignée, moins de trois mois après son entrée dans un des établissements du groupe Orpea.

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Les « excuses » pour se défendre..

 

La qualité «toujours» placée «avant le financier»

«De telles attaques ne sont malheureusement pas nouvelles mais sont extrêmement violentes dans un contexte où nos équipes sont encore plus mobilisées depuis deux ans par la crise sanitaire», déplore Orpea, qui indique avoir saisi ses avocats pour donner «toutes les suites, y compris sur le plan judiciaire», à la publication du livre afin «de rétablir la vérité des faits».

«Nous avons toujours placé la qualité avant le financier», s'est également défendu lors d'un point presse le directeur général du groupe, Yves Le Masne. Selon lui, les témoignages à charge recensés dans le livre émanent d'une minorité d'anciens collaborateurs de l'entreprise qui ont nourri une «rancoeur» à son encontre après l'avoir quittée. De son côté, le directeur général pour la France, Jean-Christophe Romersi, a formellement démenti les accusations portant sur de supposés rationnements, notamment des protections hygiéniques des résidents. «Nous n'avons jamais demandé le moindre rationnement. Il n'a jamais été question de sacrifier la moindre prise en charge, ça ne correspond ni à nos directives, ni à nos valeurs», a-t-il insisté.

Irrégularité dans le recrutement

La direction a également dû répondre à d'autres accusations publiées lundi, cette fois par Mediapart: selon le média d'investigation en ligne, le groupe a commis de fréquentes irrégularités dans le recrutement de ses salariés en CDD, en mentionnant sur leur contrat, comme motif d'embauche, le remplacement de collaborateurs en CDI, qui, dans les faits, «n'existeraient pas»«C'est faux, il n'y a jamais eu de faux contrats de travail», a répondu lundi Yves Le Masne, pour qui l'entreprise n'a aucun intérêt à privilégier les embauches en CDD. Dans un contexte récurrent de pénurie de personnel, ce sont souvent les salariés eux-mêmes qui refusent un CDI pour garder leur liberté, selon lui.

La tempête boursière déclenchée par la parution de cet ouvrage a également touché d'autres groupes privés gérant des maisons de retraite: au cours de la séance, le titre Korian a perdu plus de 14% et celui de LNA santé plus de 5%, dans un marché globalement en très forte baisse de près de 4%.

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Le Groupe ORPEA..

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ORPEA : LA PARUTION D'UN OUVRAGE CONTRE LE GROUPE ORPEA ENTRAÎNE UNE CUISANTE SANCTION EN BOURSE..

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(BFM Bourse) - Le titre de l'opérateur de maisons de retraite a cédé jusqu'à 20% lundi matin, à quelques jours de la parution chez Fayard d'un livre du journaliste Victor Castanet mettant au jour de "multiples dérives et révèle un vaste réseau d’influence".

Le cours d'Orpea chute de 17,12% à 68,48 euros, un niveau pas même atteint durant le krach éclair des marchés du printemps 2020, mais à un plancher remontant à 2016, en réaction à la publication prochaine chez Fayard d'un ouvrage intitulé "Les fossoyeurs" promettant des "révélations sur le système qui maltraite nos aînés".

L'auteur, Victor Castanet, indique sur son site que "depuis trois ans, tout mon temps est dédié à la réalisation d’une enquête consacrée au leader mondial des Ehpad et des cliniques. C’est le travail le plus important de ma carrière. Grâce à plus de 250 témoins et à de nombreux documents, j’ai pu remonter aux origines de la maltraitance et mettre au jour un système organisé destructeur qui profite des failles du système de santé français".

"Truffé de révélations spectaculaires, ce récit haletant et émouvant met au jour de multiples dérives et révèle un vaste réseau d’influence, bien loin du dévouement des équipes d’aidants et de soignants, majoritairement attachées au soutien des plus fragiles. Personnes âgées maltraitées, salariés malmenés, acrobaties comptables, argent public dilapidé… Nous sommes tous concernés", indique l'éditeur, Fayard.
À la demande d'Orpea, la cotation du titre est suspendue depuis 12h45 sur Euronext (-16,11% à 69,28 euros).

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A la bourse, un livre sur les EHPAD fait trembler les grands du secteur
Quelques jours avant sa sortie, l'ouvrage "Les Fossoyeurs" de Victor Castanet fait plonger ce 24 janvier les titres des maisons de retraite Orpea et Korian à la Bourse de Paris. Dans son enquête tirée à 20000 exemplaires par Fayard, le journaliste dénonce les mauvaises conditions de prise en charge des seniors par ces géants du secteur.
«  LES FOSSOYEURS.. »

L'ouvrage Les Fossoyeurs du journaliste Victor Castanet fait plonger ce 24 janvier les actions des maisons de retraite Orpea et Korian à la Bourse de Paris. Publié le 26 janvier à 20000 exemplaires par Fayard, l'ouvrage dénonce les mauvaises conditions de prise en charge des seniors par ces géants du secteur.

Au coeur de cet ouvrage, Orpea perdait 16,11% à 69,28 euros avant que son titre ne soit suspendu en cours de séance à la demande de la société. Dans le même temps, Korian chutait de 8,76% à 25,22 euros. De son côté, LNA santé se repliait de 3,51% à 44 euros, dans un marché en baisse de 3%.

Le chamboulement à la Bourse s'explique en partie par la publication des bonnes feuilles du journal Le Monde. Le quotidien, qui y consacre sa une du 25 janvier, évoque notamment dans ses extraits les conditions de la mort de l'écrivaine Françoise Dorin en janvier 2018. "Françoise Dorin a été admise aux Bords de Seine le 24 octobre 2017. Si elle souffrait de troubles cognitifs importants, elle se portait bien physiquement, affichant même un léger embonpoint. Le 12 janvier 2018, soit deux mois et demi plus tard, elle décédera des suites d’un choc septique causé par la dégénérescence d’une escarre", peut-on lire dans l'article.

L'auteur Victor Castanet sera demain dans la matinale de RTL avec Alba Ventura et invité le lendemain dans l'émission de "C à vous" sur France 5.

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"Les Fossoyeurs" : le livre qui dénonce de grave défaillances dans les Ehpad

Le journaliste Victor Castanet a enquêté sur les Ehpad pendant trois ans. Résidents rationnés ou laissés sans soins durant des jours... Dans son livre qui parait ce mardi, il dénonce les défaillances systémiques des maisons de retraite

Apolline de Malherbe donne rendez-vous aux auditeurs de RMC et téléspectateurs de RMC Découverte pour une nouvelle matinale info avec « Apolline matin ». Accompagnée d’une équipe de journalistes, elle apporte son regard quotidien sur l’information avec des débats et reçoit chaque matin les acteurs de l’actualité. Les auditeurs et téléspectateurs sont toujours au centre des échanges.

RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-8h30), Bourdin Direct (8h30-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Neumann/Lechypre (12h-15h).

Victor Castanet, pour "Les Fossoyeurs", enquête sur les dérives du numéro 1 mondial des Ehpad..
Des résidents privés de soins, dans des Ehpad de luxe qui privilégient la rentabilité : l'enquête du journaliste indépendant Victor Castanet a entraîné hier la suspension en bourse du titre Orpea et relance le débat sur la prise en charge de la dépendance.

Au cœur du livre sur les graves défaillances de certaines maisons de retraites privées, le groupe Orpea dénonce "une enquête à charge", des attaques "extrêmement violentes" et des "dérives sensationnalistes et mensongères"

Le journaliste Victor Castanet, qui a enquêté pendant trois ans et recueilli près de 250 témoignages, décrit des personnes âgées maltraitées, laissées dans leurs excréments faute de protections. Il revient sur la mort de l'écrivaine Françoise Dorin, en janvier 2018, des suites d'une escarre prise en charge trop tard.

Le livre Les Fossoyeurs, révélations sur le système qui maltraite nos aînés, sera demain en librairie.

Victor Castanet est l'invité du 13/14, et il attend vos questions au 01 45 24 7000.

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Les Ehpad Orpea épinglés dans un livre, Oliver Véran envisage une enquête..

Le livre-enquête du journaliste Victor Castanet "Les Fossoyeurs" révèle comment le groupe d'Ehpad privé maltraite ses pensionnaires.

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CHRISTIAN HARTMANN VIA REUTERS

Le livre "Les Fossoyeurs" qui sort le 26 janvier dénonce les pratiques du groupe Orpea, qui nie les accusations.

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SANTÉ - “J’attends d’avoir des éléments factuel, et s’il y a lieu d’ouvrir une enquête, je l’ouvrirai. Je ne tremblerai pas.” Voici ce qu’a promis Olivier Véran ce mardi 26 janvier alors que sort le livre-enquête intitulé Les Fossoyeurs qui révèle les maltraitances subie par les personnes âgées dans les Ehpad du groupe Orpea.

Je prends très au sérieux le livre. Je vais néanmoins attendre des éléments factuels venant d’autorités d’évaluation et de contrôles indépendantes et attendre ce que le groupe en question va nous répondre”, a-t-il déclaré sur LCI, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous à partir de la 29e minute.

Dans Les Fossoyeurs, le journaliste indépendant Victor Castanet décrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont “rationnés” pour améliorer la rentabilité du groupe d’Ehpad privés. Et ce alors que les séjours sont facturés au prix fort -près de 6500 euros* par mois pour une chambre d’“entrée de gamme” à la résidence “Les Bords de Seine” de Neuilly, pointe ainsi l’auteur.

 

* Il y a des montants qui peuvent même aller jusqu’à..16500 Euros/mensuel !!!..

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Or les maisons de retraite, même privées, bénéficient d’importants financements publics, de la part de l’État et des conseils départementaux, souligne le journaliste, pour qui “au moins de manière indirecte, une partie de cet argent public ne va pas au bénéfice des personnes âgées”.

Une auxiliaire de vie raconte par exemple à quel point elle devait “se battre pour obtenir des protections” pour les résidents. “Nous étions rationnés: c’était trois couches par jour maximum. (...) Peu importe que le résident soit malade, qu’il ait une gastro, qu’il y ait une épidémie”, raconte cette femme, Saïda Boulahyane.

Après la publication de ces accusations dans Le Monde lundi 24 janvier, le titre Orpea à la Bourse de Paris a dévissé de plus de 16%, avant que sa cotation ne soit suspendue, à la demande du groupe. Et d’autres gestionnaires privés de maisons de retraite ont également fait les frais de cette polémique: au cours de la séance, le titre Korian a perdu plus de 14% et celui de LNA santé plus de 5%, dans un marché globalement en très forte baisse de près de 4%.

Orpea dénonce des “accusations mensongères

Si le ministère de la Santé attend des explications de la part d’Orpea, le groupe a déjà dénoncé dans un communiqué des “accusations que nous considérons comme mensongères, outrageantes et préjudiciables”. Le groupe indique avoir saisi ses avocats pour donner “toutes les suites, y compris sur le plan judiciaire”, à la publication du livre, afin “de rétablir la vérité des faits”.

Nous avons toujours placé la qualité avant le financier”, s’est défendu lors d’un point presse le directeur général du groupe, Yves Le Masne. Selon lui, les témoignages à charge recensés dans le livre émanent d’une minorité d’anciens collaborateurs de l’entreprise qui ont nourri une “rancœur” à son encontre après l’avoir quittée.

La direction a également dû répondre à d’autres accusations publiées lundi, cette fois par Mediapart: selon le média d’investigation en ligne, le groupe a commis de fréquentes irrégularités dans le recrutement de ses salariés en CDD, en mentionnant sur leur contrat, comme motif d’embauche, le remplacement de collaborateurs en CDI, qui, dans les faits, “n’existeraient pas”.

C’est faux, il n’y a jamais eu de faux contrats de travail”, a répondu lundi Yves Le Masne, pour qui l’entreprise n’a aucun intérêt à privilégier les embauches en CDD. Dans un contexte récurrent de pénurie de personnel, ce sont souvent les salariés eux-mêmes qui refusent un CDI pour garder leur liberté, selon lui.

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Orpea sous le feu d'accusations graves !

Chute lourde du titre Orpéa, lundi, après les révélations d'un livre, qui parait ce mercredi, sur les conditions d'hébergement dans les Ehpad du leader européen des maisons de retraite. Il y a quelques mois, Challenges révélait aussi une enquête pour délinquance financière.

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Et affiche une croissance de 6 à 7% par an

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Coup de massue, hier en bourse, sur le secteur des maisons de retraite, comme Korian et surtout Orpea. Le titre du leader européen du secteur a dévissé de 16% et a été suspendu, (sa cotation n'a toujours pas repris ce mardi) suite à la parution d’un livre dénonçant les conditions de vie des pensionnaires des maisons de retraite d’Orpéa. Un livre qui rouvre un dossier brulant pour un groupe qui multiplie les "affaires". Challenges, il y a quelques mois, avait déjà évoqué des enquêtes en cours par le Parquet National Financier (voir plus loin). Cette fois-ci, il s'agit surtout de dénoncer les personnes âgées "rationnées", d’autres laissées sans soin pendant des jours. Dans son livre "Les Fossoyeurs", qui paraîtra ce mercredi chez Fayard, le journaliste indépendant Victor Castanet dénonce un système où les soins d'hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont "rationnés" pour améliorer la rentabilité du groupe d'Ehpad privés. Et ce alors que l’auteur est employé dans la résidence "Les Bords de Seine" de Neuilly, une des plus chics du groupe, ou les séjours sont facturés près de 6.500 euros par mois pour une chambre d'"entrée de gamme".

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Ehpad Orpea : des témoignages alarmants sur la maltraitance des patients

ORPEA. Dans son livre enquête "Les Fossoyeurs", Victor Castanet, sur la base de plusieurs témoignages, pointe plusieurs manquements dans les Ehpad gérés par le groupe Orpéa. Rationnements des repas, hygiène questionnable, négligences dans les soins, maltraitances des résidents pouvant causer la mort... Les accusations s'accumulent, plus lourdes les unes que les autres.

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[Mis à jour le 25 janvier 2022, à 17h08] Ce mercredi 26 janvier paraît chez Fayard Les Fossoyeurs, enquête du journaliste indépendant Victor Castanet sur les dérives lucratives d'Ehpad du secteur privé. Les 338 pages ouvrent le débat sur ce sujet de société qu'est la fin de vie des plus âgés dans les établissement spécialisés, engageant la responsabilité non pas des auxiliaires de vie, infirmiers et autres employés des maisons de retraites médicalisées, mais bien des dirigeants de certains groupes. Un, notamment, a été particulièrement suivi par le journaliste : le numéro un mondial du secteur des Ehpad, Orpéa. Korian, autre poids lourd des Ehpad, est également visé par l'ouvrage.

Plusieurs témoignages alarmants sont rapportés par Victor Castanet dans son ouvrage, dontLe Monde publie les bonnes feuilles. Comme celui de Saïda Boulahyane, auxiliaire de vie attachée à travailler dans les très difficiles unités dites "protégées", où sont notamment regroupées les personnes âgées "déambulantes" - possédant des troubles cognitifs sévères qui altèrent leur humeur, leur mémoire et leur comportement, elles sont parfois violentes. Elle raconte au journaliste : "Dès que je suis arrivée dans cette unité, dès que l'ascenseur s'est ouvert, j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Déjà, il y avait cette odeur de pisse terrible, dès l'entrée. Et je savais que c'est parce que [les résidents] n'étaient pas changés assez régulièrement". Une intuition qui a été rapidement confirmée, relaie Le Monde : "Ça s'est révélé être le cas. Je suis restée près d'un an là-bas, et je ne vous dis pas à quel point il fallait se battre pour obtenir des protections pour nos résidents. Nous étions rationnés : c'était trois couches par jour maximum. Et pas une de plus. Peu importe que le résident soit malade, qu'il ait une gastro, qu'il y ait une épidémie." Conséquence : outre les trois toilettes quotidiennes, le patient, s'il faisait sur lui, restait dans ses excréments plusieurs heures. Quid de sa santé ? "Personne ne voulait rien savoir", déplore Saïda Boulahyane.

"Une entreprise à but lucratif"

Thomas Mitsinkidès, l'un des petits-fils de la romancière à succès Françoise Dorin, avait, en avril 2018, publié un avis Google sur la fin de vie de sa grand-mère aux Bords de Seine : "Si vous voulez vous débarrasser des gens que vous aimez, à moindres frais, il y a une place de libre désormais au 2e étage, à gauche, en sortant de l'ascenseur… Madame Françoise Dorin, écrivain de renom, est rentrée dans cet établissement il y a moins de trois mois. C'est le temps qu'il leur a fallu pour lui faire perdre 20 kilos, et l'usage de la parole. C'est le temps qu'il leur a fallu pour laisser une escarre dégénérer et finir par faire la taille de mon poing. C'est le temps qu'il a fallu pour la mener à un état irréversible. Ho oui ! C'est joli ! C'est cosy même. On vous vantera volontiers la balnéo et le confort des chambres. On vous fera des courbettes et des grands sourires. On vous fera croire que tout est sous contrôle… La vérité c'est que cet établissement à plus de 7 000 euros le mois n'est pas un organisme de santé, mais une entreprise à but lucratif [...]", fustigeait-il dans cet avis. L'auteur des Fossoyeurs rapporte que la fille de François Dorin lui avait confié avoir pensé un temps à médiatiser l'affaire, avant de se raviser : "Orpéa est un groupe international. Ils ont une armada d'avocats, des méthodes que je devine très agressives. Je ne faisais pas le poids face à eux".

Françoise Dorin, après avoir intégré l'établissement le 24 octobre 2017, décède brutalement des suites d'un choc sceptique causé par la dégénérescence d'une escarre, le 12 janvier 2018. Un épisode qui pourrait apparaître révélateur des manquements et négligences d'Orpéa : la romancière, ayant déjà souffert d'une légère escarre à la malléole, avait besoin d'un matelas spécifique, dit "anti-escarre" pour soulages la pression sur sa - matelas qui n'avait pas été installé à son arrivée. Il faudra attendre un mois pour qu'une aide-soignante repère des rougeurs sur la peau de la résidente et qu'un tel matelas soit commandé. Une nuit après l'installation de l'objet, l'équipe soignante des Bords de Seine réalise qu'il est défectueux et que Françoise Dorin a passé la nuit "sur de la ferraille". Selon le récit qui est fait dans l'ouvrage, cette négligence sera suivie d'une autre, plus grave encore : la plaie de l'escarre de Mme Dorin se détériore, mais la patiente et sa famille ne seront avertis que plusieurs semaines plus tard de l'état de l'escarre. L'ouvrage ajoute, dans la version des faits exposée par la famille, qu'au cours d'une réunion d'information, la cadre infirmier minimise le danger qu'encourt François Dorin. Et ni le médecin coordinateur de l'établissement, ni le médecin traitant de la famille, ne sont mis au courant : le personnel soignant continue donc certes les soins, mais sans la supervision d'un médecin. En décembre, la patiente est transférée à l'hôpital Beaujon (Clichy, Hauts-de-Seine), où un pansement VAC, qui a pour vocation d'aspirer les impuretés d'une plaie, doit lui être posée. Sa fille, assistant au rendez-vous, découvrira avec effroi "un trou béant, au niveau du sacrum [là où était située son escarre], plus gros que [son] poing" : elle contacte le médecin coordinateur, qui s'excuse et assure n'avoir été contacté qu'un mois après l'apparition de l'escarre. Françoise Dorin décède deux semaines plus tard. La fille de la romancière n'hésite pas, dans Les Fossoyeurs, à employer le terme de "dissimulation".

D'autres témoignages s'accumulent dans l'ouvrage : repas rationnés, personnel stressé, vêtements et objets perdus jamais retrouvés ni remboursés, absence d'infirmière de nuit dans la résidence Les Bords de Seine (Neuilly, Hauts-de-Seine) du groupe, soins d'hygiène déplorables, difficultés dans l'administration des médicaments et dans la gestion du linge, qualité des repas questionnable... Ainsi, Nora Sahara, ancienne infirmière également citée dans Les Fossoyeurs, rapporte une logique de "dépenser moins et gagner plus" dans tous les Ehpad dans lesquels elle a travaillé au cours de sa carrière : "On a des patients qui restent alités toute la journée parce qu'on a pas assez de personnel pour les descendre en salle à manger. Il y a des patients qui ne déjeunent pas, faute de personnel pour leur monter le déjeuner. On a des patients qu'on n'hydrate pas et à qui on donne des gelées parce qu'on n'a pas de poche d'hydratation. Il y a aussi des pansements qu'on ne fait pas dans les protocoles parce qu'on n'a". Autre maltraitance supposée et décrite dans l'ouvrage, qui fait écho à celle subie par Françoise Dorin : la prise en charge défaillante se fait, évidemment, sans que les familles soient au courant : "Vous ne verrez aucune soignante dire à une famille: 'Votre mère est tombée parce qu'on n'avait pas assez de soignants'. Jamais on n'aura ça mais c'est la réalité", rapporte l'ancienne infirmière devenue journaliste enquêtant sur les défaillances du système de soins français, qui assure qu'elle ne mettra "jamais un de (s)es parents en maison de retraite".

Une proximité avec Xavier Bertrand ?

Un témoignage, rapporté dans le quotidien Le Monde, éclaire peut-être pour partie que de tels comportements soient tolérés, celui de Patrick Métais, ex-directeur médical de Clinéa, la branche "cliniques" du groupe Orpéa. Contacté par Victor Castanet, il indiquera "on avait le ministre de la Santé de l'époque dans notre poche", se référant à Xavier Bertrand, ministre de la Santé à deux reprises (en 2005‑2007, puis en 2010‑2012). Pour rappel, entre 2002 et 2010 que le marché des autorisations d'Ehpad et de cliniques a "littéralement explosé", relève l'auteur. Selon M. Métais, "quand il n'y avait vraiment plus d'autres solutions, alors [Jean-Claude] Marian faisait appel à Bertrand", qui, toujours d'après lui, finançait Orpéa et donnait des autorisations de créations d'Ehpad au groupe - à l'époque, ces autorisations ne nécessitaient pas les financements de l'Assurance maladie. Un discours que rejette en bloc Xavier Bertrand, ex-candidat à l'investiture Les Républicains à la présidentielle et président du Conseil régional des Hauts-de-France : il n'a pas, pour lui, été "question d'aider qui que ce soit, mais de faire en sorte que les projets présentés aboutissent dans le strict respect des procédures et en lien étroit avec les élus et les collectivités territoriales, notamment départementales pour la question du financement". Pourtant, Vincent Castanet rapporte encore, dans Les Fossoyeurs, que l'apporteur d'affaires d'Orpéa dans le nord de l'Hexagone, Jean-François Rémy, lui aurait confié : "Je savais qu'ils étaient très très bien avec Xavier Bertrand, certifie-t-il. Quand vous reprenez le nombre d'Ehpad et de cliniques qu'ils ont obtenus dans le département de l'Aisne, dans le 02 [le groupe avait obtenu, au début des années 1990, sept Ehpad sur place, alors qu'il ne possédait alors qu'une dizaine d'établissement dans toute la France], où Bertrand a fait sa carrière politique… Tout le monde le savait et tout le monde le disait."

La réponse d'Olivier Véran

La réponse de l'actuel ministère de la Santé et des Solidarités à la polémique provoquée par la publication des Fossoyeurs ne s'est pas faite attendre : ce mardi 25 janvier, Olivier Véran s'est montré ferme au micro de LCI, déclarant attendre "d'avoir des éléments factuel, et s'il y a lieu d'ouvrir une enquête, je l'ouvrirai. Je ne tremblerai pas". Dans le détail, le ministre entend par "éléments factuels" des preuves "venant d'autorités d'évaluation et de contrôles indépendantes". Outre ces éléments, il attend "ce que le groupe en question va nous répondre". M. Véran a assuré prendre "très au sérieux" l'ouvrage de Victor Castanet.

Orpéa dément

Dans un communiqué publié cette semaine, le groupe Orpéa a démenti coûte que coûte les éléments mis en avant par Victor Castanet. Déplorant des attaques "malheureusement pas nouvelles" mais "extrêmement violentes dans un contexte où nos équipes sont encore plus mobilisées depuis deux ans par la crise sanitaire", le groupe déclare ne pas pouvoir "laisser de telles dérives sensationnalistes et mensongères ternir l'image d'Orpéa et du secteur". Et d'affirmer : "Orpéa, ses dirigeants et ses collaborateurs ont toujours placé, depuis trente ans, le bien-être des résidents, l'accompagnement des équipes et l'éthique professionnelle au cœur des critères de leur action et du développement de l'entreprise. Le Groupe procède chaque année à une enquête de satisfaction auprès de ses résidents et familles, réalisée par un organisme externe indépendant, dont les derniers résultats montrent un taux de recommandation moyen de 95%. Par ailleurs, Orpéa exerce son activité dans un secteur qui fait l'objet de règlementations strictes et de contrôles réguliers par les autorités publiques".

Et de marteler : "Il n'aurait évidemment pas été en mesure d'assurer son développement en France et à l'international s'il ne respectait pas scrupuleusement les obligations qui sont les siennes". Le groupe conclut en annonçant avoir "d'ores et déjà saisi ses avocats pour y donner toutes les suites, y compris sur le plan judiciaire, afin de rétablir la vérité des faits et défendre son honneur ainsi que celui de ses collaborateurs".

Qu'est-ce qu'Orpéa ?

Orpéa est un groupe fondé en 1989 par Jean-Claude Mariam gérant une chaîne de maisons de retraite et de cliniques de soins. C'est un poids lourd dans le milieu, possédant 65 000 collaborateurs dans 1 100 établissements à travers la planète. 220 Ehpad Orpéa sont décomptés rien qu'en France. Dans la résidence du groupe "Les Bords de Seine", longuement investiguée dans Les Fossoyeurs, il faut, à titre d'exemple, compter 6 500 euros par mois pour une chambre entrée de gamme?

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Ehpad privés : mis en cause dans un livre, le groupe Orpea dément les accusations et chute en Bourse..

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Une personne âgée pendant un repas en maison de retraite. Photo d’illustration. © Thierry Creux / Ouest-France

Le groupe Orpea, qui gère des maisons de retraite, a dévissé en Bourse lundi 24 janvier 2022 après la publication d’accusations sur la gestion de ses établissements et de mauvais traitement des résidents.

Des personnes âgées « rationnées » ou laissées sans soin pendant des jours : l’obsession de la réduction des coûts au sein des ...

LA TERRIBLE ENQUÊTE SUR LE BUSINESS DU GRAND ÂGE

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Orpea, leader mondial des Ehpad et des cliniques, est dans le viseur d’un livre-enquête intitulé «Les Fossoyeurs».

Photo AFP

Des personnes âgées « rationnées » ou laissées sans soin. L’obsession de la réduction des coûts au sein des maisons de retraite Orpea est dénoncée dans un livre-enquête.

Dans « Les Fossoyeurs » - à paraître mercredi chez Fayard, et dont Le Monde a publié lundi les « bonnes feuilles » -, le journaliste indépendant Victor Castanet décrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont« rationnés » pour améliorer la rentabilité du groupe d’Ehpad privés. Et ce alors que les séjours sont facturés au prix fort - près de 6.500 euros par mois pour une chambre d'« entrée de gamme » à la résidence « Les Bords de Seine » de Neuilly, pointe ainsi l’auteur.

Or les maisons de retraite, même privées, bénéficient d’importants financements publics, de la part de l’État et des conseils départementaux, souligne le journaliste, pour qui « au moins de manière indirecte, une partie de cet argent public ne va pas au bénéfice des personnes âgées ».

« J’ai obtenu des témoignages selon lesquels ces dysfonctionnements trouvaient leur origine dans une politique de réduction des coûts mise en place à un haut niveau » de l’entreprise, a résumé l’auteur. Une auxiliaire de vie, dont Victor Castanet a recueilli le témoignage, raconte par exemple à quel point elle devait « se battre pour obtenir des protections » pour les résidents.

C’était trois couches par jour maximum.

« Nous étions rationnés : c’était trois couches par jour maximum. […] Peu importe que le résident soit malade, qu’il ait une gastro, qu’il y ait une épidémie », raconte cette femme, Saïda Boulahyane.

Le livre-enquête revient également sur les conditions de la mort de l’écrivaine et comédienne Françoise Dorin début 2018, des suites d’une escarre mal soignée, moins de trois mois après son entrée dans un des établissements du groupe de maisons de retraite Orpea.

Orpea conteste les accusations

« Nous contestons formellement l’ensemble de ces accusations que nous considérons comme mensongères, outrageantes et préjudiciables », a réagi dans un communiqué la direction d’Orpea, fustigeant des« dérives sensationnalistes » et une « volonté manifeste de nuire ». Le groupe indique avoir saisi ses avocats pour donner « toutes les suites, y compris sur le plan judiciaire », à la publication du livre, afin « de rétablir la vérité des faits ».

« Nous avons toujours placé la qualité avant le financier », s’est défendu lors d’un point presse le directeur général du groupe, Yves Le Masne. Selon lui, les témoignages à charge recensés dans le livre émanent d’une minorité d’anciens collaborateurs de l’entreprise qui ont nourri une « rancœur » à son encontre après l’avoir quittée.

Le directeur général pour la France, Jean-Christophe Romersi, a formellement démenti les accusations portant sur de supposés rationnements, notamment des protections hygiéniques des résidents.« Nous n’avons jamais demandé le moindre rationnement. Il n’a jamais été question de sacrifier la moindre prise en charge, ça ne correspond ni à nos directives, ni à nos valeurs », a-t-il insisté.

Des CDI introuvables ?

La direction a également dû répondre à d’autres accusations publiées lundi, cette fois par Mediapart : selon le média d’investigation en ligne, le groupe a commis de fréquentes irrégularités dans le recrutement de ses salariés en CDD, en mentionnant sur leur contrat, comme motif d’embauche, le remplacement de collaborateurs en CDI, qui, dans les faits, « n’existeraient pas ». « C’est faux, il n’y a jamais eu de faux contrats de travail », a répondu lundi Yves Le Masne, pour qui l’entreprise n’a aucun intérêt à privilégier les embauches en CDD. Dans un contexte récurrent de pénurie de personnel, ce sont souvent les salariés eux-mêmes qui refusent un CDI pour garder leur liberté, selon lui.

Le titre Orpea dévisse en bourse

Après la publication de ces accusations dans Le Monde, le titre Orpea à la Bourse de Paris a dévissé de plus de 16 %, avant que sa cotation ne soit suspendue, à la demande du groupe. Et d’autres gestionnaires privés de maisons de retraite ont également fait les frais de cette polémique : au cours de la séance, Korian chutait de 8,76% à 25,22 euros. De son côté, LNA santé se repliait de 3,51% à 44 euros, dans un marché en baisse de 3%..

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Ehpad privés: mis en cause dans un livre, Orpea se défend.

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Des personnes âgées « rationnées » ou laissées sans soin pendant des jours : l’obsession de la réduction des coûts au sein des maisons de retraite Orpea se traduit par de graves « dysfonctionnements », selon un livre-enquête qui a suscité lundi des turbulences boursières pour le groupe et les protestations outrées de sa direction.

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Dans « Les Fossoyeurs » – à paraître mercredi chez Fayard, et dont Le Monde a publié lundi les « bonnes feuilles » –, le journaliste indépendant Victor Castanet décrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont « rationnés » pour améliorer la rentabilité du groupe d’Ehpad privés. Et ce alors que les séjours sont facturés au prix fort – près de 6.500 euros par mois pour une chambre d’« entrée de gamme » à la résidence « Les Bords de Seine » de Neuilly, pointe ainsi l’auteur.

Or les maisons de retraite, même privées, bénéficient d’importants financements publics, de la part de l’Etat et des conseils départementaux, souligne le journaliste, pour qui « au moins de manière indirecte, une partie de cet argent public ne va pas au bénéfice des personnes âgées ».

« J’ai obtenu des témoignages selon lesquels ces dysfonctionnements trouvaient leur origine dans une politique de réduction des coûts mise en place à un haut niveau » de l’entreprise, a résumé l’auteur auprès de l’AFP.

Une auxiliaire de vie, dont M. Castanet a recueilli le témoignage, raconte par exemple à quel point elle devait « se battre pour obtenir des protections » pour les résidents.

« Nous étions rationnés : c’était trois couches par jour maximum. (…) Peu importe que le résident soit malade, qu’il ait une gastro, qu’il y ait une épidémie », raconte cette femme, Saïda Boulahyane.

Le livre revient également sur les conditions de la mort de l’écrivaine et comédienne Françoise Dorin début 2018, des suites d’une escarre mal soignée, moins de trois mois après son entrée dans un des établissements du groupe Orpea.

 « La qualité avant le financier »

Après la publication de ces accusations dans Le Monde, le titre Orpea à la Bourse de Paris a dévissé de plus de 16 %, avant que sa cotation ne soit suspendue, à la demande du groupe. Et d’autres gestionnaires privés de maisons de retraite ont également fait les frais de cette polémique : au cours de la séance, le titre Korian a perdu plus de 14 % et celui de LNA santé plus de 5 %, dans un marché globalement en très forte baisse de près de 4 %.

« Nous contestons formellement l’ensemble de ces accusations que nous considérons comme mensongères, outrageantes et préjudiciables », a réagi dans un communiqué la direction d’Orpea, fustigeant des « dérives sensationnalistes » et une « volonté manifeste de nuire ». Le groupe indique avoir saisi ses avocats pour donner « toutes les suites, y compris sur le plan judiciaire », à la publication du livre, afin « de rétablir la vérité des faits ».

« Nous avons toujours placé la qualité avant le financier », s’est défendu lors d’un point presse le directeur général du groupe, Yves Le Masne. Selon lui, les témoignages à charge recensés dans le livre émanent d’une minorité d’anciens collaborateurs de l’entreprise qui ont nourri une « rancoeur » à son encontre après l’avoir quittée.

Le directeur général pour la France, Jean-Christophe Romersi, a formellement démenti les accusations portant sur de supposés rationnements, notamment des protections hygiéniques des résidents.

« Nous n’avons jamais demandé le moindre rationnement. Il n’a jamais été question de sacrifier la moindre prise en charge, ça ne correspond ni à nos directives, ni à nos valeurs », a-t-il insisté.

La direction a également dû répondre à d’autres accusations publiées lundi, cette fois par Mediapart : selon le média d’investigation en ligne, le groupe a commis de fréquentes irrégularités dans le recrutement de ses salariés en CDD, en mentionnant sur leur contrat, comme motif d’embauche, le remplacement de collaborateurs en CDI, qui, dans les faits, « n’existeraient pas ».

« C’est faux, il n’y a jamais eu de faux contrats de travail », a répondu lundi M. Le Masne, pour qui l’entreprise n’a aucun intérêt à privilégier les embauches en CDD. Dans un contexte récurrent de pénurie de personnel, ce sont souvent les salariés eux-mêmes qui refusent un CDI pour garder leur liberté, selon lui.

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Ehpad Orpea: mis en cause dans un livre, ils pourront faire l’objet d’une enquête, prévient Olivier Véran..

Des personnes âgées «rationnées» ou laissées sans soin pendant des jours : l’obsession de la réduction des coûts au sein des maisons de retraite Orpea se traduit par de graves «dysfonctionnements», selon un livre-enquête à paraître ce mercredi.

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l’obsession de la réduction des coûts au sein des maisons de retraite Orpea se traduit par de graves «dysfonctionnements», selon un livre-enquête à paraître ce mercredi. PHOTO SAMI BELLOUMI LA VOIX DU NORD - VDNPQR

Dans «Les Fossoyeurs» — à paraître mercredi chez Fayard, et dont Le Monde a publié lundi les «bonnes feuilles» -, le journaliste indépendant Victor Castanetdécrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont «rationnés» pour améliorer la rentabilité du groupe d’Ehpad privés. Et ce alors que les séjours sont facturés au prix fort – près de 6 500 euros par mois pour une chambre d’«entrée de gamme» à la résidence «Les Bords de Seine» de Neuilly, pointe ainsi l’auteur.

Or les maisons de retraite, même privées, bénéficient d’importants financements publics, de la part de l’Etat et des conseils départementaux, souligne le journaliste, pour qui «au moins de manière indirecte, une partie de cet argent public ne va pas au bénéfice des personnes âgées».

«J’ai obtenu des témoignages selon lesquels ces dysfonctionnements trouvaient leur origine dans une politique de réduction des coûts mise en place à un haut niveau» de l’entreprise, a résumé l’auteur auprès de l’AFP.

Une auxiliaire de vie, dont M. Castanet a recueilli le témoignage, raconte par exemple à quel point elle devait «se battre pour obtenir des protections» pour les résidents. «Nous étions rationnés: c’était trois couches par jour maximum. (...) Peu importe que le résident soit malade, qu’il ait une gastro, qu’il y ait une épidémie», raconte cette femme, Saïda Boulahyane.

Le livre revient également sur les conditions de la mort de l’écrivaine et comédienne Françoise Dorin début 2018, des suites d’une escarre mal soignée, moins de trois mois après son entrée dans un des établissements du groupe Orpea.

Orpea dévisse à la Bourse

Après la publication de ces accusations dans Le Monde, le titre Orpea à la Bourse de Paris a dévissé de plus de 16%, avant que sa cotation ne soit suspendue, à la demande du groupe. Et d’autres gestionnaires privés de maisons de retraite ont également fait les frais de cette polémique: au cours de la séance, le titre Korian a perdu plus de 14% et celui de LNA santé plus de 5%, dans un marché globalement en très forte baisse de près de 4%.

«Nous contestons formellement l’ensemble de ces accusations que nous considérons comme mensongères, outrageantes et préjudiciables», a réagi dans un communiqué la direction d’Orpea, fustigeant des «dérives sensationnalistes» et une «volonté manifeste de nuire». Le groupe indique avoir saisi ses avocats pour donner «toutes les suites, y compris sur le plan judiciaire», à la publication du livre, afin «de rétablir la vérité des faits».

«Nous avons toujours placé la qualité avant le financier», s’est défendu lors d’un point presse le directeur général du groupe, Yves Le Masne. Selon lui, les témoignages à charge recensés dans le livre émanent d’une minorité d’anciens collaborateurs de l’entreprise qui ont nourri une «rancoeur» à son encontre après l’avoir quittée.

Le directeur général pour la France, Jean-Christophe Romersi, a formellement démenti les accusations portant sur de supposés rationnements, notamment des protections hygiéniques des résidents. «Nous n’avons jamais demandé le moindre rationnement. Il n’a jamais été question de sacrifier la moindre prise en charge, ça ne correspond ni à nos directives, ni à nos valeurs», a-t-il insisté.

La direction a également dû répondre à d’autres accusations publiées lundi, cette fois par Mediapart: selon le média d’investigation en ligne, le groupe a commis de fréquentes irrégularités dans le recrutement de ses salariés en CDD, en mentionnant sur leur contrat, comme motif d’embauche, le remplacement de collaborateurs en CDI, qui, dans les faits, «n’existeraient pas».

Vers une enquête ?

«C’est faux, il n’y a jamais eu de faux contrats de travail», a répondu lundi M. Le Masne, pour qui l’entreprise n’a aucun intérêt à privilégier les embauches en CDD. Dans un contexte récurrent de pénurie de personnel, ce sont souvent les salariés eux-mêmes qui refusent un CDI pour garder leur liberté, selon lui.

Interrogé sur ce livre-enquête, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué ce mardi 25 janvier sur LCI qu’il ne tremblerait pas. « J’attends d’avoir des éléments factuel, et s’il y a lieu d’ouvrir une enquête, je l’ouvrirai. Je ne tremblerai pas », a-t-il déclaré. « Je prends très au sérieux le livre. Je vais néanmoins attendre des éléments factuels venant d’autorités d’évaluation et de contrôles indépendantes et attendre ce que le groupe en question va nous répondre ».

 

MAISON DE RETRAITE JOSEPH

FRANCESCHI

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DÉCOUVRIR LA RÉSIDENCE

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Bienvenue à la Maison de retraite ORPEA Joseph Franceschi

Située à l’orée de la forêt de Saint-Gobain, au cœur du bassin ferroviaire de Tergnier, la Maison de retraite ORPEA " Joseph Franceschi " est une maison de retraite médicalisée (EHPAD).
 
Notre établissement accueille des personnes âgées autonomes, semi-valides et dépendantes, et dispose aussi d’une unité de soins adaptés spécialisée dans l’accueil des personnes désorientées ou atteintes de la maladie d’Alzheimer (et pathologies apparentées).
 
Les petits animaux de compagnies sont les bienvenus.

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Ce n'est pas nouveau !..

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Résumé :

Anne-Sophie Pelletier ouvre les portes vers une humanité qu'on oublie voire met de côté, et dévoile les secrets des EHPAD, lieux où souvent les mots " humain ", " dignité " sont sacrifiés sur l'autel de la rentabilité et du profit.
" Je me souviens des chansons désuètes que me chantait ma grand-mère quand nous marchions dans les montagnes du Jura. De Ray Ventura à Georges Guétary, je les connais par cœur. Cette grand-mère je l'adorais. Et j'ai pris soin d'elle, sur la fin de sa vie. Ainsi que de nombreuses autres personnes âgées, à domicile ou en EHPAD. C'est cette vérité-là, ce lien unique avec nos aînés comme les coulisses de lieux pas toujours humains les accueillant, que ce livre vérité raconte.
" Vieillir ", " le troisième âge ", " le quatrième âge ", pourquoi ces mots font-ils si peur ? Pour certains de nos " vieux ", ils sont synonymes d'une indépendance sans faille, d'une autonomie qui permet de profiter des années de labeur en partant en croisières, en voyages organisés, que sais-je encore. Mais pour tant d'autres, c'est la dure réalité d'une existence fragilisée qui s'impose, avec perte de l'autonomie, maladie, dépendance. Dans cet ouvrage, c'est de ceux-là que je souhaite narrer le quotidien, un quotidien dur, touchant, terrible vu par une soignante ayant décidé de les accompagner au mieux. Petits bonheurs, grandes tristesses face à l'institution qui ne met pas les moyens en place en fonction des véritables besoins, j'ai tout vécu et dévoile tout.
Avec ce livre, j'ouvre les portes vers une humanité qu'on oublie voire met de côté, et dévoile les secrets des EHPAD, lieux où souvent les mots " humain ", " dignité " sont sacrifiés sur l'autel de la rentabilité et du profit. "


Anne-Sophie Pelletier

 

Déjà en..2019..

 

Marseille : lanceuse d'alerte sur le traitement des résidents en EHPAD, Hella Kherief sort son livre..

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Aide-soignante dans un EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) à Marseille, Hella Kherief dénonce la façon dont on y traite les résidents. Licenciée après s'être exprimée dans les médias, elle sort un livre... glaçant

Libérer la parole, dénoncer la maltraitance dont sont victimes les personnes âgées dans les EHPAD, c'est ce qu'à fait Hella Kherief. Etre aide-soignante en maison de retraite était sa vocation. Elle a été licenciée après avoir osé témoigner de la dérive d'un sytème.

Une logique comptable

Au lieu d'abandonner, elle persiste et sort un livre dans lequel sont rassemblés son témoignage mais aussi ceux d'autres aides-soignants et de plusieurs familles. Le livre pointe la logique comptable, voire la recherche de profits, qui gouverne les établissements privés.

"Comme si elle n'était plus de ce monde"

" On ne peut plus discuter avec les gens, prendre le temps, on a toujours l'impression de devoir (...) mettre la personne à cet endroit-là, la faire manger, ne plus lui demander son avis", raconte Hella Kherief. "Comme si elle n'était plus de ce monde, alors que ça n'est pas parce qu'elle est en EHPAD qu'elle n'existe plus, qu'elle n'a plus de sentiments."

Le livre s'intitule "Le scandale des EHPAD" (Hugo-doc). L'aide-soignante y dénonce le manque de personnel, les résidents gavés d'anxyolitiques pour qu'ils se tiennent tranquilles ou encore le nombre de couches limité chaque jour.

"La situation est très urgente parce qu'on est dans un papy-boom énorme. Il va s'accentuer dans les années à venir", alerte Hella, "Il faut réagir maintenant si on veut avoir la chance plus tard d'être dans de bons EHPAD."  

Inscrite sur la liste noire des EHPAD

Aujourd'hui, l'aide-soigante fait des vacations dans un hôpital privé à Marseille. Le contact des personnes âgées lui manque mais elle est désormais sur liste noire, et ne retrouve pas de travail en EHPAD. 

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Il y avait déjà eu un scandale avec un E.H.P.A.D. du groupe « KORIAN », dans le Midi, peu après le début du Covid en février-mars 2020, et avec des cas similaires de maltraitances évoqués que j’avais d’ailleurs relayé en info..

Déjà en 2019..

Des personnes décédées suite à une intoxication alimentaire !..

Trois choses à savoir sur le groupe Korian, propriétaire de l'Ehpadcinq personnes sont mortes d'une probable intoxication alimentaire.

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s'est rendue mardi à la maison de retraite de Lherm, près de Toulouse

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Un gendarme devant l'entrée de La Chêneraie à Lherm (Haute-Garonne), le 1er avril 2019, l'Ehpad où cinq personnes ont trouvé la mort. (ERIC CABANIS / AFP)

L'affaire de la probable intoxication alimentaire survenue dimanche dans un Ehpad privé de Lherm, près de Toulouse (Haute-Garonne), n'en finit pas de prendre de l'ampleur. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s'est rendue mardi 2 avril à la maison de retraite, où cinq résidents ont trouvé la mortDouze pensionnaires ayant souffert de vomissements et diarrhées sont toujours hospitalisés, sans indication de pronostic vital engagé, a précisé l'agence régionale de santé (ARS). Ouvert en 2006, l'établissement baptisé La Chêneraie fait partie du groupe Omega, repris par le groupe Korian le 18 février.

Franceinfo vous résume ce qu'il faut savoir de ce géant européen de l'aide à la personne, plongé en pleine tourmente à l'occasion de cette affaire et dont l'action en Bourse affichait une baisse de 4,8%, lundi soir.

1 C'est le leader européen du secteur

Korian est le plus important acteur européen du marché des maisons de retraite. Présent dans cinq pays – la France, l'Allemagne, la Belgique, l'Italie et l'Espagne – il gère un réseau de 803 établissements représentant 78 000 lits, des maisons de retraite médicalisées, de cliniques spécialisées, de résidences services, mais aussi des soins et d'hospitalisation à domicile.

En pleine croissance, Korian s'est engagé dans une course aux acquisitions, afin de conforter ses ambitions à l'international : il a récemment racheté les groupes Seniors, basé en Espagne, Schauinsland, en Allemagne, et le 18 février, le groupe Omega en France, propriétaire de 12 résidences Ehpad dans l'Hexagone, dont La Chêneraie, où s'est produit le drame.

Signe de sa bonne santé financière, Korian a présenté à la mi-mars un chiffre d’affaires de 3,3 milliards d’euros, en augmentation de 6,4% par rapport à l'année précédente, pour un bénéfice de 123 millions d’euros, rapporte Le Monde. Le groupe souhaite d'ailleurs "accélérer son développement européen" cette année, avait à cette occasion déclaré sa directrice générale Sophie Boissard. Il a l'ambition de gérer "au moins 3 500 lits supplémentaires" fin 2019.

2 Il vante la qualité de sa cuisine

Le groupe met l'accent sur la qualité de la restauration dans ses établissements, en vantant le "cuisiné sur place", dans un secteur souvent pointé du doigt pour sa nourriture insipide. A La Chêneraie, Korian "produit les repas sur place avec ses propres équipes de cuisine", a-t-il précisé dans un communiqué lundi. "Le dernier contrôle réglementaire d'hygiène périodique, réalisé par un bureau d'étude externe, avait eu lieu le 12 février 2019. Les résultats de ce contrôle étaient conformes", a ajouté le groupe.

Au sein de Korian, en général, "tout est préparé chez nous, avec des ingrédients non transformés, achetés à 70% en France (...) nous organisons des concours de chefs et le groupe Gault et Millau a labellisé dix tables", expliquait Sophie Boissard auprès de l'AFP en septembre. Celle-ci assurait ainsi pouvoir "monter en gamme pour le même budget", à la satisfaction des pensionnaires, en centralisant les achats afin de "faire des économies, en supprimant les intermédiaires".

Afin de faciliter le recrutement de chefs et d'aide-cuisiniers, Korian a annoncé début mars s'allier avec les groupes Accor, Adecco et Sodexo pour lancer un projet de centre de formation des apprentis (CFA) dans le secteur de la cuisine et de la restauration, qui doit ouvrir ses portes dès l'an prochain.

3 Il a déjà été mis en cause par le passé

Korian, et son principal concurrent Orpea, avaient été mis en cause en septembre 2018 lors d'une enquête d'"Envoyé spécial" consacrée aux conditions de vie dans les Ehpad, qui pointait les dérives des maisons de retraite privées. Les équipes du magazine y relevaient notamment une véritable course aux économies au détriment de la santé des résidents. Le groupe Korian avait alors refusé de répondre aux demandes d'interview.

Un autre épisode avait écorné la réputation du groupe. Début 2017, treize résidents de l'Ehpad Korian Berthelot à Lyon sont morts de la grippe. En tout, 72 résidents sur les 102 pensionnaires que comptait l'établissement avaient contracté le virus. L'Inspection générale des affaires sociales (Igas), chargée d'enquêter sur le sujet, avait notamment pointé "l'insuffisance patente du taux" de vaccination. Une porte-parole du groupe avait alors assuré que l'entreprise était "[déterminée] à mettre en œuvre les préconisations du rapport" de l'Igas, tout en rappelant que "sur l'ensemble des établissements Korian, le taux de vaccination [atteignait]aujourd'hui les 90%".

On croit faire notre devoir envers nos aînés et les Seniors en les plaçant dans des établissements au demeurant sans histoire, mais, malheureusement, souvent et après, on constate qu’on a été « roulé » dans la farine au détriment des soins qui leurs sont dus, et se trouvent souvent maltraités quand ils ne sont pas attachées sur leur lit pour la nuit, pour pouvoir être tranquille, sans oublier que beaucoup de ces résidents et personnes âgées se trouvent très souvent avec une seule couche de protection durant trois jours consécutifs quand ce n’est pas toute la semaine, idem pour la douche, à peine une tous les trois jours ou par semaine…

 

C’est ça la triste réalité !!!..

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Cela fait déjà bien 40 ans que je sais cela et dénonce cela autour de moi et auprès d’un tas de gens !

Mes « propres » parents ont encore été bien suivis et soignés en maison de retraite, et cependant déjà avec des montants de bien 8500 Francs/mensuel, puis, de l’ordre de 2200-2400 Euros/mensuel !..Pas rien !..

Cela fait 30 ans que je « crie » haut et fort tout cela et que je m’insurge contre ces méfaits, plus nombreux qu’on le croit ou pense, qu’on se le dise !

 

Personnes âgées "rationnées", abandonnées dans leurs excréments, laissées sans soin... Voilà ce que l'on sait sur l'affaire des Ehpad Orpea !

 

Tout petit volet à part..

Hausse des carburants..

 

Une fausse réponse apportée par le gouvernement !

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Pour la photo, ci-dessus, çà nous fait une belle jambe !

C’est des malins et des tordus !

 

Pour terminer

 

Qu’on fait (ou plutôt..Rien fait..)nos gouvernements successifs pour tout cela, et surtout « éviter » cela ?..

 

Que ce soit surtout Mr. Hollande, et où l’on a remis la poussière sous les tapis pour « cacher » cela au grand jour, guère mieux, avec l’hôte actuel de l’Elysée, Monsieur Macron (MOI..Je !..et le fameux "Et en même temps !.."), tout comme son ministre de la santé Mr. Olivier Véran..UNE HONTE !!!..

 

 

 

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Commentaires
L
Re Denis j'ai oublié excusez moi de rajouter dans ma réponse, ses résidences et cliniques font du profits avec l'argent des résidents ça rapporte gros. En + les associations de défense pour les personnes âgées ne sont pas gratuites ils demandent une cotisation sans ça elles ne font rien, et elles ne font rien!<br /> <br /> Bonne soirée encore.<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> LM.Mari
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L
Bonsoir Denis,<br /> <br /> maltraitance envers les personnes âgées les associations de défenses pour les ainés ne font pas grand choses! et ça c'est dans tout les pays.<br /> <br /> Je l'es vécus avec ma mère a l'époque. Malheureusement a 79 ans je pouvais plus laisser ma mère a son domicile, elle faisait des pertes de connaissances + une fracture du fémur ,elle ne pouvait plus marcher donc en chaise roulante a domicile c'était + possible et d'autres soucis encore et il fallait une surveillance 24h sur 24. J'ai pas eus le choix que de la placer dans une résidence pour personnes âgées, je préfère pas vous dire le prix par mois.Pour être volée , maltraitée. Je passais tout les jours après mon travail et je devais régulièrement signaler a la cheffe infirmière les mauvais traitements, ma mère me disait tout et souvent elle me disait que l'aide soignante lui parlait mal. Comme je suis pas du style a laisser passer j'ai même été voir le directeur plusieurs fois.En cas de vols de toute façon de ses résidences ils stipule dans leur contrat que en cas de vol ils ne sont pas responsables. Il faut encore faire une assurance en cas de vol a part le prix considérable qu'ils demandent par mois.Son coffre fort à été fait, son sac a mains, de l'argent même les habits et bijoux y passent.Et en + ils sont mal lavés etc la liste est longue Denis. Pour finir j'ai contacté une association de défense pour personnes âgées. La présidente parlait beaucoup de respect etc elle ma même conseillé de déposer plainte pour les vols. Je l'es fais sachant que rien serait fait et mon amis avocat m'avait dit que cela ne servirait a rien. Mais tout les coffres fort des résidents ont été fait la personne a été attrapée. <br /> <br /> Nous avons eus une réunion avec la présidente et le directeur de la résidence.<br /> <br /> Je peux vous dire que j'ai été dégoutée, la présidente était de leurs côté , j'ai compris qu'elle avait dus voir le directeur avant notre réunion.Elle me conseille de déposer plainte pour vol, allez y de suite me disait elle. Pourtant le jour de la réunion elle a sortis l'histoire du contrat comme quoi ils sont pas responsables en cas de vol bien stipulé sur le contrat et pour d'autres détails qu'elle était de leurs côté et non pour défendre la cause de ma mère.<br /> <br /> Je voulais aller encore plus loin mais ma mère est décédée trois mois après.<br /> <br /> J'ai pas tout mis les mauvais traitements que ma mère a eus subis car c'est trop long.<br /> <br /> J'ai été mal pour les résidents qui n'avaient pas de famille pour les défendre...<br /> <br /> Je me suis battue pour ma mère jusqu'au bout et si j'aurais dus remuer plus loin je l'aurais fais.<br /> <br /> Désolée de ma longue réponse et je vais finir avec ceci.<br /> <br /> Une personne âgée a droit a la dignité et au respect jusqu'au bout.<br /> <br /> Mes sincères salutations vous sont adressées.<br /> <br /> Bonne soirée.<br /> <br /> LM.Mari
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Z
Nous aussi, on a des éléments qui vont dans le sens de ce scandale... Nous le constatons et avons eu des témoignages... Mais en ce qui concerne ces groupes privés auxquels on a donné le pouvoir d'être des EHPAD, je crois qu'il faudrait un gouvernement fort (et honnête) qui les nationalise... Il y règne un régime ultracapitaliste qui privilégie le profit au détriment des mesures de simple humanité... et ce, sur des personnes très vulnérables... Je crois aussi qu'il devrait y avoir de fortes peines de prison prononcées... mais on peut toujours rêver...<br /> <br /> Très bonne soirée à toi
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M
Bonjour Denis,<br /> <br /> On savait déjà par des articles par-ci par-là que la maltraitance en EHPAD est courante. Si le scandale causé par ce livre pouvait contribuer à améliorer les choses... Mais j'en doute, ces groupes vautours ont la peau dure, des réserves financières, des armées de juristes et l'appui plus ou moins dissimulé mais sans doute intéressé d'hommes politiques.<br /> <br /> Nous commençons à nous intéresser à notre propre sort Marc et moi quoique encore en bonne santé à 77 ans. Nous n'avons pas d'enfants, une sœur chacun, donc pas d'héritiers directs. Il nous faudra sans doute vendre notre maison. Nous nous demandons si nous ne serions pas mieux en Bretagne ou peut-être en Belgique. En tout cas déjà, il faudra éviter les groupes Portea et Korian et se renseigner de très près sur les autres.<br /> <br /> Bonne journée à toi<br /> <br /> Mo
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T
que soient dénoncés
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