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Ecologie vraie et réelle..
9 mars 2022

Guerre en Ukraine..Merci les Etats-Unis et l’OTAN !..Honte à tous !

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Guerre en Ukraine..Merci les Etats-Unis et l’OTAN !..Honte à tous !

Photo ci-dessus - Des enfants regardent à travers la fenêtre dans un train pour Lviv, à Kyiv, en Ukraine, le 3 mars 2022.

AP/ Vadim Ghirda

[photo “récupérée” sur..TV5 Monde..]

War in Ukraine..Thank you America and also NATO !..Shame on you !..

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Les enfants fuient la guerre..

Pour tous ceux qui le peuvent encore, quitter l’Ukraine devient une urgence, comme pour quitter Kiev, la capitale..

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Des scènes incroyables, comme ressurgies du passé..

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Une femme téléphone tient son bébé dans un abri anti-bombes à Kiev le 1er mars 2022.

AP/Emilio Morenatti

La situation pour la population de Kiev réfugiée dans le métro devient pénible et angoissante..

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Les femmes accouchent dans la douleur..et en silence..

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Une femme venant d’accoucher dans le métro de Kiev, tiens son enfant dans les bras..

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D’autres se préparent et se mettent sur le pied de guerre..

Dans Kiev.

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Impuissants en Ukraine, les Occidentaux pensent déjà au "coup d’après" (!)..

Les sanctions occidentales n’auront pas d’effet à court terme sur l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, qui dispose de moyens infiniment supérieurs. Les Occidentaux veulent surtout rétablir un rapport de force avec Vladimir Poutine après la surprise de l’invasion.

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Soldats ukrainiens mobilisés pour s’opposer à l’avancée de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine, jeudi 24 février 2022. © AFP / Anatolii STEPANOV / AFP

Aucun responsable occidental ne l’admettra, mais à court terme, Vladimir Poutine a sans doute gagné. La guerre massive que le Président russe a déclenchée sur l’ensemble du territoire ukrainien met aux prises deux armées asymétriques, le combat est inégal.

La mobilisation diplomatique depuis hier, à l’ONU, au sein de l’Union européenne, à l’OTAN ou au G7, n’aura, soyons lucides, aucun impact immédiat sur un Vladimir Poutine qui vient de décider de passer à l’acte en toute connaissance de cause. Il n'a d'ailleurs pas saisi hier soir la possibilité d'arrêter son invasion que lui a offerte Emmanuel Macron.

L’arsenal de sanctions adoptées par les Américains ou les Européens, tout comme les mesures de renforcement des dispositifs militaires de l’Otan sur le « flanc Est » de l’Alliance, voire même de possibles livraisons d’armes à l’Ukraine, ne changeront pas subitement le rapport de force.

L’enjeu de ces décisions est d’abord de rassurer les pays du « front », membres de l’UE et de l’OTAN, qui sont d’autant plus inquiets de l’offensive russe qu’ils ont eux-mêmes été sous la domination de Moscou à l’époque soviétique, ça vaccine. Les trois États baltes, la Pologne ou les riverains de la mer noire ont quelques raisons de s’inquiéter d’une déstabilisation venue de l’Est, et l’OTAN est là dans sa raison d’être défensive.

Il est vraisemblable que Poutine a intégré dans ses calculs, les inévitables sanctions contre son pays. Il le sait d’autant plus qu’il est déjà visé par des sanctions pour son annexion de la Crimée, pour la guerre du Donbass, ou encore pour la tentative d’assassinat de l’opposant Navalny. Ca ne l’empêche visiblement pas de procéder à la plus grande violation possible du droit international.

La réalité est que les Occidentaux pensent surtout au coup d’après. Que se passera-t-il une fois que la Russie aura éliminé toute l’infrastructure militaire ukrainienne ? L’armée russe restera-t-elle comme une force d’occupation, avec le risque d’une résistance que les Occidentaux ne manqueront pas d’alimenter ? Poutine nommera-t-il un homme-lige à la tête d’une Ukraine démembrée et détruite ?

L’autre question de l’« après », est celle du rétablissement d’un rapport de force avec la Russie, c’est un enjeu vital dans ce contexte.

Vladimir Poutine se sent capable de refuser la diplomatie, de lancer cette offensive, de menacer implicitement les Occidentaux du feu nucléaire parce qu’il se sent fort, suffisamment fort pour changer le rapport de force.

La crédibilité d’une Amérique à peine sortie de sa défaite en Afghanistan, et d’une Europe que Poutine méprise, a été mise à mal par les trois mois de bras de fer qui s’achèvent par cette guerre que personne n’a réussi à empêcher.

Beaucoup dépendra de la force réelle des sanctions économiques, une arme à l’efficacité historiquement douteuse. Le test est d’autant plus important que derrière la Russie, il y a aussi l’enjeu chinois, beaucoup plus existentiel pour les États-Unis. Si Washington sort affaibli de la crise en cours, le signal peut être mal interprété à Pékin.

Au-delà de l’Ukraine, victime des visées d’un dictateur qu’on n’a pas su arrêter à temps, il y a donc l’enjeu du monde de demain, celui de la nouvelle guerre froide en Europe comme l’a décrit le Président Zelensky, héros tragique de ce conflit surgi du passé.

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L’étau se resserre sur Kiev..

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Guerre en Ukraine: de violents combats autour de Kiev, au 10e jour de l'invasion russe..

Si le centre-ville Kiev a été plutôt épargné jusqu'ici, les villes d'Irpin et de Boutcha, à une vingtaine de kilomètres de la capitale, ont été le théâtre de violents affrontements ces dernières heures.

La nuit a été plutôt calme à Kiev, mais les combats font rage autour de la capitale. Au dixième jour de l'invasion russe en Ukraine, les sirènes ont retenti une première fois aux alentours de 0h30, heure locale, et une deuxième fois, ce samedi matin, vers 7 heures.

La ville est toujours en alerte, deux explosions ont déjà été entendues. Mais rien de comparable à la veille, où les sirènes avaient retenti tout au long de la matinée. Il y avait eu alors une quinzaine d'explosions.

Boutcha et Irpin visées

Pour l'heure, ce samedi, les bombardements semblent plutôt viser les deux villes de Boutcha et Irpin, respectivement à 25 kilomètres au nord-ouest et à 20 kilomètres à l'ouest de Kiev. Depuis plusieurs jours, elles sont le théâtre de violents affrontements entre forces russes et ukrainiennes. À Boutcha, des dégâts très importants avaient été constatésen début de semaine, avec des routes ravagées notamment.

Pour le moment, le centre-ville de Kiev, lui, semble être plutôt préservé des bombardements les plus violents. Les check-points et les barrages se renforcent chaque jour un peu plus, à mesure que des civils déterminés remplissent inlassablement des sacs de sable pour protéger les bâtiments importants. La mairie de Kiev par exemple a été bunkerisée.

De plus en plus de personnes se regroupent aux points de passages, armés, prêts à se battre. La plupart des civils qui sont toujours à Kiev ont décidé de prendre les armes pour défendre la capitale.

Des conditions de vie extrêmement compliquées

Au fil des jours, les conditions de vie se compliquent néanmoins pour les habitants qui sont restés. Nombreux sont ceux à avoir trouvé refuge dans le métro, à l'abri des bombardements. A l'hôpital pour enfants également, 800 patients ont pu être évacués mais 200 restent intransférables, toujours à l'abri au second sous-sol de l'hôpital.

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De nouvelles images de bombes à fragmentation sont diffusées sur les réseaux sociaux. Cette bombe a été lâchée dans la région de Mykolaïv, une ville située au nord-ouest de Kherson actuellement sous occupation russe. L’utilisation de bombes à fragmentation, dévastatrices sur les populations civiles, est un crime de guerre. Pour rappel, un pilote russe a été appréhendé dans la même zone ce samedi.

[Et les américains, pour la petite histoire, ils ont utilisé quoi au Vietnam, pour être très clair ?..]

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L'état-major ukrainien a annoncé avoir abattu 14 avions de combat et 8 hélicoptères russes. D'après une autre source, plus de 3 500 soldats ...

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Une scène assez insolite dans les rues de Kiev..

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Israël lance une médiation

Le Premier ministre israélien tente de trouver une sortie à la crise. Naftali Bennett s’est pour cela envolé samedi pour Moscou où il a rencontré Vladimir Poutine pendant « environ trois heures ». Il s’agit de la première visite en Russie d’un dirigeant étranger, liée à l’invasion russe de l’Ukraine. 20 Minutes fait le point dans cet article sur cette médiation :

Appel entre Zelensky et Biden

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est entretenu une nouvelle fois au téléphone avec son homologue américain Joe Biden pour discuter du soutien financier américain à l’Ukraine et des sanctions contre la Russie.

Le Premier ministre israélien en route pour rencontrer Olaf Scholz à Berlin après Moscou

Le Premier ministre israélien Naftali Bennett est en route samedi pour Berlin pour des discussions sur le conflit en Ukraine avec le chancelier Olaf Scholz après un entretien avec le président Vladimir Poutine à Moscou, a indiqué son porte-parole.

« Le Premier ministre Naftali Bennett est actuellement en route de Moscou à Berlin, où il va rencontrer le chancelier Olaf Scholz », ont indiqué ses services dans un communiqué.

Le rejet par l’Otan de la zone d’exclusion aérienne est un « signe de faiblesse », estime le ministre ukrainien des Affaires étrangères..

World War III ?

On ne va pas entrer dans le jeu de Volodymyr Zelensky, pour satisfaire son seul ego, comme situation face au peuple Ukrainien, tout comme auprès du peuple ukrainien, au risque de déclencher une troisième guerre mondiale..Restons sérieux et surtout lucide !

Les derniers pourparler de l’espoir..

Le chef de la diplomatie ukrainienne demande à Blinken des avions et des systèmes de défense aérienne

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a indiqué à son homologue américain, rencontré en tête-à-tête, que son pays avait besoin d’avions de chasse et de systèmes de défense aérienne, qualifiant de « signe de faiblesse » le refus de l’Otan de mettre en place une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine.

« Ce n’est un secret pour personne que notre demande la plus forte concerne les avions de chasse, les avions d’assaut et les systèmes de défense aérienne », a déclaré Dmytro Kouleba. 

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Rencontre à la frontière Ukraine-Pologne entre Antony Blinken et le ministre ukrainien des Affaires étrangères

 

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Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré samedi le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, à la frontière entre la Pologne et l’Ukraine, en signe de solidarité au dixième jour de l’invasion par la Russie de son voisin pro-occidental.

 

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« J’espère que le peuple ukrainien pourra y voir une manifestation claire du fait que nous avons des amis qui se tiennent littéralement à nos côtés », a déclaré Dmytro Kouleba après leur rencontre au poste frontière de Korczowa-Krakovets, sous haute sécurité.

 

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La troisième session de pourparlers aura lieu lundi, annonce le chef de la délégation ukrainienne

Un troisième round de pourparlers entre l’Ukraine et la Russie se déroulera lundi, a annoncé samedi un membre de la délégation ukrainienne, David Arakhamia. « Le troisième round de négociations se tiendra lundi », a-t-il écrit sur sa page Facebook au dixième jour de l’invasion russe en Ukraine.

Le Premier ministre israélien a rencontré Poutine à Moscou

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Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a rencontré samedi à Moscou le président russe Vladimir Poutine pour discuter de la guerre en Ukraine, pays envahi par l’armée russe.

Naftali Bennett « vient de terminer une rencontre au Kremlin avec le président russe », a indiqué son porte-parole. La visite de Naftali Bennett est la première d’un dirigeant étranger après l’invasion du 24 février. Le Premier ministre pakistanais Imran Khan était en Russie le lendemain de l’invasion mais sa visite était prévue de longue date.

Le chef d’état-major américain écarte l’idée d’une zone d’exclusion aérienne

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Le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, a écarté samedi en Lettonie l’idée d’une zone d’exclusion aérienne en Ukraine, car cela signifierait « combattre activement » les forces russes.

« Si une zone d’exclusion aérienne était déclarée, quelqu’un devrait la faire respecter », a déclaré le plus haut gradé américain au cours d’une visite de quelques heures dans cet Etat balte frontalier de la Russie. « Il faudrait alors qu’on y aille et qu’on combatte activement les forces aériennes russes », a-t-il précisé à des médias locaux. « Ce n’est pas une chose que le secrétaire général de l’Otan (Jens) Stoltenberg ni aucun haut responsable politique des Etats membres a dit vouloir faire ».

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Contre-attaque à Kharkiv

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé samedi que les forces ukrainiennes avaient lancé une contre-attaque autour de Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d’Ukraine (1,4 million d’habitants), théâtre de bombardements parmi les plus intenses depuis le début de la guerre.

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L’armée russe aux portes de Kiev..

Plus de 50 000 Ukrainiens ont fui leur pays en moins de 48 heures, depuis le début de l’invasion russe, a affirmé vendredi l’Onu.

"Aujourd'hui, nous comprenons l'objectif fondamental de la Russie : assiéger Kiev, liquider le gouvernement et le président de l'Ukraine en personne."

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"Des saboteurs et des éléments de reconnaissance", selon le ministère ukrainien de la Défense, ont été neutralisés, mais l'essentiel des forces russes continuait à pousser plus au nord et n'était plus loin des portes de Kiev. "Nous demandons aux citoyens de nous informer des mouvements ennemis, faites des cocktails Molotov, neutralisez l'occupant !" a lancé dans un message le ministère ukrainien de la Défense aux habitants de la ville.

L’armée russe a utilisé le territoire biélorusse pour cingler vers Kiev, qui n’est qu’à une centaine de kilomètres de la frontière. Elle avance par deux routes, au nord-ouest (en passant par la zone d’exclusion de Tchernobyl) et au nord-est. Entre ces deux routes coule le fleuve Dniepr, qui prend sa source en Russie centrale, traverse la capitale et continue sa course vers la mer Noire.

Dans la matinée, les forces ukrainiennes ont confirmé l’arrivée de blindés russes dans deux localités, Dymer et Ivankiv, au nord-ouest, respectivement à 45 et 80 km de Kiev. Des blindés poussent également de l’autre côté du fleuve.

Toujours au nord-ouest, les parachutistes ont pris le contrôle de Hostomel et de son aéroport international de fret, d’où décolle le fameux Antonov "Mriya", l’avion le plus lourd du monde. Plus de 200 soldats ukrainiens auraient été tués dans l’opération, l’armée ukrainienne évoquant de lourdes pertes du côté russe.

Guerre en Ukraine : Kiev se bat pour ne pas tomber aux mains des Russes..

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Photo  colonne de blindés russes.

© EYEPRESS NEWS / EYEPRESS VIA AFP

L'armée ukrainienne et les forces russes s'affrontent à Kiev ce samedi matin pour le contrôle de la capitale de l'Ukraine, deux jours après le lancement d'une invasion du paysordonnée par Vladimir Poutine. Des combats ont eu lieu sur l'avenue de la Victoire, une des artères principales de la capitale ukrainienne, quelques heures après un dramatique appel à la mobilisation lancé par le président Volodymyr Zelensky.

Des parachutistes russes tentent de débarquer

"A Kiev, de violents combats se poursuivent. L'armée ukrainienne repousse des saboteurs russes", a indiqué ce samedi, vers 3h30 GMT, le Service des communications spéciales ukrainien. Sur Facebook, l'armée de terre ukrainienne a dit de son côté avoir détruit une colonne de cinq véhicules militaires russes, dont un char, près de la station de métro Beresteiska, située sur l'avenue de la Victoire, dansle nord-ouest de la capitale.

A 00h30 GMT, le Service des communications spéciales ukrainien a affirmé que les forces russes essayaient d'attaquer une centrale électrique dans le quartier de Troieshchyna, au nord-est de Kiev. Les habitants de la ville ont été invités à rester dans leurs abris ou, s'ils sont chez eux, à ne pas s'approcher des fenêtres. La sirène d'alerte anti-aérienne a aussi été déclenchée à l'aube à Kharkiv, une grande ville de l'est de l'Ukraine proche de la frontière russe, selon le Service des communications spéciales.

L'armée de terre ukrainienne a également fait aussi état de "violents" combats à 30 km...

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(Photo d'un char russe à la frontière ukrainienne le 14 février 2022 par Russian Defense Ministry Press Service via AP, File)

A Chernihiv..

(Attention, toutefois, je préviens de suite, il y a deux..Tchernyi..et..Cherni..)

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La bataille de Kiev..

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Photo ci-dessus à Markhalivka, dans la banlieue de Kiev.

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Le pont de la survie..

Du côté de Irpin à 20 km de Kiev..

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La défense s’organise..

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La ville de Kiev presque en état de siège..

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Des soldats ukrainiens déployés au nord-ouest de Kiev, le 24 février 2022 après l'invasion russe en Ukraine - Daniel LEAL © 2019 AFP

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Du côté de Irpin..

Cette ville stratégique située à une quinzaine de kilomètres de Kiev.

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Pour la ville de Brovary à l’est de Kiev, ce n’est guère mieux que pour Irpin..

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La bataille de Boutcha..

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Attention !..ça pique un peu aux yeux !

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Guerre en Ukraine : pourquoi le convoi de chars russes avance moins vite que prévu vers Kiev ?..

Si des troupes aéroportées russes ont débarqué à Kharkiv dans la nuit de mardi à mercredi (28 février-1er mars..), selon l'armée ukrainienne, la capitale ukrainienne résiste toujours malgré la menace d'une offensive massive, qui semble bloquée depuis plusieurs jours.

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Un convoi militaire russe à Ivankiv, au nord-ouest de Kiev (Ukraine), le 28 février 2022. (SATELLITE IMAGE / 2022 MAXAR TECHNOLOGIES / AFP)

Des combats font rage mercredi 2 mars à Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, où des troupes aéroportées russes ont débarqué au cours de la nuit selon l'armée ukrainienne. "Des troupes aéroportées russes ont débarqué à Kharkiv", a déclaré l'armée ukrainienne dans un communiqué sur Telegram. Des combats ont été signalés dans cette ville de 1,4 million d'habitants proche de la frontière avec la Russie et qui a déjà été ciblée mardi par plusieurs bombardements, ayant fait au moins 21 morts et une centaine de blessés au cours des 24 heures, a annoncé mercredi le gouverneur régional, Oleg Sinegubov.

Kiev, à 480 km de là, résiste toujours une semaine après le déclenchement de l'offensive du Kremlin. La capitale ukrainienne reste toujours sous la menace, au nord ouest, d'un convoi militaire russe observé sur des images satellite américaines. Un large dispositif militaire qui est en réalité bloqué, selon l'envoyé spécial de franceinfo sur place. 

Ce convoi russe qui s'étire sur des dizaines de kilomètres, dévoilé dans la nuit de lundi à mardi par la société américaine d'imagerie satellitaire Maxar, ne bouge plus depuis trois jours. Il s'agit plutôt d'une accumulation de véhicules venus sur Kiev par la route la plus courte et arrêtés par un obstacle naturel, la rivière, dont les ponts ont été coupés, à 25 km de la capitale.

 

Du côté de Kharkiv..

(A l’est de Kiev..)

Bombardements russes dans les faubourgs de Kharkiv, deuxième plus grande ville d’Ukraine..

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Après les bombardements les soldats russes entrent dans la ville..

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Photo ci-dessus des restes au sol d’un avion abattu russe ou ukrainien ( ?).

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Photo ci-dessus des restes au sol, partie avant et nez ou pointe d’un avion abattu russe ou ukrainien ( ?).

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Photo ci-dessus, un soldat ukrainien inspecte un véhicule blindé russe détruit.

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A Jytomyr..

(Oblast de Jytomyr..)

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Guerre-en-Ukraine-a-Jytomyr-le-quotidien-des-habitants-sous-les-bombes-russes

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Photo ci-dessus -trois hommes devant les ruines d'une maison suite aux bombardements d'avions russes à Jytomyr.

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Dans le sud et sud-est..

Le cas de la ville de Kherson..

Située sur le fleuve du Dniepr, au sud-est de Kiev, Kherson a subi d'intenses bombardements depuis le début de l'invasion russe en Ukraine.

La ville de Kherson est une prise hautement stratégique !..

Le 3 mars, une semaine après le lancement de leur invasion, les forces russes ont pris Kherson, grande ville du sud de l'Ukraine.

Kherson est tombée aux mains de la Russie, a affirmé son maire jeudi 3 mars. C’est la plus grande ville prise depuis le début du conflit, qui a déjà fait un million de réfugiés.

Guerre en Ukraine : des responsables locaux confirment la chute de Kherson, grande ville du Sud.

Il s’agit de la plus grande ville prise par Moscou depuis le début de l’invasion. Le chef de l’administration régionale a appelé les 290 000 habitants à rester chez eux.

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Guerre en Ukraine : Des responsables confirment la prise de Kherson, grande ville du sud, par l'armée russe..

La résistance héroïque de l’armée et des habitants de Kherson a trouvé ses limites. Dans la nuit de mercredi à jeudi, cette grande ville du sud de l’Ukraine est tombée sous le contrôle de l’armée russe, après d’intenses bombardements et des combats acharnés. L’armée russe avait déjà annoncé mercredi matin sa conquête de la cité portuaire, mais les Ukrainiens n’avaient pas encore dit leur dernier mot. Cette fois, le maire de Kherson lui-même, Igor Kolykhaïev, a reconnu la défaite, indiquant avoir discuté avec des « invités armés » dans un bâtiment de l’administration de Kherson, sous-entendant, sans les nommer, des troupes russes.

« Nous n’avions pas d’armes et n’étions pas agressifs. Nous avons montré que nous travaillons à sécuriser la ville et essayons de parer aux conséquences de l’invasion », a-t-il dit dans un message sur Facebook. « Nous rencontrons d’énormes difficultés avec la collecte et l’inhumation des morts, la livraison de nourriture et de médicaments, la collecte des ordures, la gestion des accidents, etc. », a-t-il poursuivi. Il a assuré n’avoir « fait aucune promesse » aux Russes et « simplement demandé de ne pas tirer sur les gens », annonçant également un couvre-feu nocturne dans la ville et une restriction de la circulation automobile. « Jusqu’ici tout va bien. Le drapeau qui flotte au-dessus de nous est ukrainien. Et pour que cela reste comme ça, ces exigences doivent être respectées », a-t-il ajouté.

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Et maintenant, Marioupol

Après Berdiansk, Kherson, situé non loin de la Crimée, est donc le deuxième port d’Ukraine à tomber. L’armée russe concentre désormais une partie de ses forces sur celui de Marioupol, afin de s’assurer un contrôle total de la mer d’Azov et de former un passage terrestre entre la Crimée et les territoires séparatistes.

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La bataille de Kherson..

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Après les bombardements, les troupes russes entrent dans la ville..

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La bataille de Marioupol.

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Une douzaine d’explosions en tout..

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Photo ci-dessus d’un char russe détruit.

Les civils volontaires instruits au maniement des armes..

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Déjà en 2014..

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A l'entrée d'une base militaire dans le port de Marioupol. Une douzaine d'explosions ont retenti et des nuages de fumée se sont élevés jeudi après-midi à quelques kilomètres à l'est de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, sur les bords de la mer d'Azov, selon un correspondant de Reuters sur place.

 

Un peu plus au nord-est..

Dans la région de Louhansk..

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Un tank de l’armée ukrainienne positionnée dans la région de Louhansk, mercredi 2 mars 2022. © ANATOLII STEPANOV, AFP

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Un soldat ukrainien dans les tranchées de la ville d'Avdiivka, dans l'oblast de Donetsk, le 24 février 2022.

Ukraine : les civils pris au piège à Marioupol, l’étau se resserre autour de Kiev..

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Kiev - La population était prise au piège dimanche dans le port assiégé de Marioupol, dans le sud de l'Ukraine, où une deuxième tentative d'évacuation humanitaire a échoué, pendant que l'armée russe resserrait son étau sur la capitale Kiev.

Un troisième round de pourparlers entre l'Ukraine et la Russie est prévu pour lundi, selon un membre de la délégation ukrainienne, David Arakhamia, qui n'a pas donné plus de détails.

Les deux sessions précédentes, à la frontière ukraino-bélarusse puis à la frontière polono-bélarusse, n'ont pas abouti à un arrêt des combats, mais les parties avaient convenu de mettre en place des "couloirs humanitaires".

Mais pour la deuxième journée consécutive dimanche, la population de Marioupol, sur la mer d'Azov, vivait un "blocus humanitaire", selon son maire Vadim Boïtchenko, et a dû renoncer à l'évacuation.

"Au milieu de scènes dévastatrices de souffrances humaines, une deuxième tentative aujourd'hui de commencer à évacuer quelque 200.000 personnes de la ville a été interrompue", a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Celle-ci devait permettre une évacuation jusqu'à Zaporojie, à environ trois heures de route. Mais "nous n'avons pas pu emprunter le couloir humanitaire en raison des bombardements russes", a dit la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.

Le président russe Vladimir Poutine a mis l'échec des évacuations sur le compte des "nationalistes ukrainiens".

Une rare famille qui a pu rejoindre samedi Dnipro (centre) a raconté, sous couvert d'anonymat, être restée à l’abri dans une cave "sept jours sans chauffage, électricité, internet", manquant d'eau et de nourriture. Sur la route, a-t-elle témoigné, "il y avait des cadavres partout, des Russes et des Ukrainiens".

La chute de Marioupol serait un tournant dans l'invasion russe, lancée le 24 février. Elle permettrait la jonction entre les troupes russes en provenance de la Crimée annexée, qui ont déjà pris les ports clés de Berdiansk et de Kherson, et celles du Donbass. Ces forces consolidées pourraient ensuite remonter vers le centre et le nord de l'Ukraine.

Sur la mer Noire, c'est désormais Odessa qui préoccupe le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui accuse la Russie de "se préparer à bombarder" ce port de près d'un million d'habitants proche de la frontière moldave.

- Kiev en ligne de mire -

Dans le même temps, les soldats russes "accumulent les ressources pour lancer un assaut" sur Kiev, a indiqué l'état-major ukrainien.

D'intenses combats ont eu lieu dans la périphérie de la capitale, selon l'administration régionale ukrainienne, notamment autour de la route menant vers Jytomyr (150 km à l'ouest de Kiev), ainsi qu'à Tcherniguiv (150 km au nord de la capitale), pilonnée depuis plusieurs jours par l'aviation russe.

Dans les faubourgs ouest de Kiev, à Irpine, "du matin au soir, tous les bâtiments voisins ont été touchés, un tank est entré. C'était effrayant, nous avons eu peur. Avant cela, nous ne pensions pas que nous allions partir", a témoigné Tetiana Vozniuchenko, 52 ans.

A 200 km au sud-ouest de la capitale, l'aéroport de Vinnytsia a été "complètement détruit" par des frappes russes, selon M. Zelensky. En matinée, Moscou avait annoncé avoir détruit l'aérodrome militaire de Starokonstantinov, à 130 km au nord-est.

Quant à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine située à 50 km de la frontière russe (est), elle restait la cible d'intenses bombardements.

Selon un journaliste de l'AFP, des raids aériens ont notamment visé un complexe sportif d'une université de Kharkiv et des immeubles civils.

Après le bombardement le 4 mars de la centrale nucléaire de Zaporojie (sud), la plus grande d'Ukraine et d'Europe, qui a fait craindre une catastrophe et fait monter d'un cran l'inquiétude des pays occidentaux, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a été informée par Kiev que la direction de la centrale était désormais sous les ordres des forces russes.

D'après les autorités ukrainiennes, seules les communications par téléphone mobile y sont encore possibles, mais de mauvaise qualité, et le chef de l'AIEA Rafael Grossi s'est dit "profondément préoccupé" par "la détérioration de la situation concernant les communications vitales entre l'autorité de régulation et la centrale".

L’armée russe, de son côté, a accusé les services de sécurité ukrainiens (SBU) et des nationalistes ukrainiens de chercher à provoquer une fuite radioactive à Kharkiv pour ensuite en accuser Moscou.

Dans un communiqué cité par les agences de presse russes, le ministère russe de la Défense a prêté au SBU et aux nationalistes du "bataillon Azov" l'intention de faire exploser un réacteur nucléaire utilisé pour des expériences scientifiques dans l’Institut des sciences physiques à Kharkiv, "et d’accuser les forces armées russes d’avoir effectué un tir de missile".

- L'exode s'intensifie -

Le Haut Commissaire de l'ONU aux réfugiés Filippo Grandi a estimé que la guerre avait déclenché "la crise des réfugiés la plus rapide en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale".

"Plus de 1,5 million de réfugiés venant d'Ukraine ont traversé (la frontière) vers les pays voisins en 10 jours", a indiqué M. Grandi

Dans les gares des villes menacées par l'armée russe, la cohue régnait. "Nous envoyons nos femmes et nos enfants à Lviv, peut-être plus loin, et nous restons ici (...) C'est une situation horrible", a confié à Dnipro Andrey Kyrytchenko, un maçon de 40 ans.

Vladimir Poutine a nié dimanche "que son armée prenne des civils pour cible", lors d'un entretien avec son homologue français Emmanuel Macron.

Mais l'Organisation mondiale de la santé (OMS) "a authentifié plusieurs attaques contre des établissements de santé en Ukraine, faisant plusieurs morts et des blessés", a affirmé son chef Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Moscou avait évoqué mercredi la mort de 498 soldats russes et 2.870 morts côté ukrainien. Kiev fait état dimanche de plus de 11.000 soldats russes tués, sans révéler ses propres pertes militaires. Des chiffres impossibles à vérifier de manière indépendante.

Pour sa part, l'ONU a confirmé la mort de 351 civils et plus de 700 blessés, un bilan qui est "sans doute bien plus élevé car les vérifications sont en cours".

- Efforts diplomatiques -

Les consultations diplomatiques se sont poursuivies tout le week-end, sans succès.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a réclamé dimanche un "cessez-le-feu général urgent" à son homologue russe. La veille, le Premier ministre israélien Naftali Bennett avait proposé sa médiation.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a plaidé pour qu'un rôle de médiateur soit joué par Pékin, qui de son côté a appelé à des négociations directes entre la Russie et l'Ukraine.

Dans son échange avec Vladimir Poutine, M. Macron a trouvé le président russe "très déterminé à atteindre ses objectifs", dont "ce qu'il appelle la +dénazification+ et la neutralisation de l'Ukraine", ainsi que la reconnaissance de l'indépendance de la Crimée et du Donbass, a indiqué la présidence française.

Le Kremlin a aussi multiplié les messages aux Occidentaux.

M. Poutine a prévenu samedi que la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine - demandée par Kiev mais refusée par l'Otan - serait considérée "comme une participation au conflit armé".

Et le ministère de la Défense russe a mis en garde dimanche les pays voisins de l'Ukraine contre l'accueil d'avions de combat de Kiev qui seraient ensuite utilisés contre les forces de Moscou, ce qui pourrait être considéré "comme une implication de ces pays dans un conflit armé".

De leur côté, les pays du G7 planchent sur de nouvelles sanctions contre la Russie, qui devront surtout "toucher les oligarques" qui ont "profité de Poutine", a dit dimanche le ministre allemand des Finances, Christian Lindne*.

* Les allemands oublient un peu trop facilement toutes les affaires de corruption dont d’Etat dont ils ont fait l’objet depuis Mr.Helmuth Kohl, sans oublier Mr. Schaüble, l’ancien ministre des finances également mêlées à des affaires..

M. Lidne et la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock se sont toutefois dits opposés à un embargo sur le gaz, le pétrole et le charbon russes, estimant que les sanctions devaient pouvoir "tenir sur la durée".

"Nous sommes prêts à payer un prix économique très très élevé" mais "si demain, en Allemagne ou en Europe, les lumières s'éteignent, ça ne va pas arrêter les chars", a déclaré Mme Baerbock à la chaine ZDF.

Le pétrole continue à flamber sur les marchés. Le baril de Brent de la mer du Nord frôlait lundi matin les 140 dollars, proche du record absolu.

En Russie, les voix d'opposition et les médias indépendants continuent d'être réduits au silence.

Au moins 4.600 personnes manifestant contre l'intervention militaire en Ukraine ont été arrêtées dimanche dans une soixantaine de villes de Russie, selon l'ONG OVD-Info.

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Pendant ce temps-là à Moscou..

« Place Rouge fermée en prévision d’un événement, qu’on ne peut pas qualifier en public, contre un événement, qu’on ne peut pas qualifier, et qui a lieu dans un pays étranger proche. »

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Des forces de police sur la place Rouge, à Moscou, le 4 mars 2022. AP

Les évacuations de civils..

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Des trains de réfugiés en partance de Kiev pour la ville de Lviv (tout à l'ouest) située à 70 km de la Pologne..

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Des déchirements « bouleversants » !..

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Le flot de gens qui fuient et quittent l’Ukraine ne cesse de grandir !

Aux abords de la gare principale de Kiev.

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Le pont de l’espoir..

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Les vrais dessous comme desseins économiques surtout, bien différents !

La bataille des mesures économiques comme en pourparlers..

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La bataille économique se fait autour du gazoduc comme de la nouvelle ligne « North stream II », entre les Etats-Unis d’un côté, avec Joe Biden, et l’Allemagne, de l’autre côté, et avec le nouveau chancelier Olaf Sholz..

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Le ministre de l’économie et des finances français, monsieur Bruno Lemaire, avait dit : « nous allons prendre toutes les mesures, en contraintes économiques, et avec l’Europe, pour entraîner la chute économique et un désastre économique pour la Russie ( !).. ».

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La bataille de Kharkiv..

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La bataille de Konotop..

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Guerre en Ukraine : ce que l'on sait de l'invasion russe lancée par Vladimir Poutine

Le président russe a ordonné jeudi une opération militaire d'envergure en Ukraine, avec des frappes aériennes et l'entrée de forces terrestres depuis plusieurs directions.

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Un avion de chasse ukrainien crashé au sol près de Kiev, le 24 février 2022. (UKRAINE EMERGENCY MINISTRY PRESS / AFP)

Le président russe, Vladimir Poutine, a lancé, dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 février, une "opération militaire" en Ukraine. En fin de journée, les troupes russes avaient pris le contrôle de plusieurs parties du pays, dont la centrale nucléaire de Tchernobyl, située sur la route de Kiev, et l'aéroport militaire de Hostomel, à quelques dizaines de kilomètres de la capitale ukrainienne.

>> Suivez l'évolution du conflit russo-ukrainien dans notre direct

 Franceinfo fait le point sur l'invasion russe en Ukraine. 

La Russie prétend "dénazifier" l'Ukraine 

Dans une déclaration publiée à l'aube, jeudi, Vladimir Poutine a déclaré s'efforcer "d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", assurant pour cela ne pas avoir "dans [ses] plans une occupation des territoires ukrainiens""Nous ne comptons imposer rien par la force à personne", a-t-il affirmé, appelant les militaires ukrainiens "à déposer les armes".

Peu de temps après, l'autocrate russe a donné le signal des hostilités en lançant une invasion de l'Ukraine, avec des frappes aériennes à travers le pays, notamment à Kiev. Des forces terrestres russes sont également entrées sur le territoire ukrainien, depuis le nord, l'est et la Crimée annexée.

L'armée russe qui, selon des agences de presse russes, vise les sites militaires ukrainiens avec des "armes de haute précision", a affirmé avoir détruit les systèmes de défense anti-aérienne ukrainiens et mis "hors service" les bases aériennes à travers le pays, sans donner plus de détails. La Russie a affirmé jeudi soir qu'elle avait rempli "avec succès" tous les objectifs fixés au premier jour de son invasion.

Tout au long de la journée, Kiev a vu les soldats russes avancer dans le pays. Ces derniers ont notamment conquis un aéroport militaire situé à une quarantaine de kilomètres de Kiev, a reconnu jeudi le président ukrainien en promettant de le reprendre. Une série d'explosions ont été entendues dans la capitale, où les sirènes d'alarme antibombardement ont retenti.

D'autres explosions ont rententi à Odessa, sur la mer Noire, ainsi qu'à Marioupol, principal port de l'est du pays pourtant relativement épargné ces dernières semaines. Des combats ont également éclaté près du dépôt des déchets nucléaires de la centrale de Tchernobyl, à quelque 130 km de Kiev. En fin de journée, les Russes étaient maîtres des lieux, selon la présidence ukrainienne. 

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a comparé l'invasion russe de l'Ukraine aux agissements de "l'Allemagne nazie""La Russie a attaqué l'Ukraine de façon lâche et suicidaire", a-t-il déclaré au cours d'un briefing retransmis sur Facebook.

Des pertes humaines des deux côtés

Kiev affirme avoir tué une cinquantaine d'"occupants russes près de la localité de Chtchastia", dans l'est de l'Ukraine, a assuré l'état-major de l'armée ukrainienne dans un communiqué. L'Ukraine précise aussi avoir abattu cinq avions et un hélicoptère russes. 

Cependant, le gouvernement ukrainien déplore la mort d'au moins 40 soldats et d'une dizaine de civils tués aux premières heures de l'invasion russe, a annoncé un conseiller de la présidence. En fin de matinée, un avion militaire ukrainien s'est écrasé jeudi près de Kiev avec 14 personnes à bord, a annoncé le service d'Etat pour les situations d'urgence. En outre, l'armée russe a affirmé jeudi après-midi avoir détruit 74 installations militaires, dont onze aérodromes.

Les Ukrainiens prennent la fuite

Les fuites des civils se multiplient en Ukraine. A Kiev, des voitures remplies de familles fuyaient la capitale, le plus loin possible de la frontière russe, située à 400 km. A Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, où les Etats-Unis et plusieurs autres pays ont déplacé leurs ambassades, les sirènes d'alerte aérienne ont sonné. Les habitants ont reçu des messages de l'administration régionale les appelant à "rester calme" et à attendre des instructions.

A Tchouhouïv, située à 30 km de Kharkiv, les habitants tentent de fuir les bombardements russes qui ont résonné une partie de la nuit. La police ne pouvait pas encore fournir de bilan mais au petit matin, les dégâts étaient considérables. 

D'une manière générale, les évacuations de civils deviennent de plus en plus difficiles, voire impossibles comme à Novotochkovka. Quelques heures après le début de l'offensive, les tirs d'artillerie russes y étaient déjà trop nourris et les communications compliquées. 

Une attaque condamnée par une grande partie de la communauté internationale

La communauté internationale a immédiatement réagi à l'annonce de l'opération militaire russe en Ukraine. Des réunions d'urgence sont prévues dans plusieurs pays occidentaux, ainsi qu'au sein de l'Otan et dans l'Union européenne.

Le président des États-Unis, Joe Biden, a dénoncé "l'attaque injustifiée" de la Russie contre l'Ukraine. "La Russie, seule, est responsable de la mort et de la destruction que cette attaque provoquera", a-t-il insisté, assurant que "le monde exigerait des comptes de la Russie". Joe Biden a par ailleurs assuré qu'il allait rencontrer les dirigeants du G7, vendredi, afin d'imposer des "sanctions sévères à la Russie", tout en continuant de soutenir l'Ukraine.

De son côté, la France condamne "fermement" la décision de Vladimir Poutine et enjoint la Russie à "mettre immédiatement fin à ses opérations militaires", a déclaré le président Emmanuel Macron sur Twitter. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s'est fait encore plus menaçant, jeudi soir sur TF1, qualifiant Vladimir Poutine de "dictateur""Il doit comprendre que l'alliance atlantique est une alliance nucléaire. Je n'en dirai pas plus."

Emmanuel Macron :
La France condamne fermement la décision de la Russie de faire la guerre à l’Ukraine. La Russie doit mettre immédiatement fin à ses opérations militaires.

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a qualifié l'opération militaire russe de"violation éclatante du droit international", parlant d'une "journée sombre" pour l'Europe toute entière. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également condamné sur Twitter l'attaque "injustifiée" de la Russie contre l'Ukraine. Elle a affirmé que l'UE tiendrait "le Kremlin responsable".

L'opération miliaire russe a débuté en pleine réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. Le secrétaire général, Antonio Guterres, a réagi en s'adressant directement au président russe : "Président Poutine, arrêtez vos troupes en direction de l'Ukraine, donnez une chance à la paix, trop de personnes risquent de mourir." 

"Nous comprenons les préoccupations raisonnables de la Russie en matière de sécurité", a de son côté précisé le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à son homologue russe, Sergueï Lavrov.

L'Otan se mobilise

L'Otan a activé "ses plans de défense" pour déployer des forces supplémentaires dans les pays alliés de son flanc est. Un sommet en visioconférence se tiendra vendredi. Plus tôt, jeudi, le gouvernement polonais avait demandé à l'Otan d'activer l'article 4 du traité de l'Alliance qui prévoit des consultations en cas de menace à la sécurité de l'une des parties.

"L'Otan n'a pas de troupes en Ukraine et n'a aucun plan et aucune intention de déployer des troupes dans ce pays", a aussi affirmé son secrétaire général, Jens Stoltenberg.

"Nous avons augmenté notre présence dans l'est de l'Europe depuis des semaines. Nous avons des milliers de soldats et nous allons envoyer encore plus de forces dans les jours à venir", a précisé Jens Stoltenberg.

 

Des soldats de l’Ukraine, le 27 février 2022..

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Date du début de la guerre en Ukraine même, avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie avec son armée et ses troupes..le 24 février 2022.

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Carte « animée », ci-dessous, pour l’invasion de l’Ukraine, par la Russie et l’armée russe, le 24 février 2022.

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Les images qui témoignent de la force de résistance des Ukrainiens face aux chars russes soulèvent une émotion immense à travers la planète. Photo d'illustration EBRA Xavier Frère

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(Photo d'un char russe à la frontière ukrainienne le 14 février 2022 par Russian Defense Ministry Press Service via AP, File)

Sur la ligne de front en attente et en observation..

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Une formation au lance-roquette antichar RPG 7 bien avant..

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Une manœuvre de grande envergure déjà lancée peu avant par l’armée russe à la frontière ukrainienne..

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Conflit entre l’Ukraine et la Russie : cinq questions pour comprendre les origines et enjeux..

Deux jours après la reconnaissance par Vladimir Poutine de deux territoires séparatistes à l’est de l’Ukraine, jeudi 24 février 2022, les troupes russes sont entrées dans le pays. La crainte d’une guerre est plus que jamais présente. Quels sont les enjeux de ce conflit ? D’où vient-il ? Quelles sanctions sont possibles ? On fait le point.

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La crainte d’une guerre est plus que jamais présente - Photo AFP

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie est bel et bien en train de changer de nature. Jeudi 24 février 2022, malgré des pourparlers et des menaces de sanctions de la part de l’Union européenne et des États-Unis, Vladimir Poutine, président de la Russie, a décidé d’envoyer ses troupes dans le territoire séparatiste du Donbass, où près de 200 000 soldats étaient jusqu’alors postés à la frontière.

De nombreux pays et organisations ont dénoncé fermement les agissements de Vladimir Poutine, appelant à de lourdes sanctions contre la Russie. Emmanuel Macron a d’ailleurs convoqué un conseil de défense national à l’Élysée dans la matinée. De son côté, l’Ukraine a adopté l’état d’urgence national face à la menace d’une invasion russe dans le pays. Si depuis quelques mois les tensions entre les deux pays se sont décuplées, les origines du conflit sont antérieures et inquiètent le monde entier.

 Les origines du conflit entre la Russie et l’Ukraine

L’Ukraine est une ancienne république soviétique, devenue indépendante en 1991. Situé entre l’Europe et la Russie, le pays est divisé. La majorité des 44 millions d’habitants est pro-occidentale (tournée vers l’Europe), alors qu’une minorité russophone, principalement dans les territoires de l’Est est dite « pro-russes ».

En 2005, le président pro-occidental Viktor Iouchtchenko entame un rapprochement entre Kiev, l’Union européenne et l’Otan. Cinq ans plus tard, le président pro-russe Viktor Ianoukovitch est élu et refuse de signer l’accord d’association avec l’UE. De cette décision découle la révolution de Maïdan, qui fait près de 80 morts et conduit à la destitution du président pro-russe. Du côté de Vladimir Poutine, cette destitution est considérée comme un « coup d’État ».

Un mois plus tard, une guerre civile éclate dans le Donbass, une région à l’Est du pays, entre des forces soutenues par Moscou et le pouvoir central de Kiev. Vladimir Poutine, après avoir soutenu les séparatistes qui proclament indépendantes la République populaire de Donetsk et celle de Lougansk, en profite pour annexer la Crimée, une péninsule ukrainienne au bord de la mer Noire.

En 2015, après plus de 13 000 morts à l’Est de l’Ukraine, la situation s’apaise en 2015 avec les accords de paix de Minsk, qui actent le cessez-le-feu et rend possible pour les deux régions concernées de bénéficier d’un statut autonome au sein de l’État ukrainien.

 Pourquoi les tensions se sont-elles ravivées ?

Les tensions entre la Russie et l’Ukraine se sont ravivées en 2020. Depuis l’élection de Volodymyr Zelensky, le pays tend à se rapprocher de l’Otan et de l’UE, un geste considéré comme une provocation de l’autre côté de la frontière. Mais la crise en Ukraine a pris une autre tournure en octobre 2021, lorsque les responsables américains du renseignement se sont inquiétés de voir des troupes russes à la frontière ukrainienne. La Russie est alors accusée de déployer plus de 100 000 militaires et de fournir des troupes et des armes aux séparatistes de l’est de l’Ukraine. Moscou justifie ces mouvements par la nécessité de réagir aux activités jugées « menaçantes » de l’Otan et prétexte vouloir opérer un « maintien de la paix » dans les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.

Mais selon Nicolas Tenzer, politologue et professeur à Sciences Po, interrogé par nos confrères de France Info, l’Otan n’est qu’un prétexte. « Il y a une volonté claire de Poutine de remettre complètement la main sur ces territoires de Louhansk et de Donetsk, de déclencher une offensive pour prouver qu’il est le plus fort et qu’il se moque de l’occident »explique-t-il. « Jusqu’à présent, il a toujours réussi à imposer son ordre du jour. Les Européens et les Américains sont en réaction face à lui » ajoute-t-il.

Pourquoi les échanges diplomatiques n’ont rien donné ?

Depuis le mois de décembre 2021, les échanges diplomatiques sous plusieurs formats se multiplient entre les représentants russes, ukrainiens et ceux des pays occidentaux (principalement la France, l’Allemagne et les États-Unis).

Tous ont appelé la Russie à la désescalade militaire, mais Vladimir Poutine estime de son côté avoir besoin de garanties sur le « non-élargissement de l’Otan » – c’est-à-dire de bloquer l’adhésion de l’Ukraine au Traité de l’Atlantique nord – dont il dénonce « le potentiel militaire » croissant aux frontières russes. Une demande rejetée par Washington fin janvier. Et depuis, c’est l’escalade.

 Quelles sanctions sont possibles contre la Russie ?

Malgré les tentatives d’apaisement et les menaces de sanctions, Vladimir Poutine a lancé ses troupes en Ukraine. Des sanctions, visant principalement le secteur financier russeont alors été prises par l’Occident. Dans le détail, des mesures européennes, consistant en une interdiction de voyage et un gel des avoirs dans l’UE de « 23 personnalités de premier plan », trois banques, une société et 351 membres de la Douma, ont été prises. D’autres sanctions du même type ont été mises en place par le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis.

Mais malheureusement, si ces sanctions restent uniquement financières, sans se déporter sur des sanctions énergétiques ou agricoles, par exemple, les résultats risquent d’être minimes. Depuis 2014, la Russie est « sous sanctions », de plus, le pays vise une« autonomisation » afin de résister aux sanctions. La dette publique de la Russie est ainsi auto-détenue à 80 %. De plus, le pays a des réserves. « La Banque Centrale russe a progressivement augmenté son stock d’or pour réduire sa dépendance au dollar. La Russie dispose aussi d’un fonds souverain dont les encours sont d’environ 180 milliards de dollars », explique à Ouest France Catherine Karyotis, professeure de finance à Neoma Business School et spécialiste des marchés boursiers.

 Une nouvelle guerre est-elle possible ?

En Ukraine, l’état d’urgence a été adopté, permettant aux autorités de « renforcer la protection » de l’ordre publique et des infrastructures stratégiques, « limiter la circulation des transports », intensifier la vérification des véhicules et des documents des citoyens. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a également appelé ses ressortissants à quitter la Russie immédiatement. De nombreuses liaisons aériennes sont interrompues avec l’Ukraine. En France, Emmanuel Macron a convoqué un conseil de défense national à l’Élysée jeudi 24 février 2022. Dans la même journée, un sommet extraordinaire des dirigeants des 27 pays de l’UE et une réunion virtuelle du G7 doivent également avoir lieu.

Il existe « une possibilité réelle de guerre en Europe », a affirmé, dimanche, Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis. L’Allemagne a, de son côté, accusé la Russie de mettre en danger la sécurité de l’Europe avec des « exigences datant de la Guerre froide ». Inévitablement, de nombreux pays et citoyens redoutent une guerre.

D’autant plus qu’avant de lancer son offensive en Ukraine, Vladimir Poutine n’a pas laissé planer le doute en déclarant à la télévision qu’une « opération militaire spéciale » en Ukraine pour défendre les séparatistes de l’est du pays, et « démilitariser et dénazifier »son voisin pro-occidental était en cours. Il promet de conduire « au tribunal ceux qui ont commis de nombreux crimes, responsables de l’effusion de sang de civils, notamment des citoyens russes ».

Il a également appelé les Ukrainiens « à déposer les armes », assurant qu’ils pourront alors« quitter le champ de bataille sans entrave ». Puis, il s’est adressé à ceux « qui tenteraientd’interférer », avertissant que « la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n’avez encore jamais connues ».

Publication.

Paris/Normandie.

Bien avant et encore peu avant..

Des échanges et pourparlers « neutres » et restées boîte à lettres.. « mortes », sans grand résultats ni réelle progression même diplomatique, pour l’expression, sans plus..

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Photo ci-dessus du secrétaire américain Mr. Antony Blinken serrant la main à Sergueï Lavrov ministre des affaires étrangères Russe, lors d’une rencontre bien avant l’invasion en Ukraine.

Une situation particulière..

Depuis un an et l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche, l’Ukraine est de nouveau en proie à une recrudescence d’affrontements violents. Depuis le retour aux commandes des Démocrates à Washington, les tensions diplomatiques connaissent également un regain inquiétant entre la Russie et les États-Unis. Pour certains stratèges américains, la Russie de Poutine est le Croque-mitaine parfait, bien moins puissant et dangereux que la Chine… Ce tropisme et cette obsession anti-russe - idéologiques et opportunistes - de « l’état profond » américain sont un véritable danger pour les Européens. Quels sont les véritables risques d’un conflit de grande envergure au sein de l’Europe ?

 

Boris Johnson en visite en Ukraine, sur l’invitation du président Volodymyr Zelensky pour des pourparlers en vue d’une guerre possible en Ukraine..

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La députée, premier ministre de l’Ukraine, Olga Stephanishyna, reçue par le secrétaire général de l’OTAN, monsieur Jens Stoltenberg, lors de la conférence de l’OTAN, le 10 janvier 2022, pour dialoguer sur une éventuelle invasion de l’Ukraine par la Russie..

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Une situation « controversée »..

L’Ukraine, instrument de la Guerre froide 2.0 pour la Russie..

Pour la Russie, qui amasse des troupes aux frontières de l’Ukraine, la progression vers l’est de l’OTAN est une ligne rouge.

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C’est le retour des démonstrations de force, des déploiements de chars et des moyens de guerre électronique. Selon des informations du Washington Post et des images satellites, l’armée russe a accumulé 70 000 soldats (94 000 pour les Ukrainiens) en quatre points de fixation à l’est de l’Ukraine et en Crimée, prise par la force et un...

Le cas de la Crimée..

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Sergueï AksionovPremier ministre de CriméeVladimir Konstantinov, président du Conseil d'ÉtatVladimir Poutineprésident de la fédération de Russie, et Alexeï Tchali, maire de Sébastopol, (de gauche à droite) signant le traité d'adhésion de la république de Crimée à la Russie.

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Administrative map of Crimea – AutonomousRepublic of Crimea & Republic of Crimea. English version

La Péninsule de Crimée..

La Crimée, anciennement Tauride, est une péninsule située au sud de l'Ukraine et à l'ouest du kraï de Krasnodar en Russie, qui s'avance dans la mer Noire.

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Carte topographique de la Crimée.

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Falaises tombant en mer Noire.

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Atlech, près du village d'Olenevka.

Les principales villes..

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Répartition des villes en Crimée.

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Forosstation balnéaire dans le Sud-Ouest de la Crimée.

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Le bord de mer à Yalta.

Les fameux « Accords de Yalta »..

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La ville de Yalta est devenue célèbre pour la conférence de 1945 à laquelle prirent part les dirigeants ChurchillRoosevelt et Staline.

Situation de la Crimée entre Ukraine et mer Noire, dans le jeu stratégique entre Russie et OTAN, entre la CEI et l'UE.

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L’Oblast de Louhansk..

L'oblast de Louhansk fut créé le 3 juin 1938. Il porta le nom d'« oblast de Vorochilovgrad » jusqu'en 1958, puis à nouveau de 1970 à 1990, suivant les changements de nom de sa capitale, Louhansk.

Depuis le début de la guerre du Donbass en 2014, 31,4 % du territoire de l'oblast (couvrant 8,377 km2), situés au sud de ce dernier et incluant la capitale Lougansk, sont occupés par la République populaire de Lougansk, qui a fait sécession de l'Ukraine.

 

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L'oblast de Louhansk couvre une superficie de 26 684 km2, soit environ 4,42 % de la superficie totale du pays, mesurant 250km, du nord au sud, et 190 km, d'est en ouest.

L'oblast est le plus oriental d'Ukraine, sa capitale Louhansk se situe à 830 km à l'est de Kiev. Il possède une frontière internationale de 746 km avec la Russie, bordé au nord par les oblasts russes de Belgorod et de Voronej, à l'est et au sud par l'oblast de Rostov.

À l'ouest, il est limité par les oblasts ukrainiens de Donetsk et de Kharkiv.

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Louhansk (en ukrainien : Луганськ) ou Lougansk (en russe : Луга́нск) est une ville d'Ukraineet la capitale administrative de l'oblast de Louhansk. Elle s'est aussi appelée Vorochilovgradentre 1935 et 1958 puis de 1970 à 1990. Sa population s'élevait à 403 938 habitants en 2019.

À la fois russophone et ukrainophone, la ville est revendiquée comme capitale par les partisans de la République populaire de Lougansk, entité territoriale autoproclamée après le référendum du 11 mai 2014 et non reconnue internationalement.

 

L’Oblast de Donetsk..

Fondée en 1932, l'oblast fut d'abord nommé « oblast de Stalino », d'après le nom de sa capitale. Elle devint l'oblast de Donetsk en 1961, en raison de la déstalinisation3.

Le 7 avril 2014, des rebelles russophones proclament une « république autonome populaire du Donetsk » et demandent leur rattachement à la Fédération de Russie ; cette demande ne recevra pas de suite de la part de la Russie et le protocole de Minsk qui sera signé ultérieurement, entre autres par les rebelles, reconnaît ce territoire comme ukrainien. La confrontation avec le pouvoir central débouche sur la guerre du Donbass. Le cessez-le-feu reste fragile et de nombreux points du protocole de Minsk restent inappliqués, les rebelles et le pouvoir central de Kiev s'en rejetant mutuellement la responsabilité.

Depuis la stabilisation ayant fait suite à la guerre de 2014, 29,6% de la superficie de l'oblast de Donetsk, incluant la ville de Donetsk, est occupée par la République Populaire de Donetsk, soit 7.853 km2.

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L'oblast de Donetsk couvre une superficie de 26 517 km2 , ce qui représente 4,4 % du territoire ukrainien. Elle est située dans le sud-est du pays et fait partie de la grande région industrielle du Donbass qui s’étend sur plusieurs « oblasts ».

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Formations du crétacé, dans le village de Bilokuzmynivka, dans le Kostiantynivka, dans l'oblast de Donetsk. Octobre 2017.

Les grandes manœuvres russes..

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15/02/2022.

Ukraine: la Russie annonce le retrait de ses troupes à la frontière..

Kiev a immédiatement salué l’union de l’Ukraine et de ses alliés occidentaux, qui ont empêché une “escalade” russe.

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VIA ASSOCIATED PRESS(Photo d'un char russe à la frontière ukrainienne le 14 février 2022 par Russian Defense Ministry Press Service via AP, File)

INTERNATIONAL - Fin de l’escalade? La Russie a ordonné ce mardi 15 février le retour dans leurs garnisons d’unités déployées près de la frontière ukrainienne, un premier signe de détente, leur présence laissant craindre depuis des semaines une invasion, sur fond de tensions russo-occidentales. 

L’annonce intervient juste avant l’arrivée à Moscou du chancelier allemand Olaf Scholz qui doit rencontrer Vladimir Poutine pour désamorcer cette crise, nourrie par le déploiement de plus de 100.000 hommes dans le voisinage de l’Ukraine, pays pro-occidental que le Kremlin veut faire revenir dans sa sphère d’influence.

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“Les unités des districts militaires du Sud et de l’Ouest (zones frontalières de l’Ukraine, ndlr) qui ont achevé leurs tâches, ont déjà commencé à procéder au chargement sur les moyens de transports ferroviaires et routiers et commenceront à retourner vers leurs garnisons” mardi, a annoncé le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

Il a ajouté que “comme toujours” après des “manœuvres de préparation au combat”, les militaires retourneront “dans leurs bases habituelles”. Le porte-parole n’a donné aucune indication sur le nombre des forces concernées. La Russie poursuit en outre ses manœuvres au Bélarus, voisin de l’Ukraine, jusqu’au 20 février.

Les fruits de l’union entre l’Ukraine et ses alliés occidentaux 

Kiev a de son côté immédiatement salué l’union de l’Ukraine et de ses alliés occidentaux, qui ont empêché une “escalade” russe.

Cette annonce vient après une première timide avancée, lundi, lorsque le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait recommandé à Vladimir Poutine d’approfondir le dialogue avec l’Occident, tandis que son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, lui disait qu’une partie des manœuvres militaires controversées s’achevaient.

Washington estimait qu’une offensive russe contre son voisin était probablement imminente, si bien que son ambassade à Kiev a été abandonnée lundi pour être installée à Lviv dans l’Ouest du pays, en dépit des appels du président ukrainien Volodymyr Zelensky de ne pas céder à la panique.

Négociations et compromis 

La Russie, qui a déjà annexé la Crimée en 2014 et soutient des séparatistes prorusses dans un conflit dans l’Est de l’Ukraine depuis huit ans, a constamment nié toute intention belliqueuse.

Elle se dit à l’inverse menacée par l’expansion des moyens de l’Otan en Europe de l’Est et réclame des “garanties de sécurité”, notamment l’assurance que l’Ukraine n’adhérera jamais à l’Otan et que l’Alliance éloigne ses infrastructures militaires des frontières russes.

Ces exigences ont été rejetées par les Occidentaux, qui ont proposé en échange des pourparlers sur d’autres sujets comme le contrôle des armements, les visites réciproques d’infrastructures sensibles ou des discussions sur les craintes russes en matière de sécurité.

Sergueï Lavrov avait donc sur cette base dit à Vladimir Poutine que même si ses principales revendications avaient été rejetées, il fallait “prolonger et d’élargir” le dialogue avec les Occidentaux.

“Journée de l’unité”

Alors que des médias américains avaient évoqué la date de mercredi comme jour potentiel d’une invasion russe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’a cessé d’appeler au calme la communauté internationale et sa population.Il a décrété le 16 février “journée de l’unité”, appelant les Ukrainiens à manifester leur patriotisme en portant les couleurs bleu et jaune du drapeau ce jour-là.

Lundi soir, à Washington, Paris ou Berlin, on estimait encore qu’une invasion russe était une possibilité importante, même si l’on avouait ne pas savoir si le président Poutine avait pris une décision en ce sens.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a estimé lundi dans la soirée que “tous les éléments” étaient réunis pour une offensive militaire “forte” de la Russie en Ukraine.

“Y a-t-il tous les éléments pour que soit menée une offensive forte de la part des forces russes en Ukraine? Oui c’est vrai, c’est possible là, c’est possible rapidement”, a-t-il déclaré sur la chaîne France 5. “C’est ce qui nous pend au nez”, a-t-il ajouté de façon très directe. 

La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss a souligné mardi matin qu’il était encore temps pour Vladimir Poutine d’éviter une guerre en Europe, mais que ce temps est “limité”.

Au risque d’irriter le Kremlin, Volodymyr Zelensky a lui réitéré lundi que Kiev voulait rejoindre l’Otan afin de “garantir sa sécurité”. Mais cette perspective n’est pas à l’ordre du jour, selon les Occidentaux qui, s’ils défendent le droit de l’Ukraine à ambitionner de rejoindre l’Alliance, n’ont jamais fixé aucun calendrier en vue d’une adhésion.

3 novembre 2021.

Washington évoque des « manoeuvres militaires russes inhabituelles » près de l’Ukraine; Kiev relativise..

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Photo : convoi observé en mars 2021 – archive.

Fin octobre, et comme cela s’était produit au printemps dernier, plusieurs vidéos montrant d’imposants convois russes, supposés circuler dans des régions proches de l’Ukraine, ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Des blindés BTR-80, des chars T-80U, des systèmes de défense aérienne BUK ou encore des missiles balistiques Iskander ont ainsi pu être identifiés sur ces images.

Puis, s’appuyant des photographies prises par un satellite commercial ainsi que sur des confidences faites par des responsables américains et européens, le Washington Post a confirmé cette concentration de moyens militaires dans l’ouest de la Russie. Ces mouvements de troupes auraient commencé après l’exercice Zapad 2021, mené en Biélorussie en septembre dernier.

Pour l’analyste Michael Kofma, spécialiste de la Russie au centre d’études américain CNA, proche du Pentagone et de la CIA, cette activité militaire russe ne « semble pas être un exercice d’entraînement ». Et d’ajouter : « Quelque chose est en train de se passer ». Selon lui, l’imagerie satellitaire et les vidéos postées sur les réseaux sociaux ont permis de déterminer que des unités habituellement basées dans la région de Novossibirsk ne sont pas retournées en Sibérie après de récentes manoeuvres… Et que des éléments de la 1ere armée de chars de la garde [reconstituée près de Moscou en 2014, nldr], étaient en train de faire mouvement vers la frontière ukrainienne.

 

Si le Washigton Post n’a pas produit ces photographies prises par satellite, le magazine en ligne Politico en a diffusé quelques unes, fournies par la société Maxar Technology. Celles-ci montrent une « accumulation de blindés, de chars, de pièces d’artillerie et de troupes au sol dans les environs de la ville russe de Yelnya, près de la frontière biélorusse », a-t-il écrit, le 1er novembre.

De son côté, la société britannique Jane’s a determiné que des équipements [chars T-80U, artillerie] de la 4e division blindée russe avaient été déployés autour de Briansk et de Koursk, c’est à dire à un centaine de kilomètres de la frontière septentrionale de l’Ukraine.

Lors d’une conférence de presse donnée le 1er novembre, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a évoqué des « manoeuvres militaires russes inhabituelles près de l’Ukraine ». Et d’ajouter : « Nous allons continuer à consulter nos alliés et partenaire sur cette question » ainsi qu’à « surveiller la région de près ».

Depuis les vastes mouvements de troupes russes de mars dernier, le nombre d’incidents entre les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes du Donbass a significativement augmenté [il a pratiquement triplé, avec 26’757 violations du cessez-le-feu] et les relations entre la Russie et l’Otan se sont encore dégradées, Moscou ayant décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, sa représentation diplomatique auprès de l’Alliance, à Bruxelles.

En outre, ces dernières semaines, le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a mis en garde à plusieurs reprises contre une adhésion de l’Ukraine [et de la Géorgie] à l’Otan, que l’exécutif américain semble encourager, le chef du Pentagone Lloyd Austin, ayant par exemple réaffirmé le soutien « indéfectible » de Washington à « l’intégrité territoriale et aux aspirations euro-atlantiques » de Kiev.

« Nous ne permettrons jamais que nos territoires historiques et les personnes proches de nous qui y vivent soient utilisés contre la Russie. Et à ceux qui entreprendront une telle tentative, je voudrais dire que, de cette façon, ils détruiront leur propre pays », a ainsi écrit M. Poutine, en juillet dernier, dans un texte « Sur l’unité historique des Russes et des Ukrainiens« , mais qui concernait également la Biélorussie…

Plus récemment, dans un discours au Club Valdaï, le président russe a fait valoir que la « présence militaire de l’Otan en Ukraine constitue une menace pour la Russie ».

Dans le même temps, Moscou tire les marrons du feu sur le front de l’énergie, ses finances publiques profitant de la hausse de +170% du prix du gaz depuis le début de cette année. Ce qui ne fait évidemment pas évidemment les affaires des Européens…

Quoi qu’il en soit, le 2 novembre, même s’il a parlé de la présence de 90’000 soldats russes, le ministère ukrainien de la Défense a dit n’avoir observé « aucun déploiement supplémentaire d’unités, d’armes et d’équipements militaire russes vers la frontière de l’Ukraine », contredisant l’imagerie satellitaires et les analyses qui en ont été tirées.

« Au cours du second semestre 2021, une série d’exercices […] à grande échelle ont été menés près de la frontière ukrainienne par le commandement des forces armées russes. Ils impliquaient des éléments des districts militaires sud et ouest, ainsi que des unités et divisions distinctes de la 41e armée du district militaire central et des troupes aéroportées des forces armées de la Fédération de Russie. Après la fin de ces entraînements opérationnels, les unités et les subdivisions de la 41e armée sont restées déployées dans la partie européenne de la Russie, en particulier à proximité de la ville de Yelnya, région de Smolensk, à une distance d’environ deux cent soixante kilomètres de la frontière d’État avec l’Ukraine », a détaillé le ministère ukrainien.

Et celui-ci de conclure : « La Russie recourt périodiquement à des transferts et à la concentration d’unités militaires afin de maintenir les tension dans la région et la pression politique sur les États voisins ».

Reste que, à Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n’a pas explicitement démenti les mouvements de troupes signalés dans les publications de plusieurs médias. S’il a estimé que ces dernières sont de « mauvaise qualité », il a en revanche rappelé que la Russie se réservait le droit de déplacer ses troupes comme bon lui semble et qu’elle continuera « de prendre des mesures pour assurer sa sécurité ». Et d’évoquer les tendances « expansionnistes et agressives […], en particulier de la part de l’Otan ».

 

Fin 2021.

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Un opérateur de lance-grenades des forces armées russes participe à des exercices de combat sur le champ de tir de Kadamovsky dans la région de Rostov, en Russie, le 14 décembre 2021. 
© Sergey Pivovarov/Reuters

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2016.

Qui a commencé le premier ?..

"Je ne leur fais pas du tout confiance": à la frontière biélorusse, les Ukrainiens se méfient de l'accalmie russe..’’

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Des soldats ukrainiens s'entraînent avec leurs chars dans la région de Kharkiv, en Ukraine, le 10 février 2022 - Sergey BOBOK © 2019 AFP

L'annonce du retrait d'une partie des troupes russes aux frontières ukrainiennes mardi ne tranquillise pas pour autant Kiev, ni les pays occidentaux. En tout, plus de 100.000 soldats s'étaient massés aux frontières de l'Ukraine ces derniers jours, avant ce qui ressemble à un début de désescalade mardi.

Le président russe a confirmé ce "retrait partiel" mardi, mais la Russie poursuit par ailleurs d'importantes manoeuvres en Biélorussie, voisin prorusse de l'Ukraine. La frontière entre l'Ukraine et la Biélorussie est stratégiquement intéressante car elle est très proche de la capitale ukrainienne de Kiev, dont elle est notamment séparée par le no man's land de Tchernobyl.

"Je ne leur fais pas du tout confiance"

Pour un militaire ukrainien, posté à cette frontière, le retrait des troupes russes n'est pas certain et il faut rester sur ses gardes. Les Russes "ont déjà dit ça par le passé, mais je ne leur fais pas du tout confiance" déclare-t-il à BFMTV. "On essaye d'avoir des informations via les camionneurs biélorusses, mais ils ne voient pas grand-chose".

"Moi que les Russes soient partis franchement je n'y crois pas une seule seconde", déclare une habitante d'Ivankiv, ville ukrainienne proche de la frontière biélorusse.

À 80 ans, Iouri Mykhaïline, retraité, ne semble pas plus confiant, et raconte même à l'AFP qu'il compte s'engager dans la défense territoriale de Kiev en dépit de l'annonce de retrait Moscou.

"Je veux protéger ma famille, mes enfants et mes petits-enfants", explique-t-il en essuyant des larmes.

"Poutine ne va pas nous attaquer, il n'est pas idiot"

D'autres en revanche déclarent ne pas croire à une invasion de la Russie. "Je suis sûr qu'il n'y aura pas la guerre, Poutine ne va pas nous attaquer, il n'est pas idiot, il ne va pas se mettre tous les pays à dos", déclare à BFMTV Vladimir, âgé de 85 ans.

 

2015.

La monte aux enchères, tant pour la provocation que la forme de justification pour l’Ukraine et le gouvernement ukrainien, pour l’approche non innocente, tant pour pouvoir adhérer à l’Europe que de pouvoir rejoindre l’Otan et être intégré au sein même de l’OTAN..

Cherchez l’erreur

Qui ment le plus là dedans ?..

Kiev dénonce la présence de chars russes près de Marioupol..

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Forces gouvernementales près de Debaltseve. Le gouvernement ukrainien a accusé vendredi la Russie d'envoyer des chars et des troupes supplémentaires dans l'est de l'Ukraine à destination de Novoazovsk, localité proche de la grande ville côtière de Marioupol sur la mer d'Azov qui pourrait être le prochain objectif des séparatistes pro-russes. /Photo prise le 20 février 2015/REUTERS/Gleb Garanich (Reuters)

par Anton Zverev et Alessandra Prentice KIEV (Reuters) - Le gouvernement ukrainien a accusé vendredi la Russie d'envoyer des chars et des troupes supplémentaires dans l'est de l'Ukraine à destination de Novoazovsk, localité proche de la grande ville côtière de Marioupol sur la mer d'Azov qui pourrait être le prochain objectif des séparatistes pro-russes. Moscou n'a pas répondu à cette accusation qui, si elle est avérée, marquerait de manière quasiment certaine la fin de la trêve conclue à Minsk grâce à la médiation de la France et de l'Allemagne la semaine passée. Novoazovsk se situe à 40 km à l'est de Marioupol. Prise par les rebelles l'an passé, la localité apparaît comme le tremplin idéal pour une offensive en direction de la cité côtière, porte ouvrant sur le sud de l'Ukraine et sur la péninsule de Crimée annexée par la Russie en mars dernier. "Au cours des derniers jours et en dépit de l'accord (de cessez-le-feu) de Minsk, des équipements militaires et des munitions ont été vus entrant en Ukraine à partir de la Russie", a dit Andryi Lissenko, porte-parole de l'armée. Selon lui, plus de 20 chars russes, dix canons automoteurs et des autocars transportant des combattants ont franchi la frontière ukrainienne. Face à cette situation, les Occidentaux continuent de s'accrocher à l'espoir d'une application de l'accord conclu dans la capitale biélorusse le 12 février bien que les insurgés aient poursuivi leur progression et pris la ville stratégique de Debaltseve, carrefour routier et ferroviaire entre les bastions de Louhansk et Donetsk. La persistance des combats pèse sur le moral de la population à Kiev au moment où elle s'apprête à fêter sur Maïdan le premier anniversaire de la fuite de l'ancien président pro-russe Viktor Ianoukovitch. "Le nombre d'attaques démontre que les terroristes ne veulent pas vraiment faire taire leurs armes", a dit Anatoly Stelmach, porte-parole de l'armée gouvernementale, faisant état de 49 opérations au cours des dernières 24 heures. APATHIE EUROPÉENNE Les ministres russe, ukrainien, allemand et français des Affaires étrangères doivent se rencontrer la semaine prochaine pour discuter de la situation, rapporte la presse russe. En visite à Paris où elle a eu un déjeuner de travail avec François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel a estimé que le processus de paix en Ukraine prendrait du temps et appelé à la mise en oeuvre effective des accords de Minsk. Des parlementaires britanniques ont dénoncé dans un rapport rendu public vendredi "l'apathie" de l'Union européenne et de la Grande-Bretagne dans le conflit ukrainien. Le texte rédigé par la sous-commission des Affaires étrangères de la chambre des Lords estime que les Européens n'ont pas compris la nature exceptionnelle de cette crise et n'ont pas su analyser les changements politiques intervenus en Russie. "L'apathie constitue un élément essentiel dans la crise actuelle et les événements en Ukraine ont pris par surprise les Etats membres", estime le rapport qui pointe du doigt l'absence de vision politique lors des négociations en vue d'un rapprochement commercial entre l'UE et l'Ukraine fin 2013. "La capacité des Etats membres à comprendre les changements politiques en Russie et à présenter une réponse ferme ont été hypothéqués par une perte de la capacité d'analyse collective", poursuit le texte. Les parlementaires rappellent que la Grande-Bretagne a une responsabilité particulière en tant que signataire du mémorandum de Budapest en 1994 par lequel l'intégrité territoriale de l'Ukraine est garantie en échange de son renoncement à disposer d'un arsenal nucléaire. MISE EN GARDE DE POUTINE Face à la poursuite de l'offensive des séparatistes, le président du Conseil européen Donald Tusk a estimé que l'instauration d'un cessez-le-feu dans le Donbass exigeait de nouvelles actions de la part des Occidentaux. "Nous atteignons clairement un point où de nouveaux efforts diplomatiques seront sans effet s'ils ne sont pas soutenus de manière crédible par de nouvelles actions", estime Tusk dans un communiqué. Le président du Conseil européen doit s'entretenir avec les dirigeants européens dans les prochains jours et il se rendra à Kiev dimanche. Dans une déclaration qu'il doit prononcer la semaine prochaine à l'occasion de la Journée des défenseurs de la patrie, Vladimir Poutine a mis en garde les pays qui voudraient tester la détermination militaire de la Russie. "Personne ne doit avoir l'illusion qu'il pourrait acquérir une supériorité militaire sur la Russie. Nous apporterons toujours une réponse adéquate à ce genre d'entreprise", a-t-il dit. (Avec Andrew Osborne à Londres; Danielle Rouquié pour le service français.)

Des manœuvres russes de grandes envergures prévues de longue date..

Comme pour toutes celles dénommées « DNIEPR », ou encore « ZAPPAD » et concernant l’Ukraine, mais aussi et surtout l’OTAN et face à l’OTAN..

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2014.

Le « Donbass »..déjà.

République populaire de Donetsk, septembre 2014.

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Photo ci-dessus des policiers contrôlant et surveillant.

Un immeuble détruit à Lyssytchansk, dans le Donbass, le 28 juillet 2014..

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Photo ci-dessus d’un poste lance missile AT4 « SPIGOT » Russe, servi par un soldat ukrainien.

L’AT4 « SPIGOT » a été la copie conforme, à peu de choses près du MILAN Français, et avec une ressemblance pour le modèle russe, presque comme deux gouttes d’eau, par rapport au modèle français, c’est peu dire..

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Bataillon Aidar, dans la région de Lugansk..

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Photo ci-dessus du lance-roquette antichar russe modèle RPG7.

Un bataillon ukrainien dans le Donbass, à Popasna, dans la région de Lugansk..

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Photo ci-dessus d’une pièce de tir et affût de canons anti-aérien bitubes de 23mm russe « ZSU 23/2 », et servi par un soldat ukrainien.

Un avion ukrainien « multi-rôles »..le SU25 Frogfoot..

Il est l’équivalent, à peu de chose près à l’A.10. Fairchield Thunderbolt américain.

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Photo ci-dessus de cet avion posé au sol en pot de fleurs, appelé par les russes « MAKETA »ou maquette.

Des loyalistes ukrainiens du bataillon Aidar s’entraînent au tir dans la région de Lugansk, le 2 août 2014..

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Le 3 juin 2014, à Donetsk, des membres du bataillon Vostok (séparatistes), démantèlent une barricade mise en place le 29 mai, face à l’armée de Kiev (Ukrainienne)..

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Le 2 juin 2014, Semen Semenchenjko, chef du bataillon Donbass (loyalistes) donne une interview après que l’armée régulière a lancé une vaste opération dans le Nord de Donetsk..

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Avril 2014.

Barricades à Sloviansk (Oblast de Donetsk), le 23 avril 2014.

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Une foule hostile.

Des civils bloquent des chars loyalistes..

Des chars loyalistes près de Sloviansk (Oblast de Donetsk) sont bloqués par une foule hostile, en avril 2014.

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Des hommes armés pro-russes gardent le Conseil municipal de Sloviansk, le 14 avril 2014.

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Avions de chasse au-dessus de Donetsk, le 7 avril 2014.

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Le cas du sous-marin « Zaporiia »..

Le sous-marin ukrainien Zaporijia (en) est pris d'assaut par les Russes, le 21 mars 2014 (photographie de 2012).

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Photo ci-dessus de ce sous-marin « Zaporijia ».

Date du début de la guerre en Ukraine, avec le « Donbass »..le 20 février 2014..

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Crise Ukrainienne..

Les américains toujours aussi tordus et machiavéliques !

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Les Etats-Unis en font-ils trop ?..

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Photo ci-dessus du lance missile antichar « Javelin ».

Joe Biden un peu refait ?..

2018.

Déjà sous Trump !..

La vente de missiles antichar américains à l'Ukraine permettra "d'arrêter l'agresseur russe" (Kiev)..

Kiev - La vente de missiles antichar à l'Ukraine, approuvée jeudi par les Etats-Unis, constitue un "argument dissuasif contre l'agression russe" dans l'est du pays, a salué vendredi le président ukrainien Petro Porochenko.

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Tir d'un missile antichar Javelin par des Marines américains le 18 novembre 2000 lors de manoeuvres militaires en Croatie. Photo du Département américain de la Défense (DOD).

afp.com

"Dans les mains des soldats ukrainiens, ces armes constitueront un argument dissuasif contre l'agression russe dans le Donbass", la région en proie depuis quatre ans à un conflit entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, écrit le président ukrainien sur Facebook

"Je remercie le président Trump et toute son équipe pour leur soutien à l'Ukraine et cette décision historique. C'est seulement par la solidarité et l'unité qu'on peut arrêter l'agresseur russe et protéger le monde libre de ses ambitions maniaques", ajoute-t-il. 

Selon l'agence fédérale américaine chargée de ces contrats militaires, la Defense Security Cooperation Agency (DSCA), le gouvernement ukrainien souhaite acheter 210 missiles Javelin et 37 lance-missiles pour un coût total de 47 millions de dollars

"Le système Javelin aidera l'Ukraine à construire ses capacités de défense à long terme pour protéger sa souveraineté et son intégrité territoriale", justifie la DSCA dans un communiqué. 

L'Ukraine fait face depuis le printemps 2014 à un conflit meurtrier dans l'est du pays. Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'aider financièrement et militairement les séparatistes prorusses, ce que Moscou dément, Washington ayant jusqu'alors veillé à ne pas rajouter de l'huile sur le feu en refusant de fournir des armes létales à Kiev

Le conflit a fait plus de 10.000 morts depuis son déclenchement. Des accords de paix signés à Minsk en février 2015 ont conduit à une quasi fin des combats, mais des vagues de violences continuent d'éclater régulièrement le long de la ligne de démarcation. 

"Il n'y a rien (dans les accords de paix de Minsk, ndlr) qui indique que des livraisons d'armes peuvent d'une quelconque façon aider à régler la situation", a réagi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, citée par l'agence de presse Interfax. 

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Le FGM-148 Javelin.

Le FGM-148 Javelin est un lance-missiles antichar portable américain développé dans les années 1980, et déployé à partir de 1996.

Il remplace le lance-missile M-47 Dragon au sein des forces armées des États-Unis1, lequel commençait à manquer d'efficacité contre les blindages modernes.

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Photo ci-dessus- M47 Dragon de l'armée suisse en présentation, 2006.

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Deux soldats de la 82e division aéroportée de l’armée des États-Unis, portant chacun un M47 Dragon, lors de l'opération Urgent Fury durant l'invasion de la Grenade en 1983.

Petite réflexion toute personnelle :

Alors, ils sont toujours aussi « propres », pour ne pas dire « clean »,c es américains, pour toutes ces guerres à travers le Monde ?..

Permettez-moi d’en douter, à défaut de dire..d’en rire tout court..

C’est bien connu, les soldats, qu’ils soient américains ou autre, on ne leur demande pas de « réfléchir », mais juste d’agir

-         Toutes les expériences entreprises par l’U.R.S.S., en son temps et après, sur les satellites tueurs et les armes à Laser s’inspirent directement de la documentation et des recherches occidentales.

-         Les copies du missile air-air Sidewinder et du missile antiaérien Redeye, à guidage infra-rouge, de fabrication américaine, équipent l’Armée Rouge.

-         Le dernier modèle de torpille sous-marine a été mis au point à partir de la torpille MK 48 de l’US Navy.

Arrêtons-là l’énumération.

En fait, toutes les armes soviétiques ont été construites - à des degrés divers – avec de la technologie « importée ». Ce n’est pas nouveau.

Les dirigeants occidentaux le pressentaient de longue date. En apportant des exemples concrets, « Farewell », les a néanmoins obligé à prendre conscience du danger que représente ce pillage systématique. Car, si l’U.R.S.S. s’est inspirée de telle ou telle technique pour renforcer son potentiel militaire, cela signifie aussi que son Etat-Major connaît aujourd’hui les forces et les faiblesses de la plupart des armes occidentales. Du même coup, l’Armée Rouge dispose d’un avantage stratégique considérable.

La comparaison s’arrête-là !

Un exemple de « copie » venant de l’est cette fois..

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 Cette fois, je pense que ce sont les Etats-Unis, et non l’inverse, qui se sont servis sur le dos de l’U.R.S.S., et non l’inverse.

L’U.R.S.S. disposait déjà du missile sol-air, bien connu, je veux dire le 9K32 Strela-2 (Code OTAN..SA 7 «  Grail »..), entré en service la même année, ils représentent les tout premiers missiles sol-air portables à courte portée de première génération. Conçu en 1959 par General Dynamics, le Redeye est utilisé pour atteindre les hélicoptères ou les avions de combat volant à basse altitude. Son nom, « Red Eye » (en français : « œil rouge ») fait référence à son autodirecteur, composé d'une lentille sensible au rayonnement infrarougeNote 2.

Le missile sol-air 9K34 Strela-3

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Le 9K34 Strela-3 (en russe : « Стрела-3 », flèche), désigné par l'OTAN SA-14 « Gremlin », est un système de missile sol-air portatif très courte portée, guidé par infrarouges, développé par l'Union soviétique en réponse aux performances médiocres de son aîné, le 9K32 Strela-2 (SA-7 « Grail »).

Son développement fut largement basé sur celui du Strela-2, ce qui amena à une conception et une mise-au-point assez rapides, puisque le missile entra en service au sein de l'armée rouge en janvier1974, seulement six ans après son grand-frère. Le missile est désigné « 9M36 », « 9K34 » étant la désignation du système dans son ensemble.

Le missile sol-air 9K32 Strela-2

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Le 9K32 Strela-2 (en russe : « Стрела-2 », flèche), désigné par l'OTAN SA-7 « Grail », est un système de missile sol-air portatif très courte portée de conception soviétique, guidé par infrarougeset doté d'une charge militaire hautement explosive puissante.

Assez comparable, en matière de performances, au missile américain dont il est inspiré, le FIM-43 Redeye sorti plus tôt, il fut la première génération de missiles SAM (Surface to Air Missile) portatifs soviétiques, son entrée en service se faisant en 1968 et la production des premières séries démarrant en 19703.

Décrit par un expert comme étant « la première ligne d'exportation russe »4, le Strela et ses dérivés ont été utilisés massivement dans presque tous les conflits régionaux apparus depuis l'année 1968.

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Pendant la guerre de l’ex. Yougoslavie..

En Bosnie.

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Des missiles SA-7 confisqués en attente de destruction, en Bosnie (1996)

En Serbie.

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Un camion de l’armée serbe portant une pièce d'artillerie bitube antiaérienne M22 de 20 mm, laquelle est couplé avec 2 Strela-2. La légèreté de cette arme permet une très grande modularité.

En Pologne.

En 1986..

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Un soldat polonais équipé d'un lanceur Strela-2. En arrière-plan, un véhicule anti-aérien SA-9 Gaskin, également de conception soviétique.

Ici il s’agit d’un simulateur d’entraînement, à l’acquisition et au tir.

Le modèle de base et à l’origine..

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Pour la petite histoire..

Les quelques..seulement 4 avions russes abattus dans le ciel ukrainien l’ont été grâce au lanceur porte-missile « Stinger » déployés et livrés par les américains et sous Donald Trump (en 2018-2019), en passant par la Pologne, et avec la formation assurée par des soldats américains et des agents infiltrés de la « C.I.A. », voilà tout..

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Photo ci-dessus d’un Sukoi russe abattu en Ukraine.

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Photo ci-dessus d’un MIG 29 SMT, modèle « modifié » un peu différent de celui de base.

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Photo ci-dessus d’un MIG 31 comme ceux livré à l’Arménie.

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Photo ci-dessus d’un MIG 29  Ukrainien.

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Photo ci-dessus d'un "MIG 29" abattu en Bosnie à l'époque.

Mars 2021.

Un avion MiG-29 ukrainien gravement endommagé après une collision avec… une voiture(!)..

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D’après le « World Air Force 2020 », la force aérienne ukrainienne disposait de 35 avions de combat MiG-29 « Fulcrum » en état de vol, sur les 80 qu’elle était censée mettre en oeuvre. Et pour cause : lors de l’affaire de la Crimée, 45 exemplaires furent saisis par la Russie laquelle lui en rendit une petite trentaine… mais sans leurs composants leurs permettant de voler. En outre, au moins deux qui étaient encore opérationnels à l’époque ont été abattus au-dessus du Donbass par des séparatistes pro-russes.

Depuis, Kiev a confié le soin à une filiale d’Ukroboronprom de remettre et de moderniser ces MiG-29 en les portant au standard MiG-29MU2. Un premier appareil a ainsi été livré à la force ukrainienne en juillet 2020.

Quoi qu’il en soit, les capacités de cette dernière sont donc limitées, notamment en raison du faible nombre d’avions de combat qu’elle est en mesure d’aligner. Et rien ne dit que le programme « Air Force Vision 2035 » qui, dévoilé l’an passé, vise à la doter d’une trentaine de chasseurs-bombardiers modernes, puisse se concrétiser dans les années à venir.

Aussi, quand les moyens sont comptés, il ne faut pas les gaspiller… Comme cela s’est produit dans la soirée du 10 mars, sur la base aérienne de Vasylkov, qui abrite la 40e Brigade d’aviation tactique. En effet, un MiG-29, qui était alors en train d’être tracté jusqu’au tarmac, a été percuté par une voiture de type Volkswagen Touran. Suite à la collision l’avion a pris feu au niveau de ses moteurs. A priori, selon la presse ukrainienne, les dégâts ne seraient pas réparables, malgré l’intervention rapide des pompiers.

Le véhicule à l’origine de la collision était conduit par un capitaine de la base, lequel avait apparemment abusé de la bouteille, d’après les premières constatations. Il souffrirait d’ecchymoses sur la poitrine et de blessures au visage.

Une enquête a été évidemment ouverte. Et la question est de savoir comment un véhicule privé a pu se trouver dans la partie de la base où sont stationnés les MiG-29… Il n’est pas certain que l’officier qui se trouvait au volant le sache lui-même…

[Pour ce cas un peu particulier, le moins que l’on puisse dire..on peut en rire..]

Nothing is easy !..

Rien n’est facile !..

Poutine ne cèdera pas si facilement l’Ukraine

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Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse avec Olaf Scholz après une réunion sur la crise ukrainienne au Kremlin, le 15 février 2022. | Mikhail Klimentyev / Sputnik / AFP

Le plus important dans tout ça et pour « mieux » comprendre, et sinon « essayer » de comprendre..

Quelques réflexions pour amener de l’eau au moulin comme on dit..

L'OTAN en résurrection

En déclenchant cette crise et en tenant le rapport de force sur la durée avec les États-Unis, la Fédération de Russie a obtenu plusieurs succès internationaux auxquels elle tient depuis l'humiliation des années 1990: elle traite d'égal à égal avec les États-Unis et compense ainsi son infériorité dans le partenariat avec la République populaire de Chine; elle fait entendre ses priorités stratégiques (l'arrêt des élargissement de l'OTAN); elle manifeste au monde la reconstruction de sa puissance militaire engagée en 2009. Néanmoins, cette victoire de prestige ne doit pas occulter un revers moins évident: la Russie a contraint les États-Unis à s'impliquer en Europe plus qu'ils ne le souhaitent.

Annoncée depuis au moins l'administration Obama, la réorientation stratégique des États-Unis vers l'Asie s'est confirmée avec les deux administrations Trump et Biden. Dans la gigantomachie du XXIe siècle entre Américains et Chinois, la Russie était rétrogradée au rang de rival secondaire. Cela froissait la fierté nationale mais offrait à la présidence Poutine des marges d'action supplémentaires. Face à des Européens mal à l'aise avec les politiques de puissance, la Russie pouvait compenser ses faiblesses économiques par un hard power reconstitué et utilisé sans complexe. Diviser l'Europe, faire sentir le besoin d'un gaz russe très coûteux et jouer des muscles face à une Europe peu militarisée: telle aurait pu être la doctrine russe. Mais un autre choix a été fait, qui n'est pas nécessairement gagnant à long terme pour la Russie.

Après trois mois de crise, plus que jamais depuis la Guerre froide, les États-Unis sont investis en Europe orientale: l'OTAN est revenue de son désormais célèbre état de «mort cérébrale» déclaré par le docteur Macron. Elle est devenue le principal casus belli en Europe et un facteur de polarisation stratégique: la Russie l'a rendue à son statut d'ennemi public n°1; les États-Unis ont été contraints de relégitimer l'Alliance; et les Européens l'ont en grande partie replacée au centre de leurs priorités. À Washington, les anciens de l'OTAN ne sont plus des has been face aux spécialistes de l'Asie et de la Chine: ils ont repris une place centrale dans la politique étrangère. Malgré eux, les États-Unis ne peuvent quitter le front européen, du moins dans l'immédiat.

En somme, dans la crise en cours, les autorités russes ont privilégié la victoire symbolique (le statut de rival et partenaire des États-Unis) au résultat durable (la négociation d'une nouvelle architecture de sécurité avec les Européens).

La remobilisation des Européens

Depuis longtemps maintenant, la Russie joue habilement des dissensions internes de l'Union, de sa dépendance au gaz et de la faiblesse de son appareil militaire. En décembre 2021 et en janvier 2022, elle a poussé son avantage jusqu'à marginaliser les Européens en les tenant loin des pourparlers avec les États-Unis. Toutefois, la longueur et la gravité de la crise ont entraîné un retour de balancier: la remobilisation de l'Union européenne face à la Russie.

La présidence française, la chancellerie allemande, le Haut Représentant Borrel et toutes les institutions européennes se sont lentement mais graduellement mises en mouvement dans cette «valse européenne» à trois temps conceptualisée par Elie Cohen et Richard Robert. Elles ont d'abord conjuré le spectre de la marginalisation stratégique sur le continent en rétablissant le dialogue direct avec le Kremlin. Loin d'aller à Canossa, le président Macron et le chancelier Scholz ont mis en branle un mouvement européen: lent à démarrer, il a ensuite préparé un train de nouvelles sanctions et est resté inflexible sur la souveraineté de l'Ukraine. Il a rendu au «format Normandie» (entre Européens) sa légitimité. Le chancelier allemand a même rappelé à Kiev la nécessité de tenir parole sur les réformes internes de l'Ukraine (décentralisation) prévues par les Accords de Minsk. Si une certaine «fatigue ukrainienne» avait saisi les Européens après plus de six ans de conflit larvé, la crise actuelle a, en trois mois, replacé la souveraineté ukrainienne au centre de la définition des intérêts stratégiques européens.

Là encore, le succès médiatique immédiat de la Russie sur la scène internationale ne doit pas occulter un revers de plus longue durée: l'unité européenne s'est retrempée dans le soutien à la souveraineté de l'Ukraine et dans l'élaboration de sanctions. En outre, cette crise a constitué un véritable baptême du feu diplomatique pour le chancelier Olaf Scholz. Alors qu'il prônait l'apaisement contre sa propre coalition arc-en-ciel, il est devenu l'avocat de la sécurité européenne à Washington et à Moscou.

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Angela Merkel et son successeur, Olaf Scholz, lors d'une conférence de presse, à la chancellerie de Berlin, le 2 décembre. | John MacDougall / POOL / AFP

« Le merkélisme a été la rencontre entre un soutien au libéralisme politique en Russie et un appui constant aux intérêts mercantiles allemands. »

La Russie, source de crises

La Russie risque également un revers de long terme auprès de ses rivaux et auprès de ses alliés, chinois notamment. La reconnaissance de l'indépendance des républiques séparatistes autoproclamées expose toute l'Eurasie à une triple crise financière et démographique.

Financière d'abord, car la Russie apparaîtra comme une source d'incertitude telle qu'elle découragera les investissements dont elle a tant besoin. Elle entraînera les places boursières dans sa spirale de crise au risque d'un krach important. Sur le plan économique, les prix des hydrocarbures risquent une hausse supplémentaire: cela fera engranger à la Russie de nouvelles recettes à court terme. Mais à long terme, tous les États de l'Union européenne tenteront d'accélérer la diversification de leurs approvisionnements, privant la Russie de sa rente gazière et pétrolière européenne.

Enfin, la Russie risque d'organiser sciemment une crise des réfugiés ukrainiens en Europe. À court terme, elle déstabilisera ainsi les États de l'est du continent, selon sa stratégie éprouvée. Mais à long terme, elle perdra incontestablement son attrait pour ceux qui, en Europe, se faisaient ses avocats, qu'il s'agisse d'États (Hongrie, Chypre, etc.) ou d'hommes politiques. Depuis 1991, la Russie cherche à retrouver son statut de puissance d'équilibre. La situation actuelle annule ses efforts en la posant en principale origine des déséquilibres en Eurasie.

Quel rapport avec la crise de Cuba et la Baie des cochons ?..

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Existe-t-il un moyen de s'en sortir tout en sauvant la face? L'étude de cas classique ici est la crise des missiles de Cuba de 1962, même si aujourd'hui encore, soixante-ans ans après les faits (et trente-cinq ans après que tous les documents et les enregistrements secrets de la Maison-Blanche ont été déclassifiés), peu d'historiens et quasiment aucun journaliste ne comprennent totalement comment cette crise a été désamorcée.

Cette crise avait été « désamorcée » à l’époque par John Fitzgerald Kennedy lui-même, par un accord « secret » avec Nikita Kroutchev.

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Mais l'expédition ne fut pas suffisamment discrète. Le 14 octobre, un avion espion américain U-2 vit la première cargaison de missiles en train d'être installée sur l'île. Deux jours plus tard, le président John F. Kennedy réunit ses principaux conseillers dans la Cabinet Room de la Maison-Blanche. Au cours des treize jours qui suivirent, ils se réunirent quotidiennement pour discuter des décisions à prendre (Kennedy enregistra ces réunions à l'insu de ses conseillers. Ces enregistrements sont désormais disponibles à la JFK Library, et des transcriptions ont été publiées.)

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À un moment, le 18 octobre, Kennedy se demanda ce que Khrouchtchev avait vraiment en tête. Le dirigeant soviétique devait savoir qu'il ne pouvait pas gagner; peut-être avait-il juste besoin d'un moyen de retirer ses missiles tout en sauvant la face. Peut-être, proposa Kennedy, pourrions-nous dire à Khrouchtchev: «Si vous commencez à les retirer, nous retirerons ceux que nous avons en Turquie.» Les États-Unis y avaient récemment déployé des missiles à tête nucléaire à moyenne portée susceptibles de frapper le sud de l'URSS. Aucun des conseillers de Kennedy n'accorda la moindre attention à sa remarque.

Neuf jours plus tard, après de nombreux moments extrêmement tendus, Khrouchtchev fit ouvertement la même proposition –il enlèverait ses missiles de Cuba si nous ôtions les nôtres de Turquie. Kennedy aima l'idée tout de suite. «Aux yeux de n'importe quel homme des Nations unies, de n'importe quel homme rationnel, cela semblera un arrangement équitable»,expliqua-t-il.

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Mais tous ses conseillers –pas seulement les généraux, mais aussi les ministres– s'opposèrent à cette idée qu'ils estimaient dangereuse.«Maintenez la pression!» l'exhorta Robert McNamara, le secrétaire à la Défense. «Si nous semblons échanger la défense de la Turquie contre la menace à Cuba, nous subirons un déclin radical» en matière de pouvoir, avertit le conseiller à la Sécurité nationale McGeorge Bundy, la voix tremblant de colère. D'autres prédirent que les Turcs seraient humiliés, que notre crédibilité serait anéantie et que ce serait la fin de l'OTAN. Tout cela alors que les missiles en Turquie étaient anecdotiques –il n'y en avait que quinze– et qu'ils ne tarderaient pas à être remplacés par des sous-marins chargés de missiles Polaris, bien plus fiables.

«Aux yeux de n'importe quel homme des Nations unies, de n'importe quel homme rationnel, cela semblera un arrangement équitable.»

John F. Kennedy

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Finalement, le président Kennedy chargea son frère, Robert Kennedy, ministre de la Justice (également opposé à l'accord d'échange des missiles) d'aller voir l'ambassadeur soviétique Anatoli Dobrynine et de lui dire que nous acceptions ce compromis, mais à la seule condition qu'il soit gardé secret. Si les Soviétiques révélaient qu'ils avaient accepté cet accord, il serait immédiatement annulé. Kennedy n'en confia les termes qu'à six de ses conseillers (il craignait profondément les conséquences politiques d'un compromis avec le Kremlin). À l'intention de tous les autres et du reste du monde, il mit au point une histoire selon laquelle il avait rejeté l'échange de missiles mais avait accepté à la place une proposition de Khrouchtchev faite la veille: ce dernier acceptait de retirer ses missiles si Kennedy promettait de ne jamais envahir l'île communiste de Cuba.

Le lendemain, dimanche 29 octobre, Khrouchtchev annonça le retrait des missiles et confirma la fausse version de l'accord.

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Un tel secret est-il tenable aujourd'hui?

Étonnamment, cet arrangement fut tenu secret pendant très longtemps.Ce n'est qu'en 1982, lors du vingtième anniversaire de la crise, alors que l'existence des enregistrements était sur le point d'être dévoilée, que McNamara, Bundy et d'autres conseillers révélèrent la véritable histoire –ou en tout cas, une partie (ils n'avouèrent pas qu'ils s'étaient tous opposés à cet accord secret).

Si cet accord n'avait pas été conclu, les frappes aériennes américaines auraient dû commencer deux jours plus tard, le lundi 30 octobre –500 raids de bombardements conventionnels par jour pendant cinq jours, suivis d'une invasion terrestre de l'île. Certains des missiles soviétiques étaient déjà équipés de leur ogive nucléaire; ils auraient pu être lancés en représailles. Et bien qu'on ne l'ait pas su à l'époque, les Soviétiques avaient secrètement déployé 40.000 soldats à Cuba pour contrer une éventuelle invasion américaine. En d'autres termes, en acceptant l'accord de Khrouchtchev, John Kennedy a peut-être empêché la troisième guerre mondiale à lui tout seul.

Revenons à Poutine et l’Ukraine..

Poutine a proposé une solution de sortie –maintenir l'Ukraine en dehors de l'OTAN– que tout le monde, Biden compris, qualifie d'inacceptable, tout en admettant que l'Ukraine ne sera de toute façon pas autorisée à intégrer l'OTAN avant longtemps, voire jamais.

Le plus simple serait que Biden accepte la proposition de Poutine –et qu'il interdise à jamais l'entrée de l'OTAN à l'Ukraine. Mais cette solution pose trois problèmes. Tout d'abord, c'est une promesse impossible à tenir; même si Biden le voulait, il n'existe aucun moyen d'en barrer l'entrée à l'Ukraine pour toujours. Deuxièmement, ce serait la fin de l'influence américaine dans le monde; tous les autres alliés ne tarderaient pas à se chercher un nouveau protecteur. Même John Kennedy, en 1962, savait qu'il ne pouvait pas ouvertement accepter la proposition de Khrouchtchev. Il devait garder le secret (il mentit même à son prédécesseur, Dwight Eisenhower. Lorsqu'il informa l'ancien général cinq étoiles que la crise était terminée, Eisenhower lui demanda s'il avait conclu un accord secret. Kennedy lui répondit que non.)

Quelques possibilités

Biden pourrait envoyer un émissaire secret à Poutine. Le directeur de la CIA, William Burns, pourrait être un bon choix; il lui est déjà arrivé d'effectuer des déplacements discrets à Moscou. Burns pourrait aller y proposer la chose suivante: l'Ukraine n'adhérera pas à l'OTAN tant que Biden sera au pouvoir; d'un point de vue pragmatique, c'est le maximum que puisse promettre un président. Cependant, pourrait-il ajouter, si Poutine rend cet engagement public, l'accord sera caduc –il pourrait même être certain que l'Ukraine serait admise dans l'OTAN dès la semaine prochaine.

En outre, pourrait ajouter Burns, si la Russie retire ses troupes d'Ukraine et les renvoie dans leurs bases d'origine, Biden fera tout ce qu'il a proposé lors des pourparlers précédents et prendra diverses mesures visant à restaurer la confiance entre les deux pays et à stabiliser leurs relations.

Quelques possibilités: revenir dans le traité Ciel ouvert visant au contrôle des armes dont le président Trump s'était retiré. Laisser des inspecteurs contrôler tous les exercices militaires et les déploiements de missiles dans la région. Organiser une conférence sur la sécurité européenne, afin d'y inclure des considérations sur les intérêts et les préoccupations russes. Ouvrir des négociations pour dissiper les ambiguïtés des Accords de Minsk, ce traité de cessez-le-feu signé par la Russie et l'Ukraine en 2015 mais dont les différences d'interprétation ont empêché la mise en œuvre. De hauts responsables américains et russes ont évoqué la reprise des Accords de Minsk pour sortir de la crise. Le temps est venu de mettre cette proposition à l'épreuve.

Enfin, Zelensky devra accepter d'arrêter de demander d'adhérer à l'OTAN, en échange d'assurances de sécurité et d'une aide économique de grande ampleur. Cela aussi devra être tenu secret, pour éviter qu'il ne se fasse évincer du pouvoir par des ultra-nationalistes ukrainiens.

Tout cela permettrait à Poutine de claironner au monde entier: «Je vous le disais bien que je ne faisais que conduire des exercices militaires.» Il aurait la satisfaction de voir que ses inquiétudes sécuritaires sont prises en considération, et pourrait même être loué (avec des ricanements en coin) comme un homme de paix.

Ces éventualités sont-elles envisageables? Je l'ignore. La plus grande part dépend des intentions de Poutine. Si la seule chose qu'il veut, c'est résoudre la question ukrainienne par la force dans les prochains jours ou les prochaines semaines, alors Biden peut proposer tous les accords qu'il voudra, rien n'y fera. S'il cherche un moyen de s'en sortir en sauvant la face, alors un accord secret de ce type pourrait bien être l'unique solution pour sortir de la crise.

Comme les américains n’ont jamais tenu la parole donnée, et que, de plus, dans le cadre de cette affaire concernant l’Ukraine et une forme d’adhésion possible et éventuelle à l’Otan surtout, comme à l’Europe, Poutine n’a pas hésité un seul instant..pas un seul..voilà tout !

Que penser là-dessus ?..

La réponse est claire, que ce soit encore Macron, ou Joe Biden, et tant d’autres, ce serait : « Il fait chier Poutine, on ne peut même plus faire nos affaires tranquillement comme avant.. »..

Voilà le seul et vrai dilemme…

 

Pour terminer

Poutine ne cèdera en rien !

La raison du plus fort au plus faible, n’aura pas suffit pour cela.

Poutine aura été bien plus malin, plus habile et calculateur à la fois, depuis le début, comme après, pour la guerre du « Donbass », et concernant tant la Crimée que pour le cas du Donetsk ou encore le Louhansk, comme avec toutes ces rencontres et pourparlers, dont derniers, en dernier recours, cela n’a pas suffit, et n’aura pas suffi.

Vladimir Poutine, n’est pas..imprévisible, il est..Russe.

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Le président russe Vladimir Poutine signe des documents, dont un décret reconnaissant l'indépendance de deux régions séparatistes de l'est de l'Ukraine soutenues par la Russie, lors d'une cérémonie au Kremlin à Moscou le 21 février 2022. | Alexey Nikolsky / Sputnik / AFP

Pour compléter..

Si tu veux la paix prépare la guerre..

Si vis pacem, para bellum..

« Ainsi, celui qui désire la paix devrait préparer la guerre. Celui qui désire la victoire devrait entraîner soigneusement ses soldats. Celui qui désire des résultats favorables devrait combattre en se fiant à ses habiletés et non à la chance. »

Attaque ton ennemi quand il n'est pas préparé, apparais quand tu n'es pas attendu.

L’Art de la guerre réside en un fait simple..

L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat. ... Attaque ton ennemi quand il n'est pas préparé, apparais quand tu n'es pas attendu.

L’Art de la guerre c’est de soumettre l’ennemi sans combat.

Sun Tzu.

Le guerrier victorieux remporte la bataille, puis part en guerre. Le guerrier vaincu part en guerre, puis cherche à remporter la bataille.

 

Il faut feindre la faiblesse, afin que l'ennemi se perde dans l'arrogance.

 

Si tu ne connais ni ton adversaire ni toi-même, à chaque bataille tu seras vaincu.

 

Un grand dirigeant commande par l'exemple et non par la force.

 

Traite tes soldats comme tu traiterais ton fils bien-aimé.

 

Le mot de la fin

Soit subtil jusqu’à l’invisible ; soit mystérieux jusqu’à l’inaudible ; alors tu pourras maîtriser le destin de tes adversaires.

La Maskirovka, ou l'art de la roublardise militaire à la russe

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Le président russe Vladimir Poutine s'adresse à la nation avant les élections législatives russes de 2021, le 15 septembre 2021. | Alexei Druzhinin / Spoutnik / AFP

La Maskirovka, à la fois outil et stratégie

Voilà l'esprit de la Maskirovka; les Russes savent souffler le chaud et le froid, frapper quand on ne les attend pas ou plus, livrer des armes en secret ou même envoyer dans un pays voisin des troupes sans insignes, dont ils jurent la main sur le cœur ne rien savoir, ne rien connaître. Nier l’évidence, semer le doute.

La Maskirovka est à la fois un outil et une stratégie en soi. Dissimuler, brouiller les cartes, frapper, feindre la retraite: rien de très neuf pour qui a lu l’Art de la guerre de Sun-Tsu –qui n’était pas Russe, comme vous le savez peut-être. Mais rares sont les armées et États à manier cette stratégie avec autant de maîtrise et dans tous les domaines, qui se croisent et se superposent. Politique, diplomatie, stratégie: tout contribue à faire de la Russie un acteur impénétrable et glaçant, avec son agenda, ses priorités, ses objectifs et sa manière –et un budget militaire, rappelons-le, dix fois inférieur à celui des États-Unis.

Quelle sera la réponse de Poutine aux frappes en Syrie? Aura-t-elle seulement lieu en Méditerranée? Et pourquoi pas dans la Baltique, où la situation est également très tendue? Et la Crimée, tiens, ça devient quoi? Le rapprochement avec la Turquie est-il circonstanciel –il suffit de regarder une carte pour voir à quel point une telle alliance pourrait être fructueuse, malgré des siècles d’inimitiés et de guerres et l’appartenance de la Turquie à l’Otan? Les sanctions seront-elles politiques, économiques, informatiques?

 

Bien malin qui peut dire si Vladimir Poutine est l’être froid, imprévisible, calculateur et sans scrupules que nous nous représentons souvent en Occident. Mais une chose est certaine: tant que vous y croyez et que cela lui permet d’arriver à ses fins, ce portrait lui va très bien.

 

Tout art de la guerre repose sur la duperie.

 

Maskirovka !..

 

 

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Commentaires
M
Bonjour Denis,<br /> <br /> un article très dense et riche en photos!<br /> <br /> Je ne connais rien en géopolitique mais je trouve tout de même que l'OTAN est aussi envahissant que Poutine. Comment tout cela pourrait-il bien finir? C'est angoissant.<br /> <br /> Bonne après-midi,<br /> <br /> Mo
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T
Je rajoute qu' à la fin de la guerre de 40, les anglais et les américains, sans De Gaulle se seraient partagé notre pays, que nous manquons de mémoire au sujet d'un contrat de plusieurs milliards avec l' Australie subtilisé par l'oncle Sam, et que sous peine de sanctions, ces mêmes américains avaient obligé banques et constructeurs à abandonner leurs bien en Iran !<br /> <br /> Bonne journée Denis<br /> <br /> amitié
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J
Merci Janus pour cet article complet, détaille et très impliqué au sujet du conflit Russie-Ukraine dont le monde entier se serait volontiers passé, à commencer par les Ukrainiens bien évidement. Depuis la chute de l'URSS , les cartes sont rebattues et la guerre froide ne fait que repartir de plus belle.Merci pour ce billet qui en dit davantage que ce que les chaines d'infos et les journaux nous disent . Pour rebondir sur mon précédent commentaire et votre réponse: Oui, je respecte vos choix d'électeurs, çà va de soi.
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T
Tout le monde savait que Poutine est un ancien du KGB, qu'il n'avait pas apprécié que Gorbatchev brade l' URSS avec sa perestroïka, et pourtant l' Otan, enfin, les américains n'ont cessé de provoquer en cernant de plus en plus la Russie et en faisant des manoeuvres en Mer Noire.<br /> <br /> Je pense que Poutine a voulu prendre les devants, en mettant à mal l' armement ukrainien, avec pour objectif d' avoir le Donbass comme base maritime.<br /> <br /> Les européens devraient se méfier de Zelinsky qui rêve d'un conflit mondial, déjà que les mesures prises par l'Europe aura de graves répercutions chez nous, et ce ne seront pas les dirigeants qui souffriront mais nous !<br /> <br /> Une guerre sans morts ça n' existe pas, et comme toujours, les civils en souffrent !<br /> <br /> Certaines photos me rappellent ce que j'ai vu, lorsque l' Otan avait attaqué la Serbie !<br /> <br /> Je ne sais pas où tu trouves toutes ces photos et documentations, mais chapeau !<br /> <br /> Passe une bonne journée Denis<br /> <br /> amitié
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