La T.E.O.M.I. arrive..cadeau empoisonné avant l’heure et pour Noël ?..
La T.E.O.M.I. arrive..cadeau empoisonné avant l’heure et pour Noël ?..
Peu l’aurons compris et d’autres encore moins..découvert.
La distribution d’un deuxième bac receveur ou poubelle sur roulettes vient de commencer..
Le nouveau « système » n’entrera en vigueur que à partir de mars ou fin mars 2022..
Ce qui change et va changer :
La « T.E.O.M. » c’était avant, et jusque là..
C’est ce que l’on a appelé la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères..
A présent, et à venir (Printemps 2022..mars-avril..mai ?..), ce sera la « T.E.O.M.I. »..
C’est ce que l’on appelle, à présent, la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères dite Incitative !..
Les 15 000 foyers du pays de Bitche vont recevoir une nouvelle poubelle pour remplacer les sacs orange.
Photo ci-dessus de Mr. David Suck, à gauche, et président de la Communauté du pays de itche, et avec, Mr. Serge Stebler, 7ème vice-président et maire de Roppeviller.
A la fin du 1er trimestre 2022, c’est une nouvelle méthode de tri qui va entrer en vigueur. La communauté de communes a décidé d’opter pour une solution logique. Le Sydème proposait des bornes d’apport volontaire, les élus du Bitcherland, avec à sa tête le président David Suck, préfèrent une seconde poubelle.
« Parce que l'on veut garder une qualité de service qui est celle de récupérer, collecter les ordures ménagères au plus près du domicile de chacun des habitants du Bitcherland. On veut garder ce service qui existe depuis toujours. On a donc décidé de doter d'un deuxième bac nos usagers. »
Quels hypocrites !
Une autre équipe remplace l’autre..
On reprend les mêmes, en quelque sorte, et on..recommence ?..
23 septembre 2021.
Malgré les efforts de gestion de la nouvelle équipe qui dirige le SYDEME son budget n’est toujours pas en équilibre. La Chambre régionale des comptes du Grand Est a communiqué son constat et ses recommandations aux dirigeants du syndicat de traitement des déchets ménagers de Moselle-Est.
Photo ci-dessus de cette nouvelle équipe du "Sydème".
La Nouvelle équipe qui dirige le SYDEME, Roland Roth président, Pierre Lang premier vice-président et Mr Siebert directeur général des services, gère le syndicat avec une certaine rigueur financière, en maximisant les économies : la réduction drastique des coûts et la fusion avec les filiales ont été mis en place. La réunion de rentrée des délégués du SYDEME à Morsbach a été largement consacrée aux questions financières. Les magistrats de la Chambre régionale des comptes du Grand Est constatent que le budget présenté en 2021 n’est pas en équilibre réel, et ils précisent que les mesures pour redresser des comptes financiers du syndicat ne sont les bonnes décisions, et ce depuis plusieurs années. C’est le préfet de la Moselle qui a dû trouver une solution au problème.
Pour tenter d’assainir la situation et améliorer la trésorerie le président Roland Roth a donné son accord pour deux crédits bancaires de 8 M€ et 5,5 M€. Ces emprunts permettront de rembourser des dettes envers des fournisseurs, dont l’une coûte actuellement quelques 700 000 € de pénalité par an. Mais les magistrats de la Chambre des comptes pensent que ces emprunts ne suffiront pas à redresser la situation financière du SYDEME, car il faudra rembourser ces crédits. Le manque de trésorerie est le problème récurrent du SYDEME, d’où les difficultés avec les banques pour obtenir des crédits. Roland Roth annonce qu’actuellement le déficit annuel est de 15 M€. David Suck et Jean-Claude Hubert du pays de Bitche ont manifesté leur mécontentement par rapport à ces deux emprunts qui ont été signés, pour deux raisons : le manque de concertation avec les intercommunalités et les exigences des banquiers. Pour Pierre Lang ces emprunts sont une chance pour le SYDEME.
Pascal Schuster
23 novembre 2020.
Le président de la communauté de communes du Pays de Bitche s'inquiète du déficit abyssal du Sydeme qui gère les déchets d'une grande partie de la Moselle-Est et n'exclut pas d'en sortir.
L'usine de méthanisation des déchets du Sydeme à Forbach © Maxppp - Philippe RIEDINGER
Le Sydème fait encore parler de lui, et il est toujours question de ses difficultés financières chroniques : 20 millions d'euros de déficit supplémentaire à la fin de l'année, plus de 83 millions d'euros cumulés... La Chambre régionale des comptes a de nouveau rendu un rapport très critique début novembre sur la gestion du syndicat qui gère les déchets ménagers de 298 communes de Moselle-Est, soit environ 372 000 habitants.
Transparence
"Le Sydeme s'est un peu égaré de sa mission" commente, sans rentrer dans les détails, David Suck, président de la communauté de communes du Pays de Bitche qui appelle à davantage de transparence dans la gestion et les comptes, "je pense qu'on peut imaginer que cela puisse mieux fonctionné."
L'élu du Pays de Bitche n'exclut pas de claquer la porte si la situation ne change pas : "Ce n'est pas une décision qui se prend sur un coup de tête, à la légère".
En tout cas, cela ne peut pas se résumer à une simple augmentation des taxes qui seraient mal vécues par les contribuables. "On ne peut pas gérer de la sorte et expliquer qu'il va falloir payer plus", rappelant que la collectivité a, elle-même, déjà mis la main à la poche avec 2 millions d'euros impayés et 600.000 euros de contribution supplémentaire en 2017-18.
L’éternel problème des boues toxiques..
L’usine de méthanisation de Morsbach produit du gaz à partir de nos biodéchets mais aussi des digestats. Ces rejets sous forme de boues vont pouvoir être disséminés dans des champs un peu partout en Moselle-Est. Photo RL
Le préfet a autorisé l’épandage de digestats, boues issues de l’usine de méthanisation de Morsbach près de Forbach. Ces rejets seront disséminés en pleins champs sur 4 000 hectares en Moselle-Est. Le projet est contesté.
Cette fois, le feu vert est bel et bien donné. Le Sydeme va pouvoir épandre en plein champs les rejets, ou digestats, de l’usine de méthanisation de Morsbach, près de Forbach.
Un arrêté a été pris en date du 18 octobre, le préfet autorise le Sydeme (syndicat des déchets ménagers de Moselle-Est) à épandre des digestats, issus de l’usine de méthanisation de Morsbach, sur des terres agricoles disséminées sur près de 4 000 hectares à l’est du département, avec le concours d’agriculteurs partenaires de l’opération. Les boues seront utilisées sur des terres agricoles notamment au pays de Bitche entre Achen et Gros-Réderching, autour de Farébersviller et Théding, de Forbach et Behren, de Faulquemont, de Sarreguemines… L'épandage pourra avoir lieu jusqu'à 50 mètres des habitations.
Le préfet serait-il lui-aussi corrompu ?..
Ces restes de méthanisation sous forme de boues n’ont pas la norme pour être considérés comme compost. Néanmoins, leur épandage en pleins champs est possible, le préfet considérant que « les digestats peuvent présenter un intérêt pour les sols ou la nutrition des cultures » et que « les valeurs limites de teneur en inertes et impuretés » sont respectées. L’arrêté préfectoral valide la dispersion de 7 400 tonnes de digestats par an, avec l’accord d’agriculteurs partenaires de l’opération.
Mais cette question est controversée. Dix-neuf maires, dont ceux de Forbach, Puttelange, Behren..., ont émis un avis défavorable à la dispersion de ces rejets. Des associations environnementales ont produit des argumentaires écrits pour dénoncer cet épandage. C’est le cas de l’ADPSE (association de défense contre la pollution de Sarreguemines et environs) ou de l’ADEPRA (association de défense de l’environnement de Petite-Rosselle). Ces associations pointent notamment du doigt les digestats pour leur teneur en plastiques, verre et surtout en métaux lourds. Isabelle Hoellinger, de l’ADPSE, s’inquiète principalement pour les ressources souterraines en eau. Elle réclame une réunion avec les responsables du Sydeme afin de convenir d’un débat sur l’amélioration de la qualité des digestats.
De leur côté, le président et le directeur général du Sydeme ont toujours soutenu que les digestats « ne sont pas des polluants ». Au contraire, Serge Starck et Serge Winkelmuller assurent que la faible quantité de métaux lourds sera même bénéfique aux sols. Ils promettent de veilleraux éventuelles nuisances olfactives.
Mais ils ont du mal à convaincre le grand public des bienfaits de leur projet.
Lors d’un vote organisé sur notre site internet, 81 % des internautes ont répondu qu’ils étaient en désaccord avec l’épandage des boues du Sydeme. 848 personnes ont participé à ce vote.
Methavos 1 injecte du biométhane dans le réseau GRDF depuis le 24 février. Le dernier né du syndicat de traitement des déchets ménagers de Moselle-Est et d’Alsace Bossue (Sydeme), est situé à Sarreguemines. Visite guidée.
Serge Starck et Serge Winkelmuller , respectivement président et directeur du Sydème, devant le digesteur de « Méthavos ». Photo DNA- Marie Gerhardy.
À l’initiative du maire d’Achen, une réunion a été animée par les représentants du Sydeme en vue d’informer la population sur l’épandage des boues. Appelées digestats, elles sont issues de la méthanisation des déchets.
Le Sydème souhaite valoriser ses digestats, des boues issues de la méthanisation des déchets. Photo RL
Malgré les craintes des habitants, les avis négatifs de communes, d’associations, l’épandage de digestats liquides a été autorisée par le préfet le 18 octobre dernier.
Les digestats liquides sont des boues issues de l’usine de méthanisation du Sydeme, à Morsbach, après le traitement des biodéchets, déchets verts broyés, effluents d’élevage…
Le Sydeme souhaite les valoriser et les épandre sur les terres agricoles, les considérant comme “matières fertilisantes”.
L’épandage a été autorisé une partie de l’année. En sortie d’hiver, après une coupe, et à l’automne, lorsque les parcelles ne sont plus pâturées.
Pour les cultures d’hiver, après la moisson et avant le travail de préparation du sol, soit de mi-juillet à mi-septembre. L’épandage est interdit lorsque les sols sont gelés, inondés, détrempés et enneigés.
Des organismes pathogènes, des composés organiques (hydrocarbures aromatiques, dioxines, solvants, pesticides…) et des minéraux (nickel, cuivre, zinc…) sont susceptibles d’être trouvés dans les digestats liquides. Leur quantité est limitée rassure-t-on, inférieure aux limites réglementaires.
Les digestats seront stockés dans des cuves, analysées à deux reprises pour les paramètres agronomiques et une fois pour les contaminants. Ils seront déposés au plus près du sol par des matériels spécifiques, pour éviter leur volatilisation et réduire les odeurs.
Les analyses seront confiées à un laboratoire. Les opérations d’épandage devront respecter une distance minimale de 50 m des habitations.
Pour l’année 2018, treize agriculteurs mettent à disposition du Sydème 464 ha pour l’épandage de 6 840 tonnes de digestats. Plusieurs communes sont concernées, dont Bliesbruck, Gros-Réderching, Sarreinsming, Blies-Ebersing, Hilsprich, Rémering-lès-Puttelange pour l’arrondissement.
suite dans un autre envoi
De qui se moque-t-on ?..
Il existe des cartes de tous les endroits ou des boues toxiques ont été déposées sans l’avis même des riverains et habitants locaux des différentes communes concernées..UNE HONTE !
(J’ai ces cartes et zones dûment répertoriées !..)
Un système mafieux et corrompu, bien huilé et bien rôdé !..
Et l’on s’étonne ?..
Ceux-là mêmes qui étaient les donneurs de leçons avant.
23 septembre 2020.
Le binôme, Roland Roth et Pierre Lang, a été réélu à la tête du Sydeme, avec un deuxième vice-président, Philippe Schutz. Photo RL /Michel LEVILLAIN
Réunion de rentrée ce mercredi soir pour le syndicat des déchets ménagers de Moselle-Est, le Sydeme, qui a procédé à l’installation de nouveaux représentants et aussi à l’élection du président et de ses vice-présidents. Pas de surprise pour la présidence, avec une seule candidature, celle de Roland Roth, en place depuis mai 2019, et une volonté affichée de « remettre de l’ordre » et plus de transparence dans la gestion du Sydeme.
Il a recueilli 39 voix sur 48. À ses côtés, Pierre Lang était le seul vice-président, et il a lui aussi été réélu à ce poste, avec 29 voix. Roland Roth a souhaité ajouter un deuxième vice-président, qui serait chargé plutôt du côté technique. Un vote compliqué, car il a fallu deux tours pour départager Philippe Schutz et Cyrille Fetique. C’est le premier adjoint au maire de Boulay, absent lors de ce conseil, qui a finalement été élu, avec les 24 voix nécessaires à son élection.
En faisant venir Mr. Lang, on a fait entrer, en même temps, le loup dans la bergerie..
8 juin 2019.
Le Sydeme traverse une crise sans précédent. Les nouveaux dirigeants du syndicat des déchets ménagers de Moselle-Est découvrent plus de 88 millions d’euros de dettes et plus de 17 millions d’euros de déficits. Pierre Lang, 1er vice-président du Sydeme était sur France Bleu Lorraine ce mercredi.
Pierre Lang, maire de Freyming-Merlebach et 1er vice -président du Sydeme © Maxppp – pierre lang freyming
Moselle, France
L’audit commandé par la nouvelle équipe dirigeante du Sydeme est alarmant, le syndicat des déchets ménagers de Moselle-Est croule sous plus de 88 millions d’euros de dettes et accuse plus de 17 millions d’euros de déficits. Comment en est-on arrivé là ? “C’est très clairement la faute à l’équipe dirigeante précédente, notamment le directeur qui dirige cette affaire depuis le départ. C’est peut-être aussi dû à la faiblesse ou au manque de prise en compte des réalités de la part de l’équipe précédente, malgré de nombreuses mises en garde de la part d’un certain nombre d’élus”, dit Pierre Lang, le premier vice-président du Sydeme, invité de France Bleu Lorraine ce mercredi.
Le service public sera assuré
Le Sydeme assure le transport et le traitement des déchets pour 380 000 habitants de Moselle-Est, dans près de 300 communes, du Bouzonvillois au Bitcherland, en passant par Forbach, Sarreguemines, Boulay, ou encore Saint-Avold. “Bien-sûr les poubelles continueront à être ramassées, le service public sera assuré. Nous avons fait voter un budget primitif permettant le fonctionnement normal du Sydeme . Cela s’est fait en plusieurs étapes. D’abord, le nouveau président Roland Roth et l’administration de la communauté d’agglomération de Sarreguemines ont voulu faire le point sur la situation réelle financière. Forcément ce n’est pas agréable, cela réserve des mauvaises surprises mais il faut en passer par là. Le montant total est un chiffre qui fait peur, il s’élève entre 100 et 105 millions d’euros de dettes et de déficits. Maintenant, il va falloir aborder la deuxième phase, c’est à dire mettre en place une nouvelle direction et chercher les voies du redressement financier”, précise Pierre Lang.
Des impôts augmentés ?
Face à une dette aussi colossale, à terme, les usagers devront peut-être encore mettre la main à la poche. “Pour l’instant, il n’y a pas de contributions supplémentaires demandées, en dehors de ce qui avait déjà été demandé ou annoncé l’année dernière par le Sydeme. Maintenant, lors du budget modificatif que nous ferons en septembre et qui inclura la totalité des déficits, nous verrons, notamment avec la Chambre régionale des comptes quelles seront les mesures à mettre en oeuvre pour redresser les finances. J’espère que nous pourrons le faire de la façon la moins douloureuse possible pour les usagers”, dit Pierre Lang
Cette situation ne sera pas réglée tant que les responsables ne seront pas sanctionnées. Elus, dirigeants, contrôle de légalité, personne ne doit échapper à ces responsabilités.
Les usagers ne veulent pas être tout seul à payer les pots cassés.
Le président de l’ADQV
Rémy Seiwert
5 juin 2019.
En 2016, les membres du Comité de l’ADQV ont établi un rapport sur les agissements du DGS du SYDEME, Serge WINKELMULLER et l’ont transmis à ANTICOR. Edith Talarczyk, référente d’Anticor 57 a déposé le signalement approuvé par les associations et collectifs de Moselle Est regroupés autour de l’ADQV en décembre 2017 auprès du Procureur de la République de Sarreguemines en présence du Président de l’ADQV, Rémy Seiwert.
Début 2018, la Chambre Régionale des Comptes (CRC) du Grand Est a publié un rapport daté d’octobre 2017 dans lequel elle relevait de nombreuses irrégularités dans la gestion du Sydeme et notamment sur les agissements de son DGS Serge Winkelmuller.
L’ADQV a maintes fois alerté des membres du syndicat des transports et du traitement de Moselle Est en insistant tout particulièrement sur les irrégularités relevées par ses soins et en partie confirmées par la CRC. Nous nous sommes entretenus avec Messieurs Pierre Lang, maire de Freyming-Merlebach et Jean Claude Holtz, maire de Stiring Wendel.
Le 26 septembre 2018 dans un article du RL, le Président Pierre Lang demande officiellement le licenciement du DGS, Serge Winkelmuller.
MAIS CE QUE VEUT L’ADQV C’EST UNE SANCTION JUDICIAIRE ENVERS TOUS CEUX QUI ONT FAILLI ET FAUTE ET ILS SONT ENCORE NOMBREUX.
SI LES ELUS ACTUELS POSSÈDENT DES ÉLÉMENTS QU’ILS LES FOURNISSENT A LA JUSTICE LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE AFIN QUE LA LESSIVE SOIT COMPLÈTE.
QUE LES DIRIGEANTS ACTUELS INVITENT LES REPRÉSENTANTS DES USAGERS AUTOUR D’UNE TABLE POUR FAIRE LE MÉNAGE SEUL GAGE DE RÉUSSITE.
Le président de l’ADQV
Rémy Seiwert
30 avril 2019.
Roland Roth, maire de Blies-Guersviller et président de la communauté d'agglomération de Sarreguemines, a été élu président du Sydeme ce mardi soir. Pierre Lang, maire de Freyming-Merlebach, devient premier vice-président. Le duo se donne quelques jours pour constituer un nouveau bureau. La fracture reste forte au sein du syndicat des déchets ménagers de Moselle-Est. Quinze élus ont voté blanc à l'élection du président et 27 n'ont pas voté pour le premier vice-président.
Roland Roth a voté.
20 h 25. La réunion est terminée. La contribution des intercommunalités pour 2019, en faveur du SYDEME et de son fonctionnement, est adoptée, moins deux votes contre.
Pierre Lang est élu vice-président mais 25 élus ont voté blanc. C'est beaucoup.
20 h 16. Pierre Lang obtient 29 voix. Votes blancs : 25. Starck : deux voix. Le maire de Freyming-Merlebach est élu premier vice-président du SYDEME. Jusqu'à aujourd'hui, il s'est positionné comme l'élu le plus critique sur la gestion du syndicat depuis plusieurs années. Il a toujours critiqué la diversification des activités et prôné un retour aux activités de base : soit le ramassage et le traitement des déchets ménagers des 298 communes de Moselle-Est et d'Alsace Bossue. Désormais, il aura une voix prépondérante dans le comité syndical. La fracture reste importante au sein du syndicat avec 27 élus qui n'ont pas voulu lui accorder la confiance.
20 h. Roland Roth propose Pierre Lang, maire de Freyming-Merlebach, comme premier vice-président. Pierre Lang accepte. On passe au vote.
19 h 55. Roland Roth propose pas plus de trois ou quatre vice-présidents. Il propose de n'en élire qu'un seul ce mardi soir. "Je veux me donner du temps pour faire le choix des personnes et des délégations", dit le nouveau président. Valentin Beck, CC du Warndt, maire de Ham-sous-Varsberg, s'y oppose. Il veut un vice-président par intercommunalités, soit dix. Pierre Lang, Freyming-Merlebach, qui ne réclame rien, lui, est pour la réduction du nombre de vice-présidents.
19 h 50. Dans une courte allocution, Roland Roth en appelle à l'union sacrée pour sortir le SYDEME de l'ornière. Il rend hommage au personnel du SYDEME et à son prédécesseur, Serge Starck, "pour son courage et son travail". Première décision : réduction du nombre de vice-présidents.
19 h 45. Résultats : Roth 39 voix. Bulletins blancs : 15. Starck : 2. Votants : 56.
19 h 38. Le dépouillement a commencé. Roth : 18 voix, quatre bulletins blancs pour l'instant.
19 h 35. Les élus votent à bulletins secrets. Roland Roth a voté.
Roland Roth n'a plus d'adversaire.
(Le but est ateint..)
19 h 27. Roland Roth est donc le seul candidat en lice. Le président de la communauté d'agglomération de Sarreguemines se présente. "Ma candidature fait suite à une démarche de concertation. J'ai fait des propositions. Je vous propose de les mettre en œuvre".
19 h 20. Après une remise à jour de la liste des délégués, le doyen de l'assemblée Jean-Claude Holtz, maire de Stiring-Wendel, prend la présidence et les candidats à la présidence se déclarent : Sébastien Lang prend le premier la parole. Le maire de Maxstadt retire sa candidature.
19 h 10. La réunion commence. Elle est présidée par Gilbert Schuh, maire de Morsbach, président du Sydeme par intérim.
19 h. Ce soir, les délégués du Sydeme se retrouvent au siège du syndicat à Morsbach pour élire un nouveau président.A l'ordre du jour également : la fixation du nombre et l'élection des vice-présidents, les délégations de compétence au président et les contributions prévisionnelles des intercommunalités membres pour 2019. Soit la part que versent les dix intercommunalités de Moselle-Est et d'Alsace bossue pour le fonctionnement du Sydeme.
Il y a deux candidats la présidence : Roland Roth et Sébastien Lang.
Dans la salle, une délégation de gilets jaunes est présente ainsi que des membres de l'ADQV du pays de Bitche.
18 mars 2019.
Coup de théâtre, ce lundi soir, lors de la réunion du Syndicat des déchets ménagers de Moselle-Est. Les élus ont voté majoritairement contre le budget primitif 2019. Serge Starck, le président, a annoncé sa démission. L’avenir du Sydeme est désormais entre les mains du préfet.
Serge Starck a annoncé, ce lundi soir, sa démission de la présidence du Sydeme après le rejet du budget primitif 2019 par les élus. Photo RL /Emilie PERROT.
Avec 29 voix contre, 20 voix pour et un bulletin nul, le budget primitif 2019 du Syndicat des déchets ménagers de Moselle-Est (Sydeme), n’a pas été adopté par les élus, ce lundi soir. Un revers que Serge Starck, président depuis cinq ans, a pris personnellement. Le vote du budget devait initialement avoir lieu à la mi-février mais il avait été repoussé, ce qui était déjà mauvais signe.
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Le maire de Nousseviller a effectivement annoncé sa démission de la présidence du Sydeme dans la foulée. « Je ne vois pas ce que je pouvais proposer d’autre que ce budget-ci, a-t-il déclaré. Je n’ai plus envie de me mettre les élus à dos et passer en force quelque chose dont la majorité ne veut pas. »
C’est le préfet de la Moselle qui va devoir mettre en place un budget de fonctionnement ajusté en fonction des besoins réels du Sydeme. « Je pense que le préfet ne suivra pas forcément nos prévisions au niveau investissement mais au niveau des tarifs, cela ne changera pas grand-chose. Pour moi, on a assisté à un grand gâchis ce soir. »
Pour mémoire, le Sydeme est endetté de 70 M€. Il a clos l’exercice 2018 avec un déficit de 1 994 397 €. Pour 2019, les dirigeants avaient dû trancher dans les dépenses de fonctionnement et les investissements après la présentation du rapport d’orientation budgétaire qui avait été lourdement critiqué par les élus fin février. Les intercommunalités devaient également voir leurs tarifs augmenter. Tout est, ce lundi soir, remis en question.
Le « Sydème » s’était déjà..le « Système »..
Photo ci-dessus de Mr. Serge Stark, à gauche, et Mr. Serge Winkelmülle, à droite, tous deux à la tête du Sydème.
Critiqué jusqu’à l’asphyxie par une partie de la presse régionale, le Sydeme (Syndicat des déchets ménagers de Moselle-Est) s’est vu tout reprocher ces dernières années : tricheries administratives, investissements risqués ou encore ratés dans son procédé de méthanisation des déchets organiques. L’organe public vient pourtant de rééquilibrer son budget, n’a jamais autant valorisé de détritus et satisfait dans son action 84% de la population locale d’après les conclusions à venir d’une enquête de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
Serge Starck : Nous avons seulement vingt ans, et beaucoup fait durant cette période. Trop peut-être, c'est le reproche que certains formulent à l'encontre du Sydeme.
Serge Winkelmuller : Il faut rappeler avant toute chose que l'organe décisionnel du Sydeme, ce sont les intercommunalités du territoire qui l'ont créé puis rejoint (d'où proviennent certaines voix discordantes, ndlr). Leurs représentants ont toujours voté à l'unanimité tous nos projets d'investissement.
S. S. : 200 000 tonnes de déchets sont pris en charge chaque année par le Sydeme, qui en valorise 80%. Notre action couvre dix intercommunalités, dont une en Alsace, soit 298 communes et 380 000 habitants.
200 salariés travaillent dans nos structures, qui comptent notamment une usine de méthanisation des biodéchets (Méthavalor, ndlr) et une autre plus petite dédiée aux déchets verts (Méthavos, ndlr), quatre centres de tri (Sarreguemines, Morsbach, Faulquemont, Saint-Avold, ndlr), une usine de confection de sacs pour la collecte des déchets ou encore six plate-forme dédiées aux déchets verts. Plus de trente véhicules roulant au gaz nous permettent d'assurer le ramassage des poubelles au sein des ménages.
S. W. : les installations du Sydeme permettent aux déchets ménagers recyclables d'intégrer les filières de tri existantes et aux biodéchets (épluchures, restes de repas, papiers souillés, ndlr) d'être valorisés en biogaz, chaleur, électricité ou encore en digestat, un liquide issu de la méthanisation et qui peut retourner à la terre en étant épandu par exemple sur un champ agricole. En 2006, 150 000 tonnes de nos déchets devaient partir en enfouissement. Il n'y en avait plus que 32 000 en 2017, et nous en projetons entre 20 et 25 000 cette année.
S. W. : à l'origine, c'est le projet d'une usine d'incinération sur notre territoire qui a donné naissance au Sydeme.Celle-ci ne pouvait fonctionner sans un gisement important d’ordures, voilà pourquoi les intercommunalités du territoire se sont regroupées pour former le Syndicat mixte de transport et de traitement des déchets ménagers de Moselle-Est. Finalement, son président Charles Stirnweiss a voulu jouer la différence et miser sur le recyclage : à l'inverse du modèle du “tout incinération” alors majoritaire dans notre pays, qui incitait plutôt à trier le moins possible, l'idée était de s'inspirer d'expériences suisses, autrichiennes ou scandinaves et de trier chaque flux de matière.
La collecte des déchets ménagers s'est progressivement mise en place, en même temps que la construction de trois centres de tri sur le territoire.
Et en 2005, ça a été la grande aventure : après avoir déjà sorti tout le recyclable de la poubelle des habitants, nous avons décidé d'en extraire les 30% qui pouvaient se valoriser biologiquement, les biodéchets, via la mise en place d'une filière fermentescible par méthanisation. La décision fondamentale, prise démocratiquement par notre assemblée comme à chaque fois, a été d'opter, en plus de ce projet d'installation (l'actuelle usine Méthavalor, à Morsbach ndlr), pour un tri à la source des déchets, c'est-à-dire dans les cuisines des ménages. On pourrait dire que nous avons eu dix ans d'avance, puisque la France a acté en 2015 la généralisation progressive de ce tri à la source des biodéchets (loi relative à la transition énergétique pour la croissante verte, ndlr).
La suite n'a été qu'une course contre la montre : notre usine de méthanisation est entrée en fonction à la fin de l'année 2011, mais la mise en place du multiflux (qui permet de réaliser une collecte hebdomadaire unique des trois sacs de déchets triés par les habitants, au lieu de trois passages, ndlr) a duré six ans, entre 2009 et 2015. Méthavalor a donc fonctionné en sur-capacité pendant un temps, faute d'assez de matière, mais en traite aujourd'hui légèrement plus que ce qu'elle se destinait à valoriser au départ (près de 48 000 tonnes en 2015, pour une capacité de 42 000, ndlr).
S. S. : la période 2008-2018 correspond à celle où tous nos investissements ont été réalisés. Il y a aussi eu une montée en charge du fonctionnement de notre usine : dès son ouverture, il nous a fallu y intégrer tous les salariés destinés à y exercer pour la faire tourner, alors que nous connaissions un manque à gagner de déchets à cette époque où la collecte en multiflux s'organisait par paliers sur le territoire. Mais aujourd'hui, la situation est optimale : toutes les collectivités sont raccordées, et nous dépassons légèrement les capacités de méthanisation de notre usine.
S. W. : qu'est-ce que le Sydeme, au fond ? Un opérateur public, qui traite les déchets à travers une solution industrielle. Mais il n'a pas la structure administrative d'une collectivité de 300 000 personnes, et les règles de l'administration publique ne sont peut-être pas les mieux adaptées à cette activité d'industriel public.
S. S. : a-t-on pris des risques ou sous-estimé certaines données techniques et administratives, durant notre développement ? Peut-être. Mais dans l'innovation, il est difficile de connaître exactement et immédiatement la meilleure voie à suivre : on essuie souvent les plâtres pour ceux qui viennent après.
On nous reproche notre dette, mais elle vient de la création d'outils qui génèrent aujourd'hui des recettes :notre usine de méthanisation n'est pas une piscine, une mairie ou une salle polyvalente, c’est une installation industrielle. Et toutes les entreprises industrielles passent par des frais de démarrage importants. Il nous reste 74 millions d'euros d'emprunts à rembourser, mais la valeur de nos installations en atteint 100.
S. W. : lorsqu'on se lance dans ce vaste projet de filière de méthanisation et de multiflux, en 2008, c'est un saut vers l'inconnu. En réalité, il aurait fallu augmenter les tarifs de nos prestations de 3% à cette date. Sauf qu'une telle mesure n'aurait tout simplement pas été audible pour les habitants et nos membres avant l'arrivée de ce nouveau service.
S. S. : à ce sujet, la Chambre régionale des comptes parle de « mesures tardives ». Mais nous ne pouvions pas effectuer une hausse de nos tarifs durant la mise en place progressive du multiflux aux différents endroits du territoire, à moins d'imaginer que certaines collectivités auraient payé davantage que d'autres ! Nous avons probablement sous-estimé le temps nécessaire à l'incorporation de toutes les intercommunalités dans notre système. Reste que notre budget atteint l'équilibre cette année : nous entrons dans une phase de fonctionnement beaucoup plus sereine, dans laquelle nous réussissons à exploiter pleinement toutes les filières pour vendre nos produits valorisés.
S. S. : je déplore que l'on mette, comme souvent, tout sur le dos du Sydeme. Celui-ci facture ses prestations aux intercommunalités, qui choisissent elles-mêmes comment et combien elles répercutent le coût de ces opérations en direction de leurs habitants. En outre, les prestations du Sydeme ne représentent que 60% des dépenses de la population, en matière de déchets (leur collecte et la gestion des déchèteries reste du ressort des intercommunalités, ndlr).
S. W. : il y a eu des hausses importantes de tarif dans certaines collectivités, c'est vrai. Mais dans celle où j'habite, la Communauté d'agglomération de Sarreguemines confluences, il n'y a pas eu un centime d'augmentation depuis 2008.C’est donc aussi un choix politique. Sur le coût de nos prestations, que compare-t-on ? En France, la collecte se réduit encore par endroits à un bac de tout-venant sur roues posé sur le trottoir. Notre niveau de service, lui, est déjà conforme à la législation qui imposera bientôt à toutes les collectivités ce tri et cette valorisation des déchets.
Nous avons désormais réévalué nos tarifs, en y réintégrant un ensemble de prestations à la marge que nous fournissions jusqu'ici gratuitement : les sacs de tri pour nos clients professionnels, par exemple, sont aujourd'hui payants, comme les poubelles de tri destinées aux habitants et jusqu'ici offertes par le Sydeme.
S. S. : nous n'avons probablement pas assez communiqué sur un fait essentiel : la population paie parfois plus qu'avant, certes, mais a gagné en prestations. La collecte, il aurait pu y en avoir trois, mais les habitants n'en ont plus qu'une (il existe par exemple quatre collectes hebdomadaires de déchets à Sarrebruck, ndlr) et les sacs leur sont fournis gratuitement.
Les consignes de tri vont encore évoluer à l'avenir en France, et nous sommes en avance face à d'autres territoires. La Chambre régionale des comptes note d'ailleurs que nous dépassons largement les objectifs de valorisation fixés par le Grenelle de l'environnement.
S. W. : en tant qu'industriel public, soumis comme je l'ai dit à un code administratif qui n'est probablement pas le mieux adapté au développement que nous avons choisi, l'analyse de la Chambre régionale des comptes nous a clairement permis de nous mettre au carré, dans certaines procédures.
S. S. : nous assistons depuis deux ans à une campagne de dénigrement contre le Sydeme, qui ne joue pas en notre faveur et se nourrit notamment des seuls éléments négatifs livrés dans ses observations par la Chambre régionale des comptes. Mais ses conclusions s'avèrent beaucoup plus nuancées et, surtout, ces deux ans d'enquête ont été un échange : nous n'étions pas au tribunal !
On peut nous reprocher d'avoir sans doute péché par précipitation et manque d'expérience, dans certains cas comme la représentation de nos membres au sein de notre Société d'économie mixte (Sem, où seul Serge Starck représentait le Sydeme alors qu'ils auraient dû être plusieurs, ndlr) ou Jean Michels (rémunéré comme consultant après son départ du Sydeme, pour certains montants hebdomadaires qui auraient nécessité un appel d'offre, ndlr), mais nous ne voyons pas où aurait été notre intérêt de tricher. Sans compter que, dès 2015 et nos discussions avec la Chambre régionale des comptes, nous avons commencé à adapter notre situation pour la rendre conforme.
S. W. : la création de notre Société d'économie mixte avait pour objectif de préserver et valoriser notre savoir-faire, dont l'exportation ailleurs devait permettre de créer de l'activité et une perspective de retours financiers pour le Sydeme.
On nous a reproché le montage complexe né autour de cette Sem, mais il n'a rien d'exotique et s'avérait surtout nécessaire dans notre situation : puisqu'il n'est pas idéal pour une telle structure d'héberger une activité industrielle comme la nôtre, nous nous en sommes servis pour prendre, par son biais, des parts dans deux sociétés privées, crées pour l'occasion afin de sauvegarder les deux innovations brevetées sur lesquelles repose le Sydeme : un système de tri optique automatique des sacs de couleur, que nous avons été les premiers à expérimenter, et la seule technologie de digesteur 100% française (l'unité Méthavos, installée à Sarreguemines et dédiée à la valorisation des déchets verts, ndlr). Ce digesteur a pour l'heure été revendu quatre fois (sur le site du zoo de Thoiry et pour d'autres projets à Strasbourg ou Orléans, ndlr).
S. S. : avec les nouvelles réglementations de tri des déchets à la source, beaucoup de collectivités viennent nous voir en vue de s'inspirer de notre usine de méthanisation. Nous venons ainsi de vendre une palette entière de nos sacs de tri à un territoire du sud-ouest de la France, qui débute l'expérimentation du tri multiflux comme nous l'avons fait chez nous à Rouhling, entre 2006 et 2008.
S. S. : nous avons certainement connu des problèmes, dans notre communication. Mais nous n'arrêtons pas de communiquer ! Reste que d'après une enquête à paraître initiée par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, ndlr), 84% des habitants dont les déchets sont gérés par le Sydeme sont satisfaits, ou très satisfaits de notre action.
Ce constat s'illustre quotidiennement dans notre usine : à voir le volume de déchets arrivant ici, les gens continuent de trier sans aucun problème. La grande majorité d'entre eux ne remet pas en cause la pertinence de notre structure, même si une minorité de la population sème le doute à ce sujet. Et nous restons connectés à la population : des bus entiers d'élèves du coin viennent visiter nos installations, chaque jour.
S. W. : nous voulons retrouver la confiance avec la population, d'autant plus que sans elle, rien de ce que nous réalisons ne serait possible. Notre volonté aujourd'hui, c’est de maintenir notre outil, l'optimiser et maîtriser son coût tout en l'adaptant à l'évolution logique des consignes de tri. Ce que l'on souhaite aussi, alors que nous entrons dans une phase plus paisible de gestion de nos unités de valorisation, c'est d'intégrer dans nos discussions et à notre stratégie les associations de défense de l'environnement. Notre porte leur a toujours été ouverte, certaines l'ont déjà franchie.
Serge Starck, président du SYDEME : J’ai la conscience propre..
L’interview du président de l’ADPB (Actions et Défense du Pays Boulageois) ne pouvait pas laisser indifférent Serge Starck, président du SYDEME (SYndicat des DEchets ménagers de Moselle-Est) depuis 2014.
Serge Starck : « Si je devais répondre point par point, il faudrait une édition spéciale. Je veux montrer la vraie vérité et non pas ce que certains agitateurs veulent faire croire. Cette interview jette le discrédit sur les élus et les gens du SYDEME […]. Au jour d’aujourd’hui, on n’a été saisi de rien du tout. Je ne sais pas ce que l’on nous reproche. Quelles sont les motivations d’Anticor ? Cette association n’essaie même pas de nous contacter, de nous mettre au courant : leur seule source de renseignement, c’est l’ADQV (Association de Défense pour la Qualité de la Vie au Pays de Bitche, Ndlr). Je dis ce que je pense. Je sais que je n’ai rien à me reprocher. On n’a rien commis d’illégal. On n’a pas détourné de fond. C’est du délire complet. Je ne vais pas passer mon temps à me défendre, à nous défendre. »
A propos des chiffres
ST : « Ils sont utilisés à tort et à travers. On compare des installations à douze millions d’euros, Methavos à Sarreguemines, où l’on méthanise des déchets verts, aux 42 millions d’euros de l’usine de Morsbach qui méthanise des déchets ménagers qu’il faut mélanger à des bio-déchets, des structurants avec des apports de carbone. Il n’y a que l’ADQV et l’ADPB qui disent que cela ne fonctionne pas. Ce n’est pas vrai et cela m’énerve. Quand on veut parler de quelque chose, il faut savoir de quoi on parle. Le meilleur moyen est d’aller sur le terrain et de voir ce qui se passe. »
A propos des associations
ST : « La force des associations, c’est de ne rien affirmer, tout est au conditionnel, c’est une tactique, c’est improductif, c’est jeter le doute et le discrédit. Par exemple, l’Adepra à Petite Rosselle s’est créée sur l’opposition à l’incinération et, parallèlement, elle prône l’incinération des déchets. […] Le collectif d’Alsting n’a qu’un ou deux adhérents. Il faut rester réaliste. Ces associations font beaucoup de vent et de bruit […]. Opposer associations et élus, quel intérêt ? Cela me dépasse, certaines veulent porter préjudice. »
Sur Actions et Défense du Pays Boulageois et son président
ST : « Si je dis ce que je pense de M. Le Braz, je vais faire le procès d’un homme. Je ne sais pas ce qu’il cherche et je ne veux pas m’abaisser à ça. Il ne veut pas me voir : arrêtons de jouer sur les mots, ce sont des gamineries. Quant aux 298 lettres envoyées aux maires, […], il faut arrêter : ils sont outrés. »
Qu’en est-il des « quatorze casquettes de dirigeant » ?
ST : « Je suis maire de Noussviller depuis 29 ans et Vice-président de la Communauté d’Agglomération de Forbach. En tant que président du SYDEME, il est logique que je préside la SEM (Société d’Economie Mixte) et que je sois aux Conseils d’Administration des différentes sociétés (Methavos, SYDEME Développement, Spiral SAS, etc.). Il est normal que ce soit le même dirigeant qui contrôle ces structures. Et bénévolement. »
La conclusion de Serge Starck
ST : « En Moselle-Est, on est en train de se taper dessus. A-t-on besoin de ça ? « Prise illégale d’intérêt », « conflit d’intérêt », « favoritisme », « détournement de fonds », je ne peux pas accepter, j’ai la conscience propre. »
A noter que le comité syndical du SYDEME se compose de 55 membres, parmi lesquels François Trombini. Maire de Téterchen, bourg situé à six kilomètres de Boulay, depuis 1980, Vice-président de la CCHPB (Communauté de Communes de la Houve et du Pays Boulageois), il est délégué au SYDEME depuis sa création en 1998. Membre du Bureau, composé de 24 membres, il siège aux commissions des finances et de la valorisation. « Je m’abstiendrai de tout commentaire. Je n’étais pas au courant de cette enquête. Je fais en sorte que les citoyens paient moins, mais le gros problème, c’est leur manque de rigueur dans le tri. Plus vous triez, moins vous paierez, a-t-on dit, c’est un leurre. Si on arrive à stabiliser les prix, ce sera bien. Car toutes les valorisations, ferrailles, plastique, cartons, papier, ont diminué de 50 à 60 %. Si vous n’avez pas de recettes dues à la valorisation, les coûts augmentent. »
Propos recueillis par Jean-Marie MATHE pour le Groupe BLE Lorraine.
31 mai 2016.
Encore endetté mais viable économiquement, le syndicat mixte de transport et de traitement des déchets ménagers de Moselle-Est (Sydeme) continue sans trembler de développer ses installations de recyclage uniques en France. Au mécontentement de certains des élus qui le financent, il oppose son savoir-faire… qui devrait bientôt s’exporter.
an dernier, l’usine de méthanisation Méthavalor basée à Morsbach a valorisé 48 000 tonnes de déchets verts en compost, digestat et autre biométhane injecté dans le réseau français de gaz naturel ou directement à sa pompe de carburant. Un record absolu pour cette installation industrielle unique en France, créée en 2012 par le syndicat mixte de transport et de traitement des déchets ménagers en Moselle-Est (Sydeme). Surtout une preuve de l’utilité de cette structure publique, qui traite chaque année 185 000 tonnes de restes alimentaires et autres matériaux rejetés par les habitants de la Moselle-Est, d’une partie de l’Alsace et même d’Allemagne (voir La Semaine N°506) : « Notre objectif était d’atteindre 45 000 tonnes valorisées à Méthavalor, nous sommes au-delà de nos prévisions. La ressource est donc au rendez-vous, contrairement à ce que peuvent penser certains de nos détracteurs », souffle Serge Winkelmuller, directeur général des services du Sydeme.
Endetté depuis le lourd investissement financier imposé par l’élaboration de Méthavalor, le syndicat mixte s’est vu octroyer une contribution exceptionnelle de six millions d’euros, l’an dernier, par les intercommunalités qui financent déjà son fonctionnement. Il a aussi dû augmenter ses frais de prestation en direction des usagers. L’équilibre devrait revenir en 2017, suivi d’une baisse de ces mêmes frais : « Les hauts rendements actuels de Méthavalor sont destinés à maximiser nos recettes, un enjeu majeur pour le Sydeme. Et ces gains seront répercutés sur nos prix », confie Serge Winkelmuller.
« Nous avons des projets imminents d’installations d’unités de méthanisation comme la nôtre ailleurs en France. » L’information vient de Serge Starck, président du Sydeme, et vaut son pesant d’or : il confirme, s’il le fallait, l’expérience acquise par sa structure dans la valorisation des déchets verts en biométhane et son attrait au-delà des frontières mosellanes.
De quoi parle-t-on ? Précisément de Méthavos, une unité de méthanisation construite par le Sydeme à Sarreguemines l’an dernier et sur le point de fonctionner à plein régime aujourd’hui après être progressivement montée en puissance ces derniers mois. « Nous avons commencé à l’alimenter en déchets verts au mois de novembre, et nous en tirons du biométhane injecté dans le réseau national de gaz naturel depuis février. Ces jours-ci, nous devrions pouvoir lancer la production en continu de ce biométhane. »
Baptisée Méthavos 1, cette nouvelle unité porte dans son intitulé la volonté du Sydeme de la voir se démultiplier : « C’est une installation modulaire, capable de s’adapter à la taille des besoins, et qui reste un prototype. Pour permettre de vendre d’autres de ces installations (par le biais de la société Méthavos SAS, dans lequel le Sydeme a des parts, ndlr), il nous faut des retours d’expérience. Voilà pourquoi nous allons par exemple tester, aussi, la méthanisation du fumier de cheval et du chanvre, en plus de celle des déchets verts. »
Malgré ses atouts indéniables, le Sydeme se voit ponctuellement remis en question par certaines collectivités locales, voire même par une partie de la population. D’un côté, un manque de communication a pu laisser croire que sa dette avait été un temps volontairement masquée (voir par ailleurs). De l’autre, un excès de transparence aurait été à l’origine de la plus récente fronde lancée à son encontre : une simple opération de défrichement d’une partie de la forêt de Guensbach, exposée à certains regards et finalement montrée du doigt comme un scandale environnemental. Naturellement, il n’en est rien d’après les responsables du Sydeme : « Nous avons acquis il y a quelques années 48 hectares de cette forêt, sa partie la moins noble, qui n’a d’ailleurs jamais été une véritable forêt mais un espace planté par les anciennes Houillères du bassin de Lorraine, afin d’y faire pousser du bois de mine utilisé par la suite pour soutenir les galeries », rembobine Serge Winkelmuller. « Notre idée, aujourd’hui, est d’exploiter ce terrain en le valorisant. Nous y réalisons déjà des coupes d’éclaircissement et comptons y expérimenter la méthanisation du miscanthus et d’autres herbes méthanogènes, une action qui sera associée à un travail pédagogique. »
Le Sydeme a dû inviter plusieurs associations locales inquiètes de ces défrichements pour leur exposer sa réalité. L’exemple illustre à quel point son projet doit faire ses preuves, encore et toujours : « Dans n’importe quelle entreprise, il faut informer, constamment », admet Serge Starck. « Mais à l’extérieur, il y a parfois de la désinformation et beaucoup de bruits parasites. Je crois surtout qu’il n’est jamais simple de concilier la gestion d’une industrie avec le monde politique (les élus locaux financent le Sydeme, ndlr). Mais nous sommes plus que jamais dans le bon filon et le bon tempo, à la vue du développement de la méthanisation en France. »
« Le tri ne fonctionne que si l’usager joue le jeu. » Parfois, ce n’est pas le cas : l’an dernier, 1 200 tonnes de verre ont été découvertes dans les sacs de tri récoltés par le Sydeme… alors qu’elles n’avaient rien à y faire. « Ce verre doit être déposé au sein de conteneurs dédiés. Dans nos sacs, il nuit à nos installations par son caractère abrasif, entraîne des risques d’accident pour notre personnel qui trie ces déchets et dégrade surtout certains de nos produits finaux : actuellement, nous devons ajouter une étape d’affinage à notre compost une fois que celui-ci est sorti du circuit de méthanisation, car il est composé d’un excès de matières inertes, majoritairement du verre », égrène Serge Starck.
Afin de sensibiliser le public à ce recyclage, le Sydeme a inauguré le 17 mai une nouvelle aire de tri pédagogique à l’entrée du site Méthavalor. S’y trouve notamment un conteneur de verre, dans l’idée de montrer le bon exemple au public et aux communes. « Le tri du verre est une problématique vieille de près d’un demi-siècle », signale Serge Winkelmuller. Il reste pourtant entier : bruyant, le ramassage de ces conteneurs implique souvent d'éloigner leur implantation des habitations, rendant moins naturelle la démarche citoyenne de s’y rendre. Mais le jeu en vaut la chandelle : « Une fois récupéré dans ces conteneurs, le verre est recyclé à 100% », rappelle Serge Starck.
Pierre Lang, une voix dissidente
Le président de l'intercommunalité de Freyming-Merlebach ne s'en cache pas, il est tout sauf un fervent défenseur du système de méthanisation mis en place par le syndicat mixte de transport et de traitement des déchets ménagers de Moselle-Est (Sydeme). Encore moins depuis que sa collectivité a dû lui fournir « 160 000 euros en apport » pour éponger une partie de ses dettes, sans compter une augmentation de ses frais de fonctionnement. Soit, en intégralité, pas loin de « 1,2 million d'euros » selon Pierre Lang. « Voilà dix ans que je m'inquiète des dérives du Sydeme : ses comptes ont longtemps été entourés par un épais brouillard et ses multiples diversifications l'ont, selon moi, mené à la dérive », lâche l'élu.
Pour lui, le principal problème réside dans le procédé de méthanisation des ordures : « Ce concept de transformation des déchets marche sur un produit pur, beaucoup moins bien sur du tout-venant. Le tri sélectif mis en place sur le territoire est parfait et la majorité des filières de recyclage fonctionne aussi plutôt bien. Mais les produits issus de la méthanisation possèdent beaucoup d'impuretés et doivent parfois être retraités, ce qui laisse à penser que le procédé n'est pas adapté. »
Peu convaincu d'une possibilité « d'exploiter ces installations dans des conditions financières acceptables », Pierre Lang se voit répondre par le président du Sydeme Serge Starck : « En fonctionnement normal, nous sommes une structure financièrement équilibrée. »
Un circuit bien rôdé pour tous ces secteurs comme pôles en tous genres..
Tous à table !..La soupe est bonne !..
La place est trop bonne, que ce soit pour tous ces « mécréants » de la « Com-com » ou Communauté de communes, et avec pas moins de 14 adjoints tout de même, sans oublier ces contrats en volte-face avec ces différents organismes prestataires, comme depuis le début avec « Kléber », puis « Veolia » et autres, et à présent cette société « ECO » (qui ne porte que le nom de ECO comme écologique..faussement..) et certainement sous-traitante de « VEOLIA », comme pour l’eau..Double Jackpot !!!..
Tous ces gens-là n’ont pas besoin de jouer au Loto, vous l’aurez compris !..
Le « Sydème » avait déjà des failles, mais aussi et surtout..Des dettes !!!
Au pays de Bitche tout n’est pas..Rose !
23 septembre 2021.
Les coups pleuvent entre conseillers départementaux de l’ex-majorité Weiten. Danièle Jager-Weber (canton de Faulquemont), reproche à deux autres élus, David Suck (Bitche) et dans une moindre mesure Patrick Reichheld (Phalsbourg), de s’être placés dans des situations de conflits d’intérêts. Explications.
David Suck, réélu au conseil départemental en juin sur le canton de Bitche, concentre l’essentiel des reproches formulés par Danièle Jager-Weber. Photo RL /Thierry NICOLAS
L’affaire a éclaté en juin, pendant la campagne des Départementales : Danièle Jager-Weber, conseillère sortante (Faulquemont) en fin de carrière dénonce par courrier des faits constituant, selon elle, des conflits d’intérêts. Elle cible nommément deux « collègues » issus comme elle de la majorité Weiten avec lesquels elle siège dans la 4e commission (Relations et aménagements des territoires, agriculture et environnement) : David Suck (Bitche) qui préside cette commission et patrick Reichfeld (Phalsbourg).
Son courrier est adressé au procureur de la République de Strasbourg et de…
4 août 2021.
La communauté de communes du Pays de Bitche songe à supprimer les sacs orange. Mais à l’inverse d’autres intercommunalités, elle ne souhaite pas mettre en place des bornes d’apport volontaire pour les emballages. Elle compte maintenir une collecte en porte-à-porte.
La communauté de communes du Pays de Bitche prévoit de supprimer les sacs orange, mais pas la collecte des recyclables. Photo RL /Thierry NICOLAS
Les sacs orange tendront progressivement à disparaître à compter de 2022. Le Pays de Bitche suit le mouvement. Comme les intercommunalités de Sarreguemines et de Freyming-Merlebach, la communauté de communes profitera des nouvelles consignes de tri pour revoir la collecte des emballages. L’an prochain, tous seront recyclables. « L’achat et la distribution des sacs orange ont un coût, justifie David Suck, le président. 365 000 € par an pour la com’com du Pays de Bitche. »
Mais le résultat de la collecte est contestable. « Les sacs orange sont manipulés, redispatchés, éventrés et souillés par le contenu des sacs verts. Près de 40 % finissent à l’enfouissement, un non-sens écologique et économique. » Le traitement par une autre filière a un coût.
Maintenir la collecte en porte-à-porte
La communauté de communes souhaite anticiper l’augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes applicables aux déchets enfouis. En 2025, elle passera à 65 €/tonne, contre 37 € aujourd’hui. « Depuis six mois nous travaillons sur ce dossier. » Mais à la différence d’autres intercommunalités, la com’com ne compte pas mettre en place des bornes d’apport volontaire pour les recyclables. « Nous ne sommes pas favorables à la suppression de la collecte en porte-à-porte au Pays de Bitche et à une baisse de la qualité de service. »
« Nous ne voulons pas augmenter la contribution »
A la place des sacs orange, la com’com prévoit de doter les ménages d’un deuxième bac roulant pour y jeter leurs emballages. La fréquence des collectes et leur mise en œuvre restent à définir, « mais nous ne voulons pas augmenter la contribution », annonce David Suck.
L’interco veut financer cette nouvelle collecte par l’économie des sacs orange et de la taxe générale sur les activités polluantes. « Moins de déchets partiront à l’enfouissement. » Reste ensuite un autre objectif à atteindre : valoriser les produits putrescibles (déchets verts). « La collecte ne fonctionne pas. Le Sydeme a mis vingt ans à se rendre compte des charges générées », tacle le président.
Qui est derrière tout ça ?..Et qui tire les ficelles ?..
Qui sont les « arroseurs » et les « arrosés » ?..
Les choses ne sont pas toujours comme certains le voudraient ou l’auraient voulu..
16 juillet 2021.
David Suck, président de la communauté de communes du Pays de Bitche depuis un an, a répondu aux critiques. Photo RL
Tracts, attaques, plaintes, courriers, polémiques, la vie politique n’est jamais un long fleuve tranquille au Pays de Bitche, encore moins ces dernières semaines. David Suck, président de la communauté de communes depuis un an , cristallise pas mal de critiques. Reprises en plus, sur les réseaux sociaux. Il a décidé, en dehors de l’ordre du jour du conseil communautaire, jeudi soir, à la halle verrière de Meisenthal, d’y répondre. Longuement.
Un « malaise » ?
En ligne de mire, Claude Barbian , le maire de Hanviller. Il a envoyé à tous les élus du Pays de Bitche de longues missives. Il dénonce « l’hémorragie du personnel, l’atmosphère qui n’est plus à la sérénité… » Bref, un certain « malaise ». David Suck répond point par point : « Nous avons aujourd’hui 145 agents , contre 144 il y a un an. Nous sommes dans une grande stabilité. Il n’y a aucun dérapage sur les moyens humains et financiers..
Sauf que des « dérapages » il y en a déjà eu avant avec Mr. Vogt, et bien avant, avec d’autres !..
S’il fallait « étayer » ici tous les déboires successifs connus que ce soit avec « Tubéo » comme pour cette ardoise vis-à-vis du prestataire « Orange », on serait vite plus que..surpris !!!
Les dossiers existent cependant toujours et bel et bien !!!
10 juillet 2021.
Ce n’est qu’une demi-surprise, mais David Suck, président de la communauté de communes du Pays de Bitche, a retiré ses délégations à Anne Mazuy, vice-présidente en charge de la mobilité. Elle conserve son titre de vice-présidente, mais le conseil communautaire devra décider de son sort jeudi prochain.
David Suck, également président de la com’com du Pays de Bitche, a été élu avec Sophie Pastor conseiller départemental. Photo RL
Ce n’est pas une surprise, après une campagne électorale qui s’est terminée en règlement de comptes : David Suck, président de la communauté de communes du Pays de Bitche, réélu conseiller départemental avec Sophie Pastor , a retiré ses délégations à Anne Mazuy, vice-présidente en charge des mobilités douces, son ancien binôme au département. Elle reste vice-présidente, mais le conseil communautaire devra décider de son sort lors de sa prochaine séance, jeudi soir, comme le stipule le Code général des collectivités territoriales.
Une suite logique, sans doute, après le tract diffusé dans les dernières heures de la campagne…
1er juillet 2021.
Sonya Cristinelli-Fraiboeuf et David Suck , réélus dans les cantons de Sarralbe et de Bitche, ont été désignés 2e et 3e vice-présidents du Département. Patrick Weiten, lui aussi reconduit au poste de président du Département , l’a annoncé ce jeudi, juste après sa réélection.
Les deux conseillers départementaux ont été élus 2e et 3e vice-présidents du Département de la Moselle ce jeudi. Photo RL /Louis VERDOUX
L’arrondissement de Sarreguemines sera très bien représenté au conseil départemental. Sonya Cristinelli-Fraiboeuf et David Suck , fraîchement réélus dans les cantons de Sarralbe et de Bitche, ont été désignés 2e et 3e vice-présidents du département. Patrick Weiten lui-aussi reconduit au poste de résident du département, l’ annoncé juste c ejeudi après sa réélection.
Ce type est un drôle de personnage..louche !
08 février 2021.
Le bureau a acté la décision. Le conseil communautaire pas encore. La communauté de communes du Pays de Bitche devrait se doter de la compétence mobilité avant la fin du mois de mars. Bus, vélo, transport à la demande : de nouveaux projets sont en vue.
Le bureau a acté la décision. Le conseil communautaire pas encore. La communauté de communes du Pays de Bitche devrait se doter de la compétence mobilité avant la fin du mois de mars. Bus, vélo, transport à la demande : de nouveaux projets sont en vue.
David Suck, président communauté de communes du Pays de Bitche : « La question de la mobilité est cruciale. » Photo RL
Comment la communauté de communes peut-elle prendre la compétence mobilité ?
David Suck, président : « La loi de 2019 permet aux communautés de communes de s’emparer de ce sujet. Si aucune décision n’est prise avant le 31 mars, il remontera à la région. À l’unanimité, le bureau a décidé de prendre cette compétence. Je réunirai une conférence des maires. Le conseil communautaire devra aussi s’y pencher. »
Pourquoi est-ce important selon vous ?
« Avec la crise sanitaire, les bassins à forte densité de population ont des difficultés. Les territoires ruraux sont l’avenir. Ils doivent être regardés avec un prisme nouveau. Le Pays de Bitche est un bout de territoire, comme le nord alsacien, dépourvu de moyen de mobilité.L’Eurométropole de Strasbourg est un gisement d’emplois et d’attractivité. Mais nous avons du mal à nous y rendre. Nous tournons autour du pot depuis trop longtemps. Nous devons agir. »
L’Eurométropole de Strasbourg est un gisement d’emplois et d’attractivité. Mais nous avons du mal à nous y rendre.
Que pensez-vous du projet de bus à haut niveau de service ?
« L’acte 1, c’est la prise de compétence. L’acte 2, l’évaluation des besoins. Je n’ai pas d’avis sur le bus, le train, le vélo, car je n’ai pas d’éléments. Si le conseil communautaire valide la proposition du bureau, nous pourrons engager une étude pour analyser les besoins, très finement, les offres de mobilités, les coûts. L’association sera un gage de sérieux aux côtés de la communauté de communes. C’est pour cela que le territoire, les usagers, habitants, associations doivent se mobiliser. »
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Com’com du Pays de Bitche : vifs débats autour des commissions
Com’com : les dépenses de fonctionnement augmentent
Quels sont les projets qui peuvent être menés ?
« Nous pouvons imaginer de nombreux projets, très concrets. Des transports à la demande, dans le cadre d’une politique sociale, ou des petits véhicules ? Des plates-formes d’accueil au niveau des trois collèges ? Un projet existe déjà à Rohrbach-lès-Bitche. Mais pas encore à Bitche et Lemberg. »
Et financièrement ?
« Nous mettrons en œuvre ce qui sera nécessaire. Nous ne pourrons pas tout faire. Mais la question de mobilité est cruciale. Nous sommes sur un dossier profond. La façon de consommer le transport doit évoluer. »
Financièrement toutes les collectivités comme communes sont « asphixiées » presque au bord du gouffre !
Le jeu du cumul et des tiroirs caisses..
Un salaire « seul » ne suffit plus !
1 er décembre 2020.
Après avoir pris les commandes de la communauté de communes du Pays de Bitche, David Suck a été élu président de la commission locale du SDEA, le syndicat d’eau et d’assainissement d’Alsace-Moselle. « Il faudra que les tarifs baissent », affirme l’élu. Interview.
David Suck, président de la communauté de communes du Pays de Bitche, vient également d’être élu président de la commission locale du SDEA. Photo RL
Vous avez longtemps été opposé à la politique menée par le SDEA au Pays de Bitche. Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à la présidence de la commission locale ?
David SUCK : « Il est urgent de mener une politique au plus près des obligations et des besoins des usagers. Le SDEA doit aussi être plus transparent. Je proposerai donc que les réunions soient dorénavant publiques. »
L’assainissement est un sujet polémique au Pays de Bitche, car toutes les communes ne sont pas encore reliées à un réseau. Que préconisez-vous ?
« Je proposerai que les usagers qui paient une redevance alors que leurs eaux usées ne sont pas traitées ne soient plus soumis à cette redevance. Cela concerne 500 abonnés. Nous devons être justes. »
Quels sont les autres changements à attendre ?
« Aujourd’hui, une partie des communes participent à hauteur de 10 € par habitant au budget du SDEA, en contrepartie de l’entretien des réseaux unitaires et d’eaux pluviales. Je proposerai une évolution là aussi. Nous devons trouver le juste prix, harmonisé, partagé par toutes les communes. »
Dans le passé, vous avez pris des responsabilités au sein dusyndicat des eaux de Volmunster et combattu le SDEA. Vous avez réussi à faire baisser les prix. Qu’en est-il de l’assainissement au Pays de Bitche ?
« Il faudra que les tarifs baissent. Ils n’ont cessé d’augmenter. Cela doit cesser : nous devons trouver des économies. »
Le SDEA s’occupe de l’assainissement dans les 46 communes de l’intercommunalité du Pays de Bitche , mais uniquement de l’eau dans 5 communes. Continuera-t-il à s’étendre ?
« Les maires des différentes communes restent décideurs, mais je ne suis pas favorable à l’extension. La commission locale du Pays de Bitche ne sera pas volontaire à prendre plus de compétences au Pays de Bitche, car les syndicats des eaux montrent leurs capacités de gestion et d’entretien des réseaux au quotidien. »
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La commission locale du SDEA, c’est quoi ?
SDEA. Quatre lettres pour désigner le Syndicat des eaux et d’assainissement d’Alsace-Moselle. Autrefois, la communauté de communes du Pays de Bitche s’occupait elle-même del’assainissement. Depuis 2015, elle a délégué cette tâche au SDEA. En plus, le SDEA s’occupe de l’eau potable dans 5 communes : Bitche,Baerenthal, Hottviller, Saint-Louis-lès-Bitche et Schorbach. Dans les autres, la gestion est confiée à de « petits » syndicat des eaux, par exemple la Bickenalbe, Volmunster, etc.
Si le siège du SDEA est à Schiltigheim, à côté de Strasbourg, la politique menée dans les 46 communes du Pays de Bitche est gérée par une commission locale, composée donc des élus locaux, qui fixe les tarifs et vote les investissements à mener.
28 juillet 2020.
David Suck a créé la surprise en battant Francis Vogt à la tête de la communauté de communes du Pays de Bitche. Le nouveau président revient sur ses ambitions, ses priorités et sa volonté de travailler en toute transparence.
David Suck a succédé à Francis Vogt, à la tête de la communauté de communes du Pays de Bitche. Photo RL
Ses prises de position étaient fréquentes et remarquées. David Suck n’a jamais caché son opposition à la politique menée sous l’ancienne mandature. Il a créé la surprise en prenant la tête de la communauté de communes du Pays de Bitche. Il a battu au 2e tour Francis Vogt, le président en place depuis douze ans (35 voix contre 31 et un blanc).
L’agriculteur, adjoint au maire de Volmunster et vice-président du conseil départemental, compte trancher sur le fond et la forme…
Pour quelle raison avez-vous candidaté au poste de président de la communauté de communes du Pays de Bitche ?
David SUCK : « L’intercommunalité est la collectivité de référence, qui a le plus d’impact dans le quotidien des hommes et des femmes. Je n’ai pas toujours été d’accord avec les grandes décisions qui ont été prises par le passé et je ne trouvais pas dans les deux candidats que j’avais identifiés des projets opportuns, en faveur de l’équité du territoire. Je me suis décidé le mercredi suivant le deuxième tour des municipales, convaincu que la communauté de communes devait retrouver un sursaut. Elle couvre le même territoire que le canton. Elle peut être un levier d’aménagement, d’investissement et de solidarité. Je pouvais apporter mon expérience. »
Un vent nouveau souffle sur l’assemblée avec l’élection de nouveaux vice-présidents.
« Ils reflètent l’élan impulsé par les électeurs aux municipales : la représentativité du territoire, la jeunesse, le renouveau avec plus de la moitié des maires qui ont changé et de nombreuses femmes qui ont fait leur entrée en politique. »
Vous avez insisté sur votre volonté de transparence…
« J’ai demandé que tous les cadenas soient enlevés. La com’com doit redevenir une collectivité qui apporte au territoire, aux habitants et aux communes. J’ai toujours travaillé ainsi depuis douze ans. Il faut renouer avec la confiance, même si je sais que je ne plairai pas à tout le monde. »
Le prochain conseil se tient ce mercredi 29 juillet avec le vote du budget. Quelles seront vos priorités ?
« Le budget a été façonné par l’ancienne mandature. On est en juillet, on ne va pas tout détricoter. Mais plusieurs décisions seront prises. La télévision locale ne sera plus financée par le budget Tubéo, mais par le budget général et l’ensemble des contribuables. Ce n’est pas à un service public de payer un autre service public… Concernant les ordures ménagères, je ferai inscrire au budget la recette attendue du Sydeme (1 M€). Le surcoût, le principal problème, est indépendant de l’interco. Au niveau des investissements, certains seront remis en cause, car je ne suis pas convaincu qu’ils relèvent de la communauté de communes… Un travail colossal portera également sur la mise en place d’une taxe qui tiendra compte des volumes produits. Au Pays de Bitche, à production égale, je souhaite qu’on paie le même prix. Et qu’il ne diffère pas selon la commune où l’on habite. »
Conseil communautaire ce mercredi soir à 19 h 30 à la halle verrière de Meisenthal.
Il ne croit pas si bien se tromper en disant cela : « Je sais que je ne plairais pas à tout le monde.. »..
Mr. Vogt est parti, un autre succède à sa place..
Un jeune frais et moulu arrive à un poste important.
20 juillet 2020.
Volmunster info
David Suck nouveau président de la Communauté de communes du pays de Bitche..
Le mercredi 16 juillet 2020, les élus de la communauté de communes du Pays de Bitche réunis à Meisenthal, dans la Boîte Noire de la Halle verrière, ont élu leur président. Francis Vogt avait à affronter le nouveau maire de Bitche, Benoît Kieffer, maire de Bitche et David Suck, vice-président du conseil départemental et premier adjoint à Volmunster.
David Suck, vice-président du conseil départemental, président de l’Association mosellane d’économie montagnarde (AMEM), promoteur des produits locaux et des circuits courts, est arrivé à battre Francis Vogt avec 35 voix, contre 31. Benoît Kieffer avec 13 voix au premier tour, ne s'est plus représenté. David Suck, compte être au service des 46 communes et des 36 000 habitants:
"Je peux vous assurer que je serais au service de toutes et de tous et que cette "com-com" ouvrira une page nouvelle dans la façon de travailler, dans la concertation et dans les commissions. Je souhaite des débats communautaires plus entiers et plus approfondis où celles et ceux qui ne partagent pas la vision d ela majorité puissent avoir leur place. L'Interco a besoin d'un nouvel essor, elle doit pouvoir fonctionner tout de suite et être au service de la population*.
C'est l'engagement que je prends ce soir et que je tiens depuis un certain nombre d'années à vos côtés. " a-t-il dit aux élus avant le vote.
* Sauf que cela fait déjà depuis de très longues années, pour ne pas dire "belle lurette" qu'ils n'étaient plus au service de la collectivité comme de la population, uniquement concernés par leurs propres intérêts dans tout cela, qu'on se le dise !!!..
Les raisons de son succès
"Depuis 12 ans je travaille avec les différents élus du territoire*. Le signal fort de différentes communes a été le changement d'équipes municipale qui est un signal fort et inconditionnel donné par les électeurs. Mes trois priorités, c'est que notre territoire soit reconnu, défendu et apprécié par les habitants, c'est pourquoi il faut une cohésion territoriale que je mets en oeuvre depuis 12 ans. Pour le choix des vice-présidents, j'ai tenu compte d eleur travail accompli, leur représentativité et de la qualité de chacun. "
* Eux-aussi, tout aussi corrompus, et seulement intéressés par leurs propres intérêts et rien d'autre !
Un élu très actif
David Suck, après son élection en 2008, où il sera le plus jeune conseiller général, vice-président du conseil général, chargé des routes. En 2015, En il fait à nouveau partie du bureau du Conseil départemental. et devient septième vice-président. Il préside la septième commission, chargée de l’aménagement du territoire, d’aide aux communes, d’environnement et de l’agriculture. C’est une vice-présidence importante pour David Suck, car il a à traiter des dossiers d'importance dans le département de la Moselle. Ils concernent le label Mangeons mosellan, l’environnement, les deux Parcs naturels, les schémas de cohérence territoriale, l’établissement public du foncier, l’agence de l’eau du Bassin Rhin-Meuse, la chambre d’agriculture.
De plus, il fait partie du bureau exécutif avec cinq autres vice-présidents. Il a l'habitude de suivre les dossiers de très près. En tant que président de l'Amem, il est à l'origine de très nombreux marchés paysans dans tout le canton. Il est également premier adjoint au maire de Volmunster.
Les 14 vice-présidents:
Vincent Seitlinger, élu à 51 voix au poste de 1er vice-président en charge de l'économie et de la culture
Benoît Kieffer 2ème vice-président en charge du tourisme
Christelle Burgun, 3ème vice-présidente en charge de la petite enfance
François Huver, 4ème vice-président en charge du cadre de vie et patrimoine bâti
Jacqueline Glad, 5ème vice-présidente en charge de la santé
Serge Weil, 6 ème vice-président en charge du marketing
Serge Stebler 7ème vice-président en charge de la mise en valeur et la protection du patrimoine
Patrick Klein 8ème vice-président en charge des chantiers
Laurent Schrub , 9ème vice-président en charge de la transition écologique
Alexandre Koelsch , 10ème vice-président en charge des infrastructures numériques
Anne Mazui, 11ème vice-présidente en charge de la mobilité douce et des écomobilités
Norbert Dor 12ème vice-président en charge des équipements sportifs
Cathia Heim, 13ème vice-présidente en charge du PLUI et des outils d’information et de communication
Gérard Stocky, 14ème vice-président, en charge des services techniques et de l’entretien du patrimoine bâti J.A.S.
Les 14 vice-présidents sont également des adjoints salariés à ce titre, en plus de leurs autres prestations diverses !..
15 juillet 2020.
David Suck, conseiller départemental, a été élu avec 35 voix président de la communauté de communes du Pays de Bitche. Photo RL /Archives Thierry NICOLAS
Mercredi soir, les élus de la communauté de communes du Pays de Bitche étaient réunis à Meisenthal à la Halle verrière pour élire leur président. Francis Vogt, le sortant, fier de son bilan, a affronté le nouveau maire de Bitche, Benoît Kieffer et David Suck, conseiller départemental, élus à Volmunster et principal opposant au président sortant.
David Suck, également président de l’Association mosellane d’économie montagnarde, promeut l’agriculture locale et les circuits courts. Élu à la com’com, il est connu pour répliquer vivement aux politiques qu’il juge inefficaces ou inadaptées.
Il a remporté l’élection avec 35 voix, contre 31 pour Francis Vogt. Benoît Kieffer est sorti dès le premier tour avec seulement 13 voix. « Je peux vous assurer que je serai au service de toutes et de tous et que cette com’com ouvrira une page nouvelle dans la façon de travailler, dans la concertation et dans les commissions. Je souhaite des débats communautaires plus entiers et plus approfondis où celles et ceux qui ne partagent pas la vision de la majorité puissent avoir leur place […] », a-t-il déclaré.
Les nombreux circuits en « magouilles » organisées ne manquent pas !!!
A la fin du 1er trimestre 2022, c’est une nouvelle méthode de tri qui va entrer en vigueur. La communauté de communes a décidé d’opter pour une solution logique. Le Sydème proposait des bornes d’apport volontaire, les élus du Bitcherland, avec à sa tête le président David Suck, préfèrent une seconde poubelle.
« Parce que l'on veut garder une qualité de service qui est celle de récupérer, collecter les ordures ménagères au plus près du domicile de chacun des habitants du Bitcherland. On veut garder ce service qui existe depuis toujours. On a donc décidé de doter d'un deuxième bac nos usagers. »
Bande d’hypocrites !
Quel « impact » réel surtout pour nos prochaines factures comme taxes d’enlèvement surtout ???
Autant de questions sans réponses..pour l’instant, hélas !
Photo ci-dessus de Mr. David Suck, et avec, à ses côtés, Mme.Anne Mazuy.
Le Bureau est composé du Président et de 14 Vice-Présidents. Chacun est en charge d’une délégation.
Le Bureau prépare et exécute les décisions prises par le Conseil de Communauté.
Voici les élus qui composent le Bureau de la Communauté de Communes du Pays de Bitche :
Adjoint au Maire de Volmunster
Maire de Rohrbach-Lès-Bitche
Son père était déjà aux commandes, bien avant lui, dans le canton de Rohrbach-les-Bitche..
(Quand la soupe est bonne..)
Adjointe au Maire de Gros-Réderching
Celle qui a fait le jeu et facilité l’élection même de Mr. Suck.
(C'est un tout petit peu..notre "Barbara Pompili" locale, en quelque sorte, pour la comparaison, sans plus !..)
Les vœux pour 2019..
Une étroite collaboration..
Celle-là même qui lui avait servi de support pour sa propre campagne..Mme. Mazuy.
En s’appuyant sur elle, il a voulu montrer une carte et un côté « accessible », au regard de la population, tout comme pour l’adhésion, en s’entourant d’une femme..
Tous pour un..Un pour tous ?..
4 août 2021.
La communauté de communes du Pays de Bitche songe à supprimer les sacs orange. Mais à l’inverse d’autres intercommunalités, elle ne souhaite pas mettre en place des bornes d’apport volontaire pour les emballages. Elle compte maintenir une collecte en porte-à-porte.
La communauté de communes du Pays de Bitche prévoit de supprimer les sacs orange, mais pas la collecte des recyclables. Photo RL /Thierry NICOLAS
Les sacs orange tendront progressivement à disparaître à compter de 2022. Le Pays de Bitche suit le mouvement. Comme les intercommunalités de Sarreguemines et de Freyming-Merlebach, la communauté de communes profitera des nouvelles consignes de tri pour revoir la collecte des emballages. L’an prochain, tous seront recyclables. « L’achat et la distribution des sacs orange ont un coût, justifie David Suck, le président. 365 000 € par an pour la com’com du Pays de Bitche. »
Mais le résultat de la collecte est contestable. « Les sacs orange sont manipulés, redispatchés, éventrés et souillés par le contenu des sacs verts. Près de 40 % finissent à l’enfouissement, un non-sens écologique et économique. » Le traitement par une autre filière a un coût.
Maintenir la collecte en porte-à-porte
La communauté de communes souhaite anticiper l’augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes applicables aux déchets enfouis. En 2025, elle passera à 65 €/tonne, contre 37 € aujourd’hui. « Depuis six mois nous travaillons sur ce dossier. » Mais à la différence d’autres intercommunalités, la com’com ne compte pas mettre en place des bornes d’apport volontaire pour les recyclables. « Nous ne sommes pas favorables à la suppression de la collecte en porte-à-porte au Pays de Bitche et à une baisse de la qualité de service. »
« Nous ne voulons pas augmenter la contribution »
A la place des sacs orange, la com’com prévoit de doter les ménages d’un deuxième bac roulant pour y jeter leurs emballages. La fréquence des collectes et leur mise en œuvre restent à définir, « mais nous ne voulons pas augmenter la contribution », annonce David Suck.
L’interco veut financer cette nouvelle collecte par l’économie des sacs orange et de la taxe générale sur les activités polluantes. « Moins de déchets partiront à l’enfouissement. » Reste ensuite un autre objectif à atteindre : valoriser les produits putrescibles (déchets verts). « La collecte ne fonctionne pas. Le Sydeme a mis vingt ans à se rendre compte des charges générées », tacle le président.
La « T.E.O.M. » c’était avant, et jusque là..
C’est ce que l’on a appelé la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères..
03 avril 2020.
Depuis mercredi, c’est la société Eco déchets environnement, nouvellement implantée au Pays de Bitche, qui se charge de collecter les ordures ménagères dans les 46 communes. Si les jours de ramassage n’ont pas changé (sauf pour Rohrbach-lès-Bitche et Bining), les horaires si.
Cinq nouveaux camions d’Eco déchets environnement tournent depuis mercredi pour collecter les poubelles. Photo DR
À Enchenberg, mercredi matin, certains habitants ont été pris par surprise, car les éboueurs sont passés plus tôt que d’ordinaire dans certaines rues. À Goetzenbruck, ce jeudi, d’autres s’inquiétaient que leur bac n’ait pas été ramassé à l’heure habituelle. Depuis le 1er avril, c’est la société Eco déchets environnement, nouvellement installée au Pays de Bitche, qui est en charge de collecter les ordures ménagères dans les 46 communes.
Il n’y a toujours pas de ripeurs. Les bacs sont collectés automatiquement par le camion. Photo D R
Les camions sont encore tout beaux, tout neufs. La société Eco déchets environnement s’est dotée, pour faire la tournée dans les 46 localités, de cinq nouveaux camions bennes. Elle s’est installée en zone industrielle de Bitche.
Les camions sont encore blancs. Ils seront bientôt floqués. Photo DR
Les jours de collecte ne changent pas, sauf pour Bining et Rohrbach-lès-Bitche. Dans ces deux communes, les poubelles sont désormais ramassées le jeudi. Et non plus le vendredi. En revanche, les horaires sont modifiés un peu partout. Le camion passe entre 4 h et 18 h. « Les bacs doivent impérativement être sortis la veille au soir », insiste-t-on au siège de la communauté de communes.
La collecte ici à Enchenberg. Les éboueurs sont passés plus tôt dans certaines rues. Photo RL
La consigne est temporaire, en raison de la crise sanitaire. Les sacs orange ne sont plus ramassés, car le Sydeme, pour protéger ses salariés, a fermé le centre de tri de Sainte-Fontaine. « Les usagers sont priés de conserver leurs sacs orange provisoirement chez eux (le temps du confinement) dans un garage, une cave, un grenier ou un cellier et de ne présenter à la collecte des bacs roulants que les sacs verts et bleus », indique-t-on à la communauté de communes.
En cas de rupture de sacs multiflux, les habitants peuvent exceptionnellement utiliser des sacs noirs*, trouvables en supermarché.
* Si on remet des sacs noirs ça vite être à nouveau la foire d’empoigne, le cirque, et surtout du grand n’importe quoi !
(Sans oublier que ce sont les gens qui « devront » acheter eux-mêmes ces sacs poubelles noirs, alors que les sacs « Multiflux » sont déjà « facturés » sur nos factures en Taxe d’enlèvement des ordures ménagères !!!..)
25 mars 2020.
À partir du 1 er avril, ce n’est plus Véolia mais Eco déchets environnement qui assurera la collecte des poubelles dans les 46 communes du Pays de Bitche. Photo illustration RL
Historiquement, ce sont les agents de Véolia (ex-Onyx) qui ont eu à collecter les poubelles, de porte en porte, dans les 46 communes du Pays de Bitche. Mais le marché arrive à échéance au 31 mars. La communauté de communes a donc décidé de passer un nouvel appel d’offres. C’est la société Eco Déchets environnement qui l’a remporté. Avec, à la clé pour l’intercommunalité, des économies de l’ordre d’1,2 M€ sur 5 ans.
À partir du 1er avril, ce sont les agents d’Eco Déchets environnements qui se chargeront de collecter les sacs multiflux, pour les emmener au centre de tri de Sarreguemines. « Les habitants n’y verront que du feu », insiste Eric Hemmert, vice-président de la communauté de communes en charge des ordures ménagères. La collecte robotisée est maintenue : les habitants devront toujours disposer leurs bacs sur le bord du trottoir.
La société Eco déchets environnement sera équipée de 5 camions bennes neufs. Elle disposera également d’un camion de moins de 5 ans de réserve, en cas de panne. Le planning des collectes est conservé, sauf pour deux communes, Bining et Rohrbach-lès-Bitche. Les poubelles seront ramassées le jeudi et non plus le vendredi. Les collectes auront toujours lieu entre 4 h et 18 h. Il faut donc veiller à sortir son bac la veille.
Conformément aux clauses contractuelles du marché et à la convention collective nationale des activités du déchet, le nouveau prestataire s’est engagé à reprendre les 10 personnels de Véolia. La société Eco Déchets Environnement, qui a son siège dans la région lyonnaise, s’est installée à Bitche, dans des locaux d’exploitation situés dans la zone industrielle.
On s'occupe d etout..On s'occupe de vous !
Photo ci-dessus de la déchetterie de Rohrbach-les-Bitche.
A présent, et à venir (Printemps 2022..mars-avril..mai ?..), ce sera la « T.E.O.M.I. »..
C’est ce que l’on appelle, à présent, la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères dite Incitative !..
J’avais déjà fait des articles là-dessus* bien avant, et concernant tant les ordures ménagères, en général, que pour la collecte et donc le ramassage, tout comme pour le tri dit « intelligent », n’en déplaise !
* Voir en bas de l’article.
Bien avant et au tout début..
Photo ci-dessus de ce geste « classique » et bien antérieur, et avec ces poubelles rondes à couvercle amovible.
Le ramassage dit « classique » perdurait depuis fort longtemps déjà..
Il s’agissait, ni plus ni moins, de tout mettre, au fur et à mesure, dans des sachets poubelles de couleur noir, puis de les déverser dans un grand bac et poubelle sur roulettes, lui-aussi noir ou anthracite..
Il s’en est suivi une réflexion des hautes instances, tant locales, départementales que régionales, avant de faire remonter l’information, puis, de devenir nationale..
C’est le « tri » dit sélectif qui allait faire son apparition et prendre la place de toutes nos bonnes vieilles méthodes enseignées auparavant et mise en place jusque là.
A partir depuis..janvier 2009..
Le tri « multiflux » était né !..
Après un ramassage dit « classique » et de longue date, nous avions été informé d’un système de ramassage « sélectif », également appelé « tri » sélectif avant enlèvement et donc collecte tout court..
Avec le tri sélectif et « multiflux », grâce aux sachets eux-aussi « multiflux », nous allions « trier » intelligemment tous les déchets issus de la consommation courante (sans rajout), comme surtout de nos emballages liés en cela aux grandes et très grandes surfaces, pour tout emballage de produits courants, dont surtout..alimentaires, hélas !
Au total..trois sachets de couleur différente..
Un « vert », un « bleu », et un « orange ».
Un sachet « vert », pour les déchets alimentaires de cuisine.
Un sachet « bleu » pour les déchets autres
Un sachet « orange » pour tous les emballages.
Les sacs « Multiflux »..
- Sac Vert (15L)
réservé aux biodéchets - Sac Orange (50L)
réservé aux recyclables - Sac Bleus foncé (30L)
réservé aux résiduels - Sac Bleu foncé (50L)
réservé aux résiduels
Bien remplir vos sacs vous permet également une optimisation des sacs mais attention il ne faut pas qu'ils soient ni trop vides ou ni trop pleins.
Les sacs non ou mal fermés se vident de leur contenu lors des opérations de collecte et de déchargement. Dans ce cas, les fractions de déchets ne peuvent plus être valorisées et vos efforts de tri ne seront pas récompensés.
Afin d'accompagner au quotidien les ménages dans leurs gestes du tri une poubelle bi-compartimentée, appelée bi'sacs, ainsi que des sacs ont été distribués à chaque ménage lors de la mise en place du dispositif (de janvier 2009 à décembre 2016).
LA POUBELLE BI'SACS
Les sacs sont adaptés à la taille des 2 seaux.
- Le petit seau vert pour le sac vert 15L réservé aux biodéchets.
- Le grand seau bleu : sac bleu foncé 30L réservé aux résiduels
Le bac receveur à deux places, pour deux sacs, l’un bleu et l’autre vert..
Bien sûr, il ne faut pas faire comme sur la photo ci-dessus, avec l’extrémité de ce sac orange visible du côté prévu pour le sac bleu.
Combien de sacs sont distribués par foyer ?
► Dotation en fonction du nombre de personnes au foyer selon les règles standards
suivantes :
Les sachets sont distribués lors de passage de camions prévus à cet effet.
Ce sont les collectivités locales qui en informent les gens pour les dates prévues.
La prochaine date prévue, pour nous, est demain, le vendredi 17 décembre.
Le jour venu, les gens se déplacent jusqu’à l’emplacement prévu et désigné pour le camion..
Puis les gens montent dans le camion, à tour de rôle et se font servir leur dotation de sacs, vert, bleu et orange, en présentant leur carte attitrée du « Sydem », le sydem pass.
A l’issue chaque personne retourne chez elle avec sa dotation prévue en fonction de la composition de la famille vivant sous le toit pour l’adresse indiquée.
Tout n’est pas..rose !
Même au pays des abeilles, comme pour « Maya ».
Le « bémol » et hic !
La goutte qui fit déborder le vase..
Tous des « mécréants »..
Suite aux nouveaux déboires financiers du Sydeme, le maire de Freyming-Merlebach remet en cause le cœur même de l’activité du syndicat dans lequel il est élu. II réclame un audit technique pour savoir s’il faut continuer, oui ou non, à méthaniser nos ordures ménagères.
La construction de l’usine de méthanisation de Morsbach a débuté en 2009.
L’unité a été mise en service en 2011. Aujourd’hui, Pierre Lang pense que cette usine doit être reconvertie. Photo archives RL.
Pierre Lang maire de Freyming-Merlebach: « On pourrait. On supprime la méthanisation de nos déchets ménagers et on reconverti le centre « Méthavalor » pour uniquement traiter des déchets verts. » Photo archives RL.
L e Républicain Lorrain : Membre du Sydeme, vous remettez clairement en cause le principe de la méthanisation des biodéchets issus des ordures ménagères de Moselle-Est. Pourquoi ?
Pierre Lang, maire et président de la communauté de communes de Freyming-Merlebach : Dès le départ, lors du choix de la filière méthanisation, j’ai exprimé mes plus vives réticences à Charles Stirnweiss, président à l’époque du Sydeme. Face aux dérives financières, à l’endettement, j’ai réclamé à plusieurs reprises un audit technique. Cet audit n’a jamais été mené. Je dis qu’il faut aujourd’hui le faire. Nous en sommes à un point où il faut rediscuter de toute la philosophie du Sydeme. L’audit doit nous dire si, oui ou non, la méthanisation vaut vraiment le coup. Doit-on vraiment continuer ? L’écologie, les discours sur l’environnement, c’est très bien. Mais on se heurte à la réalité financière désormais. On doit réagir.
Existe-t-il une solution alternative ?
Au mois de décembre, j’ai parlé avec le maire de Metz. Il est prêt à fusionner avec nous. Nous pourrions envoyer nos ordures ménagères à l’incinération à Metz où l’usine serait agrandie.
Et que fait-on de l’usine de méthanisation de Morsbach, mise en service en 2011 après un investissement de 40 M€ ?
On supprime la méthanisation de nos déchets ménagers et on reconvertit le centre Methavalor pour uniquement traiter des déchets verts, de tout le département et d’ailleurs par exemple.
Les dirigeants actuels du Sydeme vont dire que cette machine arrière va coûter encore plus cher aux contribuables.
Je ne crois pas. Ce qu’on fait, ça ne marche pas de toute façon, il faut se rendre à l’évidence. Regarder nos boues et notre compost dont personne ne veut. Il y a aussi une trop grande part des sacs verts à méthaniser qui partent à l’enfouissement car il y a trop de pertes sur le tri. Pour moi, nous aurions dû rester à deux sacs : un pour les recyclables, un autre pour le non valorisable.
Et c’est tout ! J’ai exprimé des réticences sur la construction de l’usine de sacs à Behren et je me suis opposé à la construction du bâtiment administratif à Morsbach.
Enfin, je crois que le Sydeme ne devrait pas investir dans des projets privés et se contenter de traiter nos poubelles.
Vous êtes donc en total désaccord avec la stratégie du Sydeme depuis le départ. Pourquoi ne démissionnez-vous pas ?
Mais je ne peux pas car notre communauté de communes est membre du Sydeme. Je rappelle que j’ai refusé un poste de vice-président. Et puis je préfère rester à l’intérieur et convaincre mes collègues qu’il faut changer de cap désormais.
Cela va être difficile de persuader le président Serge Starck d’abandonner le principe sur lequel est né le syndicat.
J’ai voté pour Serge Starck qui a eu le courage de reprendre la présidence alors que personne ne la voulait en 2014. Mais il hérite d’une situation trop bancale. Il doit accepter l’audit technique que je propose. Je n’ai pas voté son budget 2016 en m’abstenant. Aujourd’hui, ce budget est retoqué par le tribunal administratif. Compte tenu des circonstances, nous avions le choix entre adopter un budget en déséquilibre ou un budget insincère. Serge Starck a fait le choix de l’insincérité des comptes, c’était une erreur. Par souci de transparence, il aurait fallu reconnaître le déséquilibre de fait du budget. Les maires de Stiring-Wendel et de Cappel sont d’accord avec moi.
Cela s’était avant, juste et peu avant les réels déboires du « Sydem » et surtout de Mr. Starck à sa tête, et avec une dette abyssale de 800 000 Euros..pas rien !
Cette dette contractée, au fur et à mesure, et à la longue, allait mettre l’organisme dans l’embarras tout comme Mr. Starck.
La dette a été « épongée » pour une partie, en reprise par le gouvernement, une autre par la région et le département, le reste à charge, sur notre dos !!!..
Il y avait déjà eu une polémique au sujet du tri sélectif comme des sachets, et à Freyming-Merlebach même, chez Mr. Lang, et avec une image peu engageante montrant des sacs multiflux qui étaient entassés et traînaient à même le sol aux abords du centre de collecte..
Une décharge à ciel ouvert à Freyming-Merlebach.
L’affaire avait fait grand bruit sur les réseaux sociaux !
La montagne de bois et de sacs multiflux sur le site de Sainte-Fontaine à Freyming-Merlebach a fait monter les internautes au créneau.
Compte-tenu de la montée en puissance du tri et du retard de la mise en route du centre de tri de Faulquemont, Charles Stirnweiss président du SYDEME ne voyait pas d’autre choix que de créer une zone de transfert provisoire sur le site minier.
Sur Facebook, des habitants de Freyming-Merlebach et du pays naborien crient leur dégoût de voir le site minier de Sainte-Fontaine se transformer en décharge sauvage ces derniers jours. Les responsables du Sydeme leur répondent.
Là ou, auparavant, on pouvait tout cacher, et continuer comme si de rien n’était, avec les réseaux sociaux la donne change !...
Et dire que, juste peu avant le virus et coronavirus puis « Covid19 », le même maire se permettait encore de plaisanter..
31 décembre 2019.
La fête du Nouvel an est à peine commencée. Demain, 1er janvier, il va falloir effectuer un petit tri des déchets de réveillon avant de descendre ou de sortir les poubelles. Chacun sait, le reste de l’année, comment bien trier ses déchets, certains pièges sont à éviter pour les restes des repas festifs. Dans quel sac mettre les emballages des papillotes en chocolat ? Les têtes des crevettes, ça va avec le recyclable ? Et les coquilles d’huîtres ? Que faire des coquilles d’huîtres ?
Pour mettre tout le monde d’accord, la mairie de Freyming-Merlebach, en collaboration avec le Sydeme et la communauté de communes, a édité sur son site internet un guide des bonnes pratiques de tri pendant les fêtes. Biodéchets, recyclables, apport volontaire ou encore résiduel, chaque catégorie de déchets est clairement identifiée, exemples à l’appui. Oui, le pot en verre qui contenait un bloc de foie gras se jette au même endroit que la bouteille de champagne. Non, le carton d’emballage de la bûche glacée ne va pas avec les recyclables mais avec les biodéchets. Même ceux qui ont pris de l’avance en dégustant une galette des rois savent désormais que le carton va dans le sac bleu.
Quant au sapin déjà fané, il aura une nouvelle vie, sous une autre forme, grâce aux différentes collectes organisées dans les communes. Mais il doit être déshabillé pour être valorisé !
De qui se moque-t-on ?
Pour toutes celles et ceux que cela pourrait « éventuellement » intéresser..
*Voir ci-dessous les liens pour mes articles antérieurs mis sur le sujet :
http://janus157.canalblog.com/archives/2018/02/22/36165462.html
22 février 2018
http://janus157.canalblog.com/archives/2018/02/15/36145177.html
15 février 2018
http://janus157.canalblog.com/archives/2018/02/09/36127645.html
09 février 2018
http://janus157.canalblog.com/archives/2018/01/31/36099749.html
31 janvier 2018
http://janus157.canalblog.com/archives/2018/01/16/36053102.html
16 janvier 2018
Le plus "intelligent" consiste à bien trier, en séparant les différentes denrées alimentaires et autres, pour les mettre ensuite au..composteur !
On éduque souvent les enfants dans ce sens, en s'en servant comme support, sauf que les adultes, pour beaucoup, ne respectent rien !..
Que dire pour..Terminer..
40 ans de corruption organisée..c’est peu dire !
Cela fait maintenant bien 40 ans que l’on nous a « roulé » dans la farine en politique !
STOP ça suffit ! ..
Et ce n’est pas..terminé !
Dans la ville de Forbach cela se défini comme suit :
La redevance incitative est composée de 2 éléments :
- une part fixe de 133 € / foyer / semestre*
- une part variable de 0,175 € / kg de déchets*
* tarifs en vigueur en 2020
En fait, chacun fait sa propre sauce comme il l’entend ou le veut, en somme..
Au bout du compte..
Tri sélectif..Plus on « trie..Plus on paie !
Sur un plan « local » cela fait bien 20 ans, et surtout ses 10 dernières années que l’on nous prend pour des vaches à lait, des pigeons et des cons, concernant nos factures d’eau comme surtout pour les taxes d’enlèvement des ordures ménagères aussi et surtout !!!...
La « douloureuse »..grimpe !
Une facturation contestée en 2017 à Ville-aux-Montois en Meurthe-et-Moselle.
Avec 334 Euros pour l’année 2016-2017.
De 80 Euros à..334 Euros !
Avec 334 € pour l’année 2017, Gérard Michaud, de Ville-au-Montois, estime qu’il paie trop cher pour la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), alors qu’il vit seul et produit très peu de déchets. Photo René BYCH
Voir le lien ci-dessous :
https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-longwy/2017/12/08/la-facture-des-ordures-menageres-contestee
Comme ci-dessous à Audonois dans le Nord en 2014..
Photo ci-dessus – Pourquoi cette hausse si exagérée.
A titre d’exemple :
Le réglement de cette taxe des ordures ménagères devra s'effectuer avant le 15 octobre• © France 3 Corse
Chaque année, les contribuables doivent verser la taxe d'enlèvement des ordures ménagères. Le prix à payer est basé sur la valeur cadastrale des propriétés mais varie en fonction des collectivités.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la taxe sur les ordures ménagères n'est pas influencée par la quantité d'ordures produites, ni le nombre d'habitants par foyer. "La taxe d'enlèvement des ordures ménagères est calculée sur la base locative de votre appartement. Une personne qui vit seule dans un grand appartement paiera plus chère que plusieurs personnes dans une petit appartement" explique Christian Leca, membre du bureau de l'Association des Maires de Corse.
La taxe varie selon les collectivités
La taxe des ordures ménagères est donc basée sur un pourcentage de la valeur locative cadastrale. Mais les taux varient en fonction des collectivités, selon le service assuré.
En Corse du Sud, il est ainsi de 11% dans la communauté de commune du Prunelli, de 15% dans l'Alta Rocca et dans les deux Sorru. Concernant la communauté d'agglomération en pays ajaccien, le taux avoisine les 20% sur Ajaccio et les 16% dans le rural.
La taxe reste haute mais baisse pour la troisième année consécutive. "Le coût des déchets à la Communauté d'Agglomération du Pays d'Ajaccio (CAPA) est d'environ de 20 millions d'euros financés par environ 17 millions de taxes et 3 millions de financement du budget général. La volonté aujourd'hui est de rendre ce budget autonome et donc de diminuer le coût du traitement par les Ajacciens et diminuer aussi la taxe en contrepartie" explique Alexandra Folacci, directrice générale adjointe des services.
Le réglement de cette taxe des ordures ménagères devra s'effectuer avant le 15 octobre. Ce sont les services des impôts qui la perçoivent pour le compte des collectivités.
(Données ci-dessus datées de fin 2015..)
Le mot de la fin..Personnel..
Je dénonce et dénoncerais toujours les dérives, quelles qu’elles soient, tout comme « corruptions » organisées, dans n’importe quel domaine, ayant un caractère « vicieux » et « versatile » avec un impact « réel » pour l’ensemble de la population « locale » tout comme au niveau national, n’en déplaise..
A bon entendeur, je vous salue !
Un très bon weekend à toutes et à tous !